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[[Fichier:Cacaoyer variété Guiana.jpg|thumb|Cacaoyer variété Guiana]]
{{Taxobox début | végétal | ''Theobroma cacao'' L. forma ''group guiana'' | Cacaoyer variété Guiana.jpg | Cacaoyer spontané de Guyane française ( ''Theobroma cacao'' L. forma ''group guiana'') }}
Le '''cacao guiana''' ou '''cacaoyer spontané de Guyane française''' est une variété de [[cacaoyer]]<ref name=class>{{en}} Motamayor J.C., Lachenaud P., Wallace da Silva e Mota J., Loor R., Kuhn D. N., Steven Brown J., Schnell R.J., 2008. Geographic and Genetic Population Differentiation of the Amazonian Chocolate Tree (Theobroma cacao L.). PLoS ONE, 3 (10) : e3311. ([http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0003311 lire en ligne])</ref> localisée exclusivement dans le sud-est de la [[Guyane française]]. Ces cacaoyers forment, depuis 2008, un groupe dans la nouvelle classification des [[cacaoyer]]s en dix groupes basée sur des critères morphogéographiques. Ces groupes sont :
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Amelonado, [[cacao_Criollo|Criollo]], [[Cacao Nacional|Nacional]], Contamana, Curaray, '''Guiana''', Iquitos, Marañon, Nanay, Purús<ref name=class/>.
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Le '''guiana''' ou '''cacaoyer spontané de Guyane française''' est un des dix groupes de variétés ([[Cluster de gènes|clusters]]) de [[cacaoyer]]s (''[[Theobroma cacao]]'') considérées par l'[[Cacao#Nouvelle classification (2008)|étude morpho-géographique et génétique de Motomayor de 2008]] comme constituant la « base » phylogénétique des essences de [[cacao]].


== Description ==
== Description ==
Le terme « guiana » provient du terme anglais ''{{lang|en|Guianas}}'', désignant la région des [[Guyanes]]. Cette appellation provient de l'[[Cacao#Nouvelle classification (2008)|étude morpho-géographique et génétique de Motomayor de 2008]], dans laquelle l'équipe de chercheurs estime déterminer que l'origine géographique de cette variété se trouve quelque part dans cette région. Il est en cela mis à l'écart des autres groupes de variétés décrits par l'étude, répartis entre groupes de variétés du Haut Amazone et de l'Amazone moyen{{sfn|texte=Motomayor ''et al.'', 2008|id=Motomayor2008|Motomayor|Lachenaud|Wallace da Silva e Mota|Loor|2008}}.


Le cacao guiana est un arbre de sous-bois à grandes feuilles caduques, qui peut atteindre une hauteur de {{unité|25|mètres}}. Il se caractérise par des sillons très marqués et des verrucosités sur la cabosse.
{{refnec|Le guiana est un arbre de sous-bois à grandes feuilles caduques, qui peut atteindre une hauteur de {{unité|25|mètres}}. Il se caractérise par des sillons très marqués et des verrucosités sur la cabosse}}.


== Systématique ==
== Systématique ==
En tant que cacaoyer, le guiana appartient donc à l'[[espèce]] ''[[Theobroma cacao]]'' ([[Carl von Linné|Linné]] 1753), de la famille des [[Malvacées]]{{sfn|NPGS|2015}}. Il a fait l'objet d'une publication scientifique dès 2005{{sfn|Lachenaud|Sounigo|Sallée|2005}} et a été introduit comme l'un des dix groupes de variétés « fondamentales » de cacaoyers selon l'étude de Motomayor ''et al.'' en 2008{{sfn|texte=Motomayor ''et al.'', 2008|id=Motomayor2008|Motomayor|Lachenaud|Wallace da Silva e Mota|Loor|2008}}, étude tendant à devenir le nouveau standard dans la classification des cacaoyers après le traditionnel triptyque [[Criollo (cacao)|criollo]], [[forastero]], [[trinitario]]{{sfn|eCacaos|2014}}. Il s'agit d'une subdivision introduite dans l'ensemble que constituait le [[forastero]].


{{refnec|Génétiquement, ils diffèrent notablement des autres cacaoyers par le fait qu'au [[Quaternaire]], après une période de [[réchauffement climatique]], de la [[forêt amazonienne]] ne subsistait que des îlots de [[forêt humide]] séparés par de grandes étendues de [[savane]] sèche. Dans un de ces îlots de forêt humide dans le sud-est de la [[Guyane française]], ont subsisté des cacaoyers, qui étant isolés des autres cacaoyers ont évolué différemment}}.
Ce sont des cacaoyers, et ils appartiennent donc à l'[[espèce]] ''[[Theobroma cacao]]'' ([[Carl von Linné|Linné]] 1753), de la famille des [[Malvacées]].

Génétiquement, ils diffèrent notablement des autres cacaoyers par le fait qu'au [[Quaternaire]], après une période de [[réchauffement climatique]], de la [[forêt amazonienne]] ne subsistait que des îlots de [[forêt humide]] séparés par de grandes étendues de [[savane]] sèche. Dans un de ces îlots de forêt humide dans le sud-est de la [[Guyane française]], ont subsisté des cacaoyers, qui étant isolés des autres cacaoyers ont évolué différemment.


== Découverte et collections ==
== Découverte et collections ==
{{section à sourcer|date=décembre 2015}}

Les cacaoyers spontanés de [[Guyane française]] sont connus depuis leur découverte en 1729 par le sergent Delahaye, qui avait été envoyé par le gouverneur D'Orvilliers pour tenter de trouver le lac Parimé, au bord duquel la légende situait la cité d'[[Eldorado]].
Les cacaoyers spontanés de [[Guyane française]] sont connus depuis leur découverte en 1729 par le sergent Delahaye, qui avait été envoyé par le gouverneur D'Orvilliers pour tenter de trouver le lac Parimé, au bord duquel la légende situait la cité d'[[Eldorado]].


Il ne la trouva pas, mais découvrit de la [[salsepareille]] et des forêts de cacaoyers, dont l'existence avait été rapportée par des [[amérindiens]].
Il ne la trouva pas, mais découvrit de la [[salsepareille]] et des forêts de cacaoyers, dont l'existence avait été rapportée par des [[Amérindiens]].


Ces cacaoyers ont été étudiés dès 1985 par le [[CIRAD]], grâce à des [[cabosse]]s récoltées lors de mission du [[3e régiment étranger d'infanterie|{{3e}} régiment étranger d'infanterie]] de [[Kourou]] sur les bornes frontières avec le [[Brésil]]. Des prospections scientifiques furent ensuite organisées en 1987 (région de Camopi), en 1990 (haut Oyapock/Kérindioutou), et en 1995 (Haut Oyapock/Euleupoussing/Yaloupi).
Ces cacaoyers ont été étudiés dès 1985 par le [[Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement|CIRAD]], grâce à des [[cabosse]]s récoltées lors de missions du [[3e régiment étranger d'infanterie|{{3e}} régiment étranger d'infanterie]] de [[Kourou]] sur les bornes frontières avec le [[Brésil]]. Des prospections scientifiques furent ensuite organisées en 1987 (région de Camopi), en 1990 (haut Oyapock, Kérindioutou), et en 1995 (Haut Oyapock, Euleupoussing, Yaloupi).


Une collection de ces cacaoyers a été plantée par le [[CIRAD]], sur la station de Pointe-Combi à Synnamary en [[Guyane française]]. Les cacaoyers de cette collection sont représentés par, soit des plants issus de [[clonage]] végétal, soit des descendances libres (famille de semenceaux provenant d'un même pied mère)<ref name=Lachenaud>Philippe Lachenaud ([[CIRAD]]), « Les cacaoyers spontanés de Guyane », ''Les amis du muséum d'histoire naturelle'', {{}}225 (mars 2006).</ref>.
Une collection de ces cacaoyers a été plantée par le CIRAD, sur le site de la station de Pointe-Combi à [[Sinnamary]] en [[Guyane française]]. Les cacaoyers de cette collection sont représentés par soit des plants issus de [[clonage]] végétal, soit des descendances libres (famille de semenceaux provenant d'un même pied mère){{sfn|Lachenaud|2006}}.
Ils ont été étudiés pendant dix ans, et le CIRAD possède actuellement 198 pieds-mères venant de vingt populations issus de deux bassins fluviaux.
Ils ont été étudiés pendant dix ans, et le CIRAD possède {{quand|actuellement}} {{unité|198|pieds-mères}} venant de vingt populations issues de deux bassins fluviaux.

== Génétique ==


== Production ==
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[[Fichier:CaboseHGU.jpg|Cabosse d'une variété hybride|thumb]]
[[Fichier:CaboseHGU.jpg|Cabosse d'une variété hybride|thumb]]
En plus de leur différence génétique, les cacaoyers guiana se caractérisent également par une résistance aux maladies, une grande productivité (clones sélectionnés), une qualité organoleptique supérieure.
En plus de leur différence génétique, les cacaoyers guianas se caractérisent également par une résistance aux maladies, une grande productivité (clones sélectionnés), une qualité organoleptique supérieure.


Ils constituent pour la [[Guyane française]], une ressource [[génétique]] régionale accessible pour l’amélioration des variétés cultivés.
Ils constituent pour la [[Guyane française]] une ressource [[génétique]] régionale accessible pour l’amélioration des variétés cultivées.


{{refnec/Bloc|1=En mai 2012 a eu lieu la mise en culture des premiers plants de la variété Guiana obtenus par une [[pollinisation]] artificielle effectuée en décembre 2011. Ces plants ont été obtenus en croisant deux clones « élites » de la variété Guiana. D'autres essais avec des croisements de clones de variétés sub-spontanés de Guyane et des clones de variétés sélectionnées d'autres origines, sont également en cours. Ils ont été mis en plantation définitive début 2013.}}
{{refnec/Bloc|1=En mai 2012 a eu lieu la mise en culture des premiers plants de la variété Guiana obtenus par une [[pollinisation]] artificielle effectuée en décembre 2011. Ces plants ont été obtenus en croisant deux clones « élites » de la variété Guiana. D'autres essais avec des croisements de clones de variétés sub-spontanés de Guyane et des clones de variétés sélectionnées d'autres origines, sont également en cours. Ils ont été mis en plantation définitive début 2013.}}


== Notes et références ==
Ils ont fait l'objet d'une publication scientifique en 2005<ref>Lachenaud P., Sounigo O., Sallée B. (2005), « Les cacaoyers spontanés de Guyane française : état des recherches », ''Acta botanica gallica'', {{vol.}}152, {{n°}}3, {{p.}}325-346. ([http://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/12538078.2005.10515493 lire en ligne]).</ref>
{{Références|colonnes=3}}


== Notes et références ==
== Annexes ==
=== Bibliographie ===
{{Références}}
{{légende plume}}
* {{Article|prénom1=Philippe|nom1=Lachenaud|nom2=Sounigo|prénom2=Olivier|nom3=Sallée|prénom3=B.|titre=Les cacaoyers spontanés de Guyane : état des recherches|périodique=Acta Botanica Gallica|lien périodique=Acta Botanica Gallica|volume=152|numéro=3|pages=325-346|url=http://publications.cirad.fr/une_notice.php?dk=529102|année=2005}} {{plume}}
* {{Article|prénom=Philippe|nom=Lachenaud|titre=Les cacaoyers spontanés de Guyane|périodique=Les Amis du Muséum national d'Histoire naturelle|éditeur=Les Amis du Muséaum|lien éditeur=La Société des Amis du Muséum national d'Histoire naturelle et du Jardin des Plantes|numéro=225|mois=3|année=2006|url=http://publications.cirad.fr/une_notice.php?dk=531540}} {{plume}}
* {{Article|langue=en|prénom1=Juan C.|nom1=Motomayor|prénom2=Philippe|nom2=Lachenaud|prénom3=Jay|nom3=Wallace da Silva e Mote|prénom4=Rey|nom4=Loor|prénom5=David N.|nom5=Kuhn|prénom6=J. Steven|nom6=Brown|prénom7=Raymond J.|nom7=Schell|titre=Geographic and Genetic Population Differentiation of the Amazonian Chocolate Tree (Theobroma cacao L)|doi=10.1371/journal.pone.0003311 |mois=10|année=2008|périodique=PLoS ONE|volume=3|numéro=11|lire en ligne=http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0003311|lien périodique=PLOS ONE|id=Motomayor2008}} {{plume}}

=== Articles connexes ===
<div style='-moz-column-count:3; -moz-column-gap:10px;'>
* [[Cacao]]
* [[Cacaoyer]]
* [[Histoire de la culture du cacao]]
* [[Chocolat]]
* [[Chocolaterie]]
* [[Fève de cacao]]
* [[Musée du chocolat (Paris)]]
</div>

=== Liens externes ===
* {{Lien web|langue=fr|nom=eCacaos|titre=En finir (enfin) avec l’approximation Forastero, Criollo et Trinidario ?|jour=12|mois=3|année=2014|url=http://ecacaos.com/en-finir-enfin-avec-lapproximation-forastero-criollo-et-trinidario/|site=ecacaos.com|consulté le=28 décembre 2015}} {{plume}}
* {{Lien web|langue=en|nom=NPGS|lien auteur=National Plant Germplasm System|titre=Taxon: Theobroma cacao L. forma group guiana|année=2015|url=https://npgsweb.ars-grin.gov/gringlobal/taxonomydetail.aspx?id=466640|site=npgsweb.ars-grin.gov|consulté le=28 décembre 2015}} {{plume}}


{{Portail|Botanique|Chocolat}}
{{Portail|Botanique|Chocolat|Guyane}}


[[Catégorie:Sterculiaceae (Cronquist)]]
[[Catégorie:Variété de cacaoyer]]
[[Catégorie:Malvaceae]]
[[Catégorie:Cacao]]

Version du 29 décembre 2015 à 00:04

Theobroma cacao

Theobroma cacao L. forma group guiana
Description de cette image, également commentée ci-après
Cacaoyer spontané de Guyane française ( Theobroma cacao L. forma group guiana)
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Malvales
Famille Sterculiaceae
Genre Theobroma

Espèce

Theobroma cacao
L., 1753

Classification phylogénétique

Ordre Malvales
Famille Malvaceae

Le guiana ou cacaoyer spontané de Guyane française est un des dix groupes de variétés (clusters) de cacaoyers (Theobroma cacao) considérées par l'étude morpho-géographique et génétique de Motomayor de 2008 comme constituant la « base » phylogénétique des essences de cacao.

Description

Le terme « guiana » provient du terme anglais Guianas, désignant la région des Guyanes. Cette appellation provient de l'étude morpho-géographique et génétique de Motomayor de 2008, dans laquelle l'équipe de chercheurs estime déterminer que l'origine géographique de cette variété se trouve quelque part dans cette région. Il est en cela mis à l'écart des autres groupes de variétés décrits par l'étude, répartis entre groupes de variétés du Haut Amazone et de l'Amazone moyen[1].

Le guiana est un arbre de sous-bois à grandes feuilles caduques, qui peut atteindre une hauteur de 25 mètres. Il se caractérise par des sillons très marqués et des verrucosités sur la cabosse[réf. nécessaire].

Systématique

En tant que cacaoyer, le guiana appartient donc à l'espèce Theobroma cacao (Linné 1753), de la famille des Malvacées[2]. Il a fait l'objet d'une publication scientifique dès 2005[3] et a été introduit comme l'un des dix groupes de variétés « fondamentales » de cacaoyers selon l'étude de Motomayor et al. en 2008[1], étude tendant à devenir le nouveau standard dans la classification des cacaoyers après le traditionnel triptyque criollo, forastero, trinitario[4]. Il s'agit d'une subdivision introduite dans l'ensemble que constituait le forastero.

Génétiquement, ils diffèrent notablement des autres cacaoyers par le fait qu'au Quaternaire, après une période de réchauffement climatique, de la forêt amazonienne ne subsistait que des îlots de forêt humide séparés par de grandes étendues de savane sèche. Dans un de ces îlots de forêt humide dans le sud-est de la Guyane française, ont subsisté des cacaoyers, qui étant isolés des autres cacaoyers ont évolué différemment[réf. nécessaire].

Découverte et collections

Les cacaoyers spontanés de Guyane française sont connus depuis leur découverte en 1729 par le sergent Delahaye, qui avait été envoyé par le gouverneur D'Orvilliers pour tenter de trouver le lac Parimé, au bord duquel la légende situait la cité d'Eldorado.

Il ne la trouva pas, mais découvrit de la salsepareille et des forêts de cacaoyers, dont l'existence avait été rapportée par des Amérindiens.

Ces cacaoyers ont été étudiés dès 1985 par le CIRAD, grâce à des cabosses récoltées lors de missions du 3e régiment étranger d'infanterie de Kourou sur les bornes frontières avec le Brésil. Des prospections scientifiques furent ensuite organisées en 1987 (région de Camopi), en 1990 (haut Oyapock, Kérindioutou), et en 1995 (Haut Oyapock, Euleupoussing, Yaloupi).

Une collection de ces cacaoyers a été plantée par le CIRAD, sur le site de la station de Pointe-Combi à Sinnamary en Guyane française. Les cacaoyers de cette collection sont représentés par soit des plants issus de clonage végétal, soit des descendances libres (famille de semenceaux provenant d'un même pied mère)[5].

Ils ont été étudiés pendant dix ans, et le CIRAD possède actuellement[Quand ?] 198 pieds-mères venant de vingt populations issues de deux bassins fluviaux.

Production

Cabosse d'une variété hybride

En plus de leur différence génétique, les cacaoyers guianas se caractérisent également par une résistance aux maladies, une grande productivité (clones sélectionnés), une qualité organoleptique supérieure.

Ils constituent pour la Guyane française une ressource génétique régionale accessible pour l’amélioration des variétés cultivées.

En mai 2012 a eu lieu la mise en culture des premiers plants de la variété Guiana obtenus par une pollinisation artificielle effectuée en décembre 2011. Ces plants ont été obtenus en croisant deux clones « élites » de la variété Guiana. D'autres essais avec des croisements de clones de variétés sub-spontanés de Guyane et des clones de variétés sélectionnées d'autres origines, sont également en cours. Ils ont été mis en plantation définitive début 2013.[réf. nécessaire]

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Philippe Lachenaud, Olivier Sounigo et B. Sallée, « Les cacaoyers spontanés de Guyane : état des recherches », Acta Botanica Gallica, vol. 152, no 3,‎ , p. 325-346 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Philippe Lachenaud, « Les cacaoyers spontanés de Guyane », Les Amis du Muséum national d'Histoire naturelle, Les Amis du Muséaum, no 225,‎ (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Juan C. Motomayor, Philippe Lachenaud, Jay Wallace da Silva e Mote, Rey Loor, David N. Kuhn, J. Steven Brown et Raymond J. Schell, « Geographic and Genetic Population Differentiation of the Amazonian Chocolate Tree (Theobroma cacao L) », PLoS ONE, vol. 3, no 11,‎ (DOI 10.1371/journal.pone.0003311, lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

Liens externes