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Werner Israel

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Werner Israel
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
VictoriaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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A travaillé pour
Membre de
Royal Society
International Society on General Relativity and Gravitation (en)
Société royale du Canada
Union astronomique internationaleVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Distinctions

Werner Israel, né le à Berlin en Allemagne et mort le [1], est un professeur, physicien et cosmologue canadien.

Werner Israel naît le [2],[3],[4] à Berlin[2],[3],[4]. Il est l'aîné des deux fils[3],[4] d'Arthur Israel[4] et de son épouse Marie, née Kappauf[4]. À l'âge de cinq ans, sa famille émigre en Union sud-africaine et s'établit au Cap où son père exerce d'abord l'activité de vendeur itinérant puis celle de comptable[3]. À la fin des années , ses parents tombent tous deux gravement malades et son jeune frère et lui sont tous deux admis à l'orphelinat juif du Cap[3]. Ils y passent quatre années « spartiates mais pas malheureuses »[3]. À l'orphelinat, les samedis soir sont parfois animés par des diaporamas astronomiques de Jack Simenhoff, un enseignant et astronome amateur[3]. Devant son intérêt pour l'astronomie, son père obtient d'un colporteur, en échange d'un vieux costume, une ancienne encyclopédie contenant des données quantitatives sur les planètes et les étoiles[3]. Bientôt, il « hante » la bibliothèque publique sud-africaine, s'y rendant tous les deux jours pour y étudier de près chaque livre d'astronomie disponible[3]. Espérant comprendre pourquoi la température au centre du Soleil est de 40 millions de degrés, il se plonge dans The Internal Constitution of the Stars [« La Constitution interne des étoiles »] d'Arthur Eddington[3]. Il « se heurte » alors aux mathématiques, barrière qu'il parvient à franchir à l'aide du Calculus Made Easy (en) [« Le Calcul (intégral et différentiel) à la portée de tous »] de Silvanus P. Thompson[3].

Werner Israel s'inscrit à l'Université du Cap[2],[3],[4] à Rondebosch en [3] et y obtient un baccalauréat ès sciences (BSc) en [2],[4] puis une maîtrise ès sciences (MSc) en [2],[4]. Il poursuit ses études supérieures sous la direction de John Lighton Synge. En , il est nommé professeur adjoint au département de mathématiques de l'Université d'Alberta à Edmonton[2]. En , il est nommé professeur de physique à l'Université d'Alberta[2]. En , il est professeur associé de physique à l'Université de Victoria[5] et s'installe à Oak Bay[5]. Après avoir accédé à l'éméritat, il prend sa retraite en [5].

Il est l'éponyme du théorème d'Israel[6]. Il a énoncé en 1967 le théorème de calvitie, selon lequel les trous noirs que l'on peut trouver dans l'univers sont entièrement décrits par leur masse, leur charge électrique et leur moment cinétique, et aucun autre paramètre. Il a également énoncé un résultat important en cosmologie branaire, les conditions d'Israel, qui décrivent les variations d'un champ gravitationnel à la traversée d'une fine surface de matière (une brane).

En médiation scientifique, Werner Israel est cité[7],[8] pour sa comparaison d'un trou noir avec une bulle de savon, analogie[9] qu'il a proposée dès [10] tout en l'attribuant à Charles W. Misner[11] :

« [A black hole] can be visualized as an elemental, self-sustaining gravitational field which has severed all causal connection with the material source that created it, and settled, like a soap bubble, into the simplest configuration consistent with the external constraints. Only three characteristics of the collapsing star survive in this final state: mass, angular momentum and (in principle) charge. »

— Werner Israel[12].

« [Un trou noir] peut être vu comme un champ gravitationnel élémentaire et autonome qui a coupé tout lien de cause à effet avec la source matérielle qui l'a créé, et s'est installé, comme une bulle de savon, dans la configuration la plus simple compatible avec les contraintes externes. Seules trois caractéristiques de l'étoile s'effondrant survivent dans cet état final : la masse, le moment cinétique et (en principe) la charge. »

Distinctions

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Publications

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(liste non exhaustive)

Notes et références

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  1. (en) « Werner Israel Obituary - Victoria, BC », sur Dignity Memorial (consulté le )
  2. a b c d e f et g Kamal 1999, s.v. Israel, Werner, p. 1197, col. 3.
  3. a b c d e f g h i j k l et m Kenney-Wallace, MacLeod et Stanton 1990, p. 74.
  4. a b c d e f g et h RFJI 1983, s.v. Israel, Werner, p. 554, col. 1.
  5. a b et c Watts 2019.
  6. Heusler 1996, chap. 9, § 9.1, p. 141.
  7. Fletcher 2018.
  8. Spagnou 2020, question no 16.
  9. Israel 1987, p. 259, n. †.
  10. Israel 1987, p. 259.
  11. Israel 1987, p. 259, n. ‡.
  12. Israel 2003, § 1, p. 15.
  13. « Dr Werner Israel », sur Société royale du Canada.
  14. « Médaille de l'ACP pour contributions exceptionnelles de carrière à la physique : anciens récipiendaires », sur Association canadienne des physiciens et physiciennes.
  15. (en + fr) « Prix Killam » [PDF], sur Conseil des arts du Canada.
  16. (en) « Professor Werner Israel, OC, FRS », sur Royal Society.
  17. « Werner Israel, O.C., Ph.D. », distinctions honorifiques canadiennes, sur archives du gouverneur général du Canada.
  18. Univ. de Tours 2019.
  19. « Prix  », sur Centre de recherches mathématiques de l'Université de Montréal.
  20. « Équipe de direction », sur Institut canadien de recherches avancées.
  21. (en) « Fellows », sur Société internationale de relativité générale et de gravitation.

Bibliographie

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Dictionnaires et encyclopédies

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Articles connexes

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Liens externes

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