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* [[Ecologie]]
* [[Protection de la nature]]
* [[Naturalité]]
* [[Wilderness]]
* [[John Muir]]
* [[Henry David Thoreau]]
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=== Liens externes ===
* [http://www.treesfoundation.org/publications/article-46 88 Years of David Brower - The Legacy Continues]
* [http://www.oac.cdlib.org/findaid/ark:/13030/hb8g5011x4/ Online guide to the David Ross Brower Papers], [[The Bancroft Library]]
* [http://www.northcascades.org North Cascades Conservation Council]
* [http://wildnesswithin.com The Brower legacy]
* [http://www.wholeterrain.org/bio.cfm?Contributor_ID=148 Whole Terrain] link to Brower's articles published in [[Whole Terrain]]
* [http://www.seattlepi.com/local/obit072.shtml Seattle Post-Intelligencer obituary]
* [http://www.guardian.co.uk/obituaries/story/0,,394195,00.html Guardian obituary]
* [http://www.quoteworld.org/authors/david_ross_brower Quotes by David Ross Brower]

===Videographie===
*''For Earth's Sake: The Life and Times of David Brower.'' Produced in 1989 by John de Graaf in cooperation with KCTS-Seattle. Distributed by Bullfrog Films, Oley, PA 19547. 58 minutes.
*''Monumental: David Brower's Fight for Wild America''. Directed by Kelly Duane for Loteria Films, 2004. DVD, 78 min.

=== Bibliographie ===
* Brower, David, ''For Earth's Sake: The Life and Times of David Brower'' (Salt Lake City: Gibbs-Smith, 1990). ISBN 0-87905-013-6
* Brower, David with Steve Chapple, ''Let the Mountains Talk, Let the Rivers Run'' (New York: HarperCollins, 1995). ISBN 0-06-251430-X
* Brower, David, & the Sierra Club, eds., ''Wilderness: America's Living Heritage'' (New York Vail-Ballou Press, Gillick Press, 1961).
* Cohen, Michael P., ''The History of the Sierra Club, 1892-1970'' (San Francisco: [[Sierra Club Books]], 1988). ISBN 0-87156-732-6
* Fox, Stephen, ''John Muir and His Legacy: The American Conservation Movement'' (Boston: Little, Brown, 1981). ISBN 0-316-29110-2
* [[John McPhee|McPhee, John]], ''Encounters with the Archdruid'' (New York: Farrar, Straus and Giroux, 1971). ISBN 0-374-14822-8


=== Références ===
=== Références ===

Version du 22 février 2012 à 20:10

David Ross Brower (né le 1er Juillet 1912 mort le 5 novembre 2000) était un écologiste et environnementaliste très connu aux Etats-Unis, fondateur de nombreuses organisations environnementales dont le « Sierra Club Fondation », le « John Muir Institute for Environmental Studies », l'ONG Friends of the Earth » (1969), la « League of Conservation Voters », l'institut « Earth Island Institute » (1982), le Conseil « North Cascades Conservation Council » et le « Fate of the Earth Conferences ».
De 1952 à 1969 il a été directeur exécutif du Sierra Club, et a siégé à son conseil d'administration à trois reprises (de 1941 à 1953; 1983-1988 et 1995-2000). Jeune homme, il fut aussi un éminent alpiniste.

Biographie

Brower est né à Berkeley en Californie.
Il a épousé Anne Hus Brower (1913-2001) rencontrée quand ils étaient tous deux rédacteurs en chef de l'University of California Press à Berkeley.


Alpinisme

« Shiprock », lieu de la première ascension de David Brower et ses amis en 1939

Brower a été conduit vers les mouvements de protection de la nature suite à un grand intérêt pour la montagne et l'alpinisme. En 1933, Brower a passé sept semaines dans la haute - Sierra Nevada avec George Rockwood. Norman Clyde qu'il rencontre ensuite lui donne des leçons de grimpe. Il rencontre aussi Hervey Voge, qui l'a persuadé de rejoindre le Sierra Club.
Le 18 mai 1934, avec Voge, il entame un voyage de dix semaines d'escalade à travers la High Sierra, pour étudier des voies d'escalade et de conserver des registres de montagne pour le club. Auparavant, ils avaient établi plusieurs caches de nourriture le long de leur itinéraire prévu (de Onion Valley à Tuolumne Meadows). En tout le couple a grimpé 63 pics lors de ce voyage, dont 32 premières ascensions. Le premier jour, ils ont escaladé le mont Tyndall, le Mont Williamson, et le Mont Barnard et les jours suivants ils enchainent les records ou les exploits [1] [2].
Il s'initie ensuite à l'escalade en hiver[3]

Il enchaine ensuite de nombreuses ascensions remarquables, dont dans le Yosemite et ailleurs dans l'ouest de États-Unis.

Seconde Guerre mondiale

En 1942, Brower édite et co-écrit un Manuel de ski en montagne[4] qui sera utilisé pour l'entrainement des troupes alliées au combat de montagne au cours de seconde Guerre mondiale. Les techniques décrites dans ce livre ont été utilisés par les forces américaines au printemps 1945 dans l'offensive d'Italie. Le livre a été republié (et révisé) trois fois.

Durant la Seconde Guerre mondiale, est lieutenant de la 10th Mountain Division où il forme les soldats à l'alpinisme et au ski de fond (dans le Vermont et l'État de Washington). Il obtient une Médaille (Bronze Star) pour son action en Italie[3] Brower dans la 10e division de montagne est en vedette dans le film documentaire Fire on the Mountain (1996). Il a ensuite été major de réserve pour l'Armée durant de nombreuses années après la fin de la guerre [5].

D. Browuer et le Sierra Club

Après la guerre, D. Brower reprend son travail d'éditeur à l'Université de Californie, et dès 1946 entreprend de publier le Bulletin du Sierra Club. Il dirige la publication la revue High Trips du club (de 1947 à 1954)[6]. Il dirige le Sierra Club en 1952, et rejoint la lutte contre le barrage d'Echo Park dans le Dinosaur National Monument de l'Utah
Profitant de son expérience d'éditeur, il publie This is Dinosaur edité par Wallace Stegner avec des photographies de l'environnementaliste Martin Litton et de Philip Hyde
Les écologistes réussirent alors à convaincre le Congrès de renoncer au projet de barrage sur le fleuve Colorado (en 1955), et le Sierra Club reçoit un important soutien financier et d'estime du public.
Brower entame une série de livres pour le Sierra Club Books sur le patrimoine écologique des Etats-unis (série : This is the American Earth) dans les années 1960, suivi (en 1962) avec succès d'un ouvrage intitulé In Wildness Is the Preservation of the World, avec des photographies en couleur d'Eliot Porter. Ces grands livres se vendent bien et font connaître le Sierra Club à de nouveaux membres soucieux de la préservation de la naturalité et du caractère sauvage des grands paysage et parcs américains ou ailleurs sur la planète.
Brower a ensuite publié deux nouveaux titres par an dans la série, mais vers 1964, ils commencent à être source de déficit pour l'ONG, même si de nombreuses personnes déclarent qu'ils ont été la cause principale de la croissance extraordinaire du nombre d'adhérents du Club et de son élévation à une notoriété nationale. La gestion financière devient source de discorde entre les Brower et le conseil d'administration du Club[7].

S'appuyant sur les «  biennial Wilderness Conferences », conférences bisanuelles sur le thème de la naturalité lancées par le club en 1949 en collaboration avec la Wilderness Society, Brower a contribué au passage victorieux d'une loi sur la conservation de la nature (Wilderness Act, 1964). Brower et le Sierra Club se sont aussi battu pour stopper la construction de deux barrages visant à inonder plusieurs parties du Grand Canyon. En 1964, Brower a notamment organisé une expédition fluviale dirigé par l'environnementaliste Martin Litton avec Philippe Hyde et l'auteur François Leydet. Ce voyage a conduit à la publication d'un livre Time and The River Flowing qui a galvanisé l'opposition du public aux barrages.
En Juin 1966, le club publie des annonces pleine page dans le New York Times et le Washington Post demandant, « Faut-il aussi inonder la Chapelle Sixtine afin que les touristes puissent se rapprocher du plafond? » ". La campagne compte alors de nombreux nouveaux membres. En rétorsion, l'Internal Revenue Service annoncé que le club perd son statut d'organisme de bienfaisance, ce qui lui fait perdre les cotisations déductibles d'impôt. Le club gagne contre les barrages du Grand Canyon, voit ses recettes chuter, mais avec une augmentation considérable du nombre de membres [8].

Le déficit annuel augmentant, la tension monte entre Brower et le conseil d'administration du Sierra Club. Un autre conflit, relatif à la construction d'une centrale nucléaire (Diablo Canyon Power Plant) planifiée par la compagnie Pacific Gas and Electric (PG&E) près de San Luis Obispo en Californie. Il fait croître le poids du club qui a aussi joué un rôle majeur dans le blocage d'une centrale nucléaire dans la Baie de Bodega dans les années 1960, mais avec des arguments orientés sur le rique élevé de tremblement de terre à proximité de la proche Faille de San Andreas, et non véritablement en opposition à l'énergie nucléaire elle-même. Le Conseil d'administration du Club d'administration avait voté en faveur du site de Diablo Canyon pour la centrale en échange d'une promesse de déplacement de la centrale (le site initial (Nipomo Dunes) étant particulièrement vulnérable du point de vue de l'environnement
En 1967, un référendum parmi les membres du club a confirmé la position du conseil. Brower pensai quant à lui que l'énergie nucléaire était une erreur dangereuse à n'importe quel endroit, et il a publiquement exprimé son opposition u projet Diablo Canyon, au mépris de la politique officielle du Club.

Dans les années 1960, les élections au conseil d'administration du Sierra Club mettent en évidence deux parties pro-et anti-Brower. En 1968, les partisans Brower emportent la majorité, mais en 1969 les candidats anti-Brower remportent les cinq places ouvertes. Brower est accusé d'imprudence financière et d'insubordination par deux de ses anciens amis, le photographe Ansel Adams et le conseil du président Richard Leonard. la démission de Brower est acceptée par un vote du Conseil à 10 voix contre 5 [9].

Brower finit par se réconcilier avec le Sierra Club. Il est même finalement élu au conseil d'administration pour un mandat de 1983 à 1988, et de nouveau de 1995 à 2000. Le clumb réunit alors environ 600.000 membres et compte parmi les groupes les plus influents parmi les défenseurs de l'environnement dans le monde, et Brower est considéré par John Muir et Teddy Roosevelt comme l'un des écologistes les plus marquants des Etats-Unis. Pourtant Brower, alors profondément préoccupé par les questions de croissance démographique, de surpopulation (sujet "malthusianiste" relativement tabou dans le monde politique et notamment aux Etats-Unis), de surexploitation des ressources et d'immigration ne se sent pas entendu ni compris par le conseil d'administration. Ceci motive en 2000 sa seconde démission du Sierra Club, également en protestation contre les positions du Conseil d'administration, « sans regret et un peu de désespoir »[10]. Brower estimait que « la planète est en train d'être saccagé, mais que le conseil d'administration n'a pas de sens réel de l'urgence », soutenant même des propositions du gouvernement fédéral allant selon Brower à l'encontre du mandat initial du club qui était de protéger les Sierras en Californie. Il a en outre reproché au club de ne pas utiliser son leadership pour prendre une position forte sur les impacts négatifs de la croissance de la population et de l'immigration aux États-Unis. « La surpopulation est peut-être le plus gros problème auquel nous sommes confrontés » et « l'immigration fait partie de ce problème. Il doit être pris en compte » a-t-il dit, mais certaines de ses vues en matière de contrôle de la population étaient très controversée[11].

Les Amis de la Terre

En 1969, Brower a fondé l'ONG Les Amis de la Terre (ou FOE (pour Friends of the Earth), peu après sa démission en tant que directeur exécutif du Sierra Club.
L'ONG profite du premier Jour de la terre (Earth Day) en avril 1970, qui confirme une augmentation de l'intérêt de la population pour l'environnement. Un série d'articles favorables sont publiés dans The New Yorker par John McPhee, publié plus tard dans un recueil intitulé Rencontres avec le druide[12], qui a raconté les confrontations de Brower avec un géologue et ingénieur minier, un développeur, et le directeur du Bureau of Reclamation. Brower amusé par le "titre" de druide l'a plus tard utilisé dans son adresse e-mail.

L'ONG FOE déménage et installe son siège à San Francisco et ouvre un bureau à Washington, DC. Brower essaime bientôt en deux nouvelles organisations (League of Conservation Voters en 1970 et en 1971 un Centre de politique environnementale).
Les contacts internationaux de Brower le conduisent à fonder une ONG FOE international (en 1971), fédérant des organisations sœurs dans quarante-quatre pays. Brower lance aussi un programme de publications par le FOE, qui eu un succès initial en 1970 avec un manuel The Environmental Handbook, mais qui ensuite perd de l'argent.

Le savoir-faire de Brower concernait surtout le volet préservation de la naturalité et conservation de la nature mais les Amis de la terre sont rapidement amenés à prendre position sur des questions nouvelles soulevées par les écologistes (piple lines en Alaska, transport supersonique, énergie nucléaire et utilisation du défoliant Agent Orange au Vietnam. Après l'élection de Ronald Reagan comme président en 1980, le FOE conduit l'opposition au sécrétaire de l'Intérieur James G. Watt qui a entrepris de vendre ou louer le domaine public dans l'Ouest. Brower quitte sa fonction de directeur exécutif de FOE après 10 ans de fonction en 1979, mais il reste président du conseil d'administration. L'endettement croissant du FOE, ainsi que des tensions entre les activités de lobbying à Washington et les actions de terrain conduisent à des tensions entre Brower et la majorité du conseil d'administration qui évoquent le conflit de Brower avec le conseil d'administration du Sierra Club. Face à des réductions de personnel en 1984, Brower appelle les adhérents à une contribution d'urgence. Il est retiré du conseil d'administration pour insubordination, mais rétabli quand il a menacé d'un procès. En 1985, le conseil vote la fermeture du bureau de San Francisco. Brower démissionne en 1986 pour travailler avec l'Earth Island Institute[13].

Période tardive, avec l'Earth Island Institute

Brower rejoint l'Earth Island Institute en 1982. Après que le FOE ita déménagé son siège à Washington, DC en 1986, Brower a développé Earth Island comme un incubateur de projets innovants en matière d'écologie et de justice sociale, dont les projets devaient trouver leur propre financement.
Bien qu'il en ait présidé le conseil d'administration, Brower est resté en arrière-plan derrière David Philips et John Knox. Des groupes formés sous l'égide de Earth Island comprennent ont par exemple été le Rainforest Action Network, le projet de l'environnement sur l'Amérique centrale (EPOCA pour Environmental Project on Central America), et bien d'autres.
Libéré des soucis administratifs et budgétaires ainsi que des controverses, Brower a pu continuer à voyager, parler et travailler sur un grand nombre de ses préoccupations.
En plus de son retour au conseil du Sierra Club pendant deux mandats distincts, il a également siégé au conseil d'administration du Native Forest Council (à partir de 1988 jusqu'à sa mort en 2000).

Peu avant sa mort, en tant que partisan de Ralph Nader, Brower a été à Denver en Juin 2000, pour le congrès du Parti vert.

Honneurs

Un monument, [Spaceship Earth [(sculpture)]], a été érigée en son honneur à Kennesaw State University. L'intention du monument est de rappeller aux générations futures la nature fragile de notre planète.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Videographie

  • For Earth's Sake: The Life and Times of David Brower. Produced in 1989 by John de Graaf in cooperation with KCTS-Seattle. Distributed by Bullfrog Films, Oley, PA 19547. 58 minutes.
  • Monumental: David Brower's Fight for Wild America. Directed by Kelly Duane for Loteria Films, 2004. DVD, 78 min.

Bibliographie

  • Brower, David, For Earth's Sake: The Life and Times of David Brower (Salt Lake City: Gibbs-Smith, 1990). ISBN 0-87905-013-6
  • Brower, David with Steve Chapple, Let the Mountains Talk, Let the Rivers Run (New York: HarperCollins, 1995). ISBN 0-06-251430-X
  • Brower, David, & the Sierra Club, eds., Wilderness: America's Living Heritage (New York Vail-Ballou Press, Gillick Press, 1961).
  • Cohen, Michael P., The History of the Sierra Club, 1892-1970 (San Francisco: Sierra Club Books, 1988). ISBN 0-87156-732-6
  • Fox, Stephen, John Muir and His Legacy: The American Conservation Movement (Boston: Little, Brown, 1981). ISBN 0-316-29110-2
  • McPhee, John, Encounters with the Archdruid (New York: Farrar, Straus and Giroux, 1971). ISBN 0-374-14822-8

Références

  1. Oliver, Bill, A Tribute to the Honorary Members of the Sierra Peaks Section: Norman Clyde, Glen Dawson and Jules Eichorn - Part III, The Sierra Echo, Volume 51 Number 3, Jul-Sept 2007
  2. Pavlik, Robert C., Norman Clyde: Legendary Mountaineer of California's Sierra Nevada, pages 54 - 57 (Heyday Books, Berkeley, 2008) ISBN 978-1-59714-110-0
  3. a et b Steve Roper, "David Ross Brower", American Alpine Journal, 2001, p. 455.
  4. Manual of Ski Mountaineering, published by the University of California Press and Cambridge University Press
  5. Brower, David R., June, 1954; Sierra High Trip ; The National Geographic Magazine ; National Geographic Society, Washington, DC ; volume= CV ; issue= Six, pages=844
  6. Brower David R.; June, 1954 ; Sierra High Trip; The National Geographic Magazine; National Geographic Society; Washington, DC; volume= CV; issue= Six; pages=844–868
  7. Stephen Fox, John Muir and His Legacy: The American Conservation Movement, pp. 272-290, 316-322.
  8. Michael P. Cohen, The History of the Sierra Club, 1892-1970, pp. 333-394.
  9. Cohen, History of the Sierra Club, pp. 395-434.
  10. B. Meredith Burke Immigration's Dire Effect On The Environment, CommonDreams.org ; Breaking News & Views for the Progressive Community., 15 juin 2000 ; Ed :The Seattle Times Company
  11. Dixy Lee Ray & Louis R. Guzzo; Trashing the Planet: How Science Can Help Us Deal With Acid Rain, Depletion of the Ozone, and Nuclear Waste (Among Other Things); Ed : Harper Perennial, 1992 ; pages=page 166 ; New York ; isbn=0060974907
  12. Encounters with the Archdruid
  13. Tom Turner, Friends of the Earth: The First Sixteen Years (San Francisco: Earth Island Institute, 1986), 47 pp.