Véhicule d'intervention polyvalent de la gendarmerie

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Véhicule d'intervention polyvalent de la gendarmerie
Image illustrative de l’article Véhicule d'intervention polyvalent de la gendarmerie
Caractéristiques de service
Utilisateurs Groupement blindé de gendarmerie mobile
Production
Année de conception 2016
Constructeur Soframe (filiale de Lohr)
Production 2022 - présent
Caractéristiques générales
Équipage 3 + 7 militaires
Longueur 6,24 m
Largeur 2,45 m
Hauteur 3,82 m
Masse au combat 14,5 tonnes
Blindage (épaisseur/inclinaison)
Blindage norme STANAG 4569 (niveau 2) /protection contre les balles de calibre 7,62 mm, les mines et les éclats
Mobilité
Moteur 6 cylindres
Puissance 160 kW
Vitesse sur route 90 km/h
Pente franchissable 60%
Autonomie 500km
Prix unitaire 800 000  (maintenance incluse)
Chronologie des modèles

Le véhicule d'intervention polyvalent de la gendarmerie (VIPG)[1], aussi appelé Centaure et anciennement désigné sous l'appellation véhicule blindé polyvalent (VBP), est un engin blindé équipant la Gendarmerie nationale française. Il a pour vocation de succéder au véhicule blindé à roues de la Gendarmerie (VBRG) en service depuis 1974, tout en élargissant le spectre d’utilisation.

Initié par un appel à la concurrence paru le 19 décembre 2020 sous l'intitulé de Véhicule blindé de maintien de l'ordre[2], le marché pour sa production a été attribué le 27 octobre 2021 à la société Soframe, filiale du groupe industriel français Lohr[3].

Le blindé retenu est une déclinaison du véhicule d'infanterie ARIVE (Armoured infanty vehicle ou « Véhicule blindé d'infanterie ») conçu par Soframe au milieu des années 2010, et déjà produit à environ 1 800 exemplaires[4]. Le premier exemplaire opérationnel est livré en , 89 devraient être livrés par tranches de 30 jusqu'en 2025.

Historique[modifier | modifier le code]

Les blindés dans la Gendarmerie[modifier | modifier le code]

Dès les années 1930, la Gendarmerie s'équipe de véhicules blindés[5]. Elle déploie dès 1931 deux chars et onze automitrailleuses en Corse lors d'une opération d'envergure contre le grand banditisme[6]. La Gendarmerie a par ailleurs suivi avec attention l'emploi de blindés au maintien de l'ordre en Allemagne, d'abord par l'Armée française lors de l'occupation de la Ruhr et de la Rhénanie (et notamment lors des grèves de 1923), puis par la police allemande (notamment lors des émeutes de Berlin en 1929)[7].

En 1933 est créée une première unité blindée : le Groupe spécial de garde républicaine mobile à Versailles-Satory. En 1940, le Groupe spécial sert d'unité-cadre pour la formation du 45e bataillon de chars de combat qui participe à la campagne de France.

Après la guerre, elle dispose de différents types de blindés : chars, automitrailleuses et half-tracks qui sont principalement destinés aux missions de combat (Défense opérationnelle du territoire ou DOT) ou aux situations extrêmes de rétablissement de l'ordre comme en Algérie. La mise en œuvre des blindés est confiée à des "escadrons mixtes"[N 1] implantés en province et à une formation centrale basée à Versailles-Satory. Cette dernière unité est l'héritière du groupe spécial formé en 1933. Elle a porté plusieurs dénominations avant de devenir en 1991, le groupement blindé de gendarmerie mobile. Ce groupement spécialisé est chargée notamment de la protection des institutions en cas de crise majeure (comme le putsch des généraux en 1961), le maintien et rétablissement de l'ordre en contexte « dégradé ou très dégradé », et de la défense opérationnelle du territoire[8]. Les blindés étaient utilisés dans le spectre « paix - crise - guerre », qui s'est cependant élargi durant la conception du véhicule à cause d'une « généralisation de la violence armée, [...] de l’instabilité et de l’imprévisibilité du contexte national et international » dans les années 2020[9].

Avec la fin des conflits coloniaux puis de la guerre froide, la mission de combat disparait au profit de celle du maintien et du rétablissement de l'ordre. Pour accomplir cette mission, la Gendarmerie acquiert un blindé spécialisé : le VBRG à partir de 1974. Par la suite, elle retire progressivement du service ses blindés de combat.

Depuis la mise en retraite du VBC-90, seul le VBRG, vieillissant et en nombre de plus en plus réduit, reste en service. En France métropolitaine, les escadrons mixtes disparaissent au début des années 2000 et tous les VBRG sont rapatriés à Satory ou à Saint-Astier (siège du Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie).

Le remplacement des VBRG[modifier | modifier le code]

Les VBRG, de plus en plus utilisés à partir de la fin des années 2010, sont pourtant vieillissants.

Le Berliet VXB 170 (VBRG) étant entré en service dans la gendarmerie mobile en 1974, son renouvellement est envisagé dès le milieu des années 2000. Plusieurs fois annoncé, lancé puis annulé, notamment par manque de financement - un coût budgétaire de 45 millions d'euros étant évoqué lors de la présentation du projet de loi de finances 2019[10]. À la suite de la crise des Gilets jaunes et des évènements de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, ayant mobilisé massivement les blindés de la gendarmerie en France métropolitaine, l'importance de ces véhicules est remise en évidence, et le remplacement de la flotte de véhicules est à nouveau sur le devant de la scène[11]. Par ailleurs, en 2020, le nombre de blindés équipés d'une lame, les plus utiles pour le maintien de l'ordre, est de 23, dont seulement 7 en Métropole[12].

En 2019, l'entreprise Turgis et Gaillard Groupe a rétrofité un VBRG, tandis que l'entreprise OMAT a rénové un autre VBRG et un VAB de l'Armée de terre. C'est à l'époque la principale piste retenue pour le renouvellement des véhicules, les résultats étant « extrêmement encourageants », selon l'ancien directeur-général de la gendarmerie nationale, Richard Lizurey. La député de l'Aisne Aude Bono, qui présentait à l'Assemblée nationale un rapport sur la gendarmerie, a d'ailleurs confirmé que la gendarmerie s'acheminait « vers un rétrofitage de tous les blindés[13] ».

Cependant, le projet est finalement abandonné, car si les VBRG rénovés étaient initialement fonctionnels, des problèmes mécaniques n'ont pas été réglés, conduisant à un retour des véhicules chez les industriels[12]. Le remplacement est donc finalement privilégié, coûtant 700 000 € par unité, 400 000 € de plus qu'un rétrofit, mais pour une durée de vie jusqu'à 4 fois supérieure[14].

Commande et livraisons[modifier | modifier le code]

Un marché public est donc lancé le pour la fourniture de « véhicules blindés maintien de l’ordre » (VBMO), livrables d'ici 2026. Le coûteux renouvellement de la flotte de VBRG est facilité par le plan de relance ayant suivi la pandémie[11]. Initialement, deux constructeurs semblent favoris pour remporter le marché : Nexter avec une version maintien de l'ordre du blindé léger Serval que l'Armée de terre a commandée, et Arquus avec une version de son Sherpa Light[11]. Mais le , le ministère de l’Intérieur annonce avoir sélectionné le véhicule proposé par Soframe, filiale du groupe Lohr[15]. Le coût total du programme est de 70 millions d'euros[16]. La formation des conducteurs se fait sur un simulateur, dont trois exemplaires ont été commandés, pour un coût d'environ 550 000 euros[16],[17].

Le nom commercial du véhicule est ARIVE, mais il est baptisé « Centaure » par la Gendarmerie. L'acronyme officiel est d'abord VBP pour « véhicule blindé polyvalent », avant d'être changé par la suite en VIPG pour « véhicule d'intervention polyvalent de la gendarmerie ». Ces changements d' acronymes se justifient, selon Politis, par une volonté de plus grande polyvalence du blindé, en comparaison avec le véhicule VBRG[16]. Ces blindés, dont le premier exemplaire devait être livré dès l'année suivante, seront au nombre de 90, 30 de plus que les VBRG actuellement disponibles[18].

Un premier exemplaire opérationnel a été livré par Soframe le 26 septembre 2022 au Groupement blindé de gendarmerie mobile pour subir des tests[19],[20]. Il a été exposé au salon Eurosatory de 2022[21]. Bien que la majorité du véhicule soit construite en France, les pièces de tôle blindée du véhicule proviennent de l'étranger[19]. En octobre 2023, une trentaine d'exemplaires ont déjà été livrés au GBGM au Centre national d'entrainement des forces de gendarmerie (CNEFG). Soframe produit alors une dizaine de VIPG Centaure par mois[1].

Carrière opérationnelle[modifier | modifier le code]

Les VIPG Centaure sont censés être plus polyvalents que les VBRG[18]. Ils sont prévus pour servir en France métropolitaine, en outre-mer, comme en opération extérieure, pour des missions variées, tel que le maintien de l'ordre, le « rétablissement de l'ordre dans des environnements dégradés », les violences urbaines, la lutte contre le terrorisme, l’appui aux missions de sécurité civile (catastrophe naturelle ou industrielle), la défense opérationnelle du territoire[9] ou d'autres évènements nécessitant l'emploi de véhicules blindés (comme un dispositif d'intervention augmentée de la gendarmerie par exemple)[18]. Durant leur carrière opérationnelle, un tiers des engins seront basés à Satory, un tiers en province et le dernier tiers en outre-mer[22]. La région de Gendarmerie de Bretagne disposera par exemple à partir de 2024 de trois Centaure, basés à l'escadron 15/3 de Gendarmerie mobile de Vannes, dans le Morbihan[23].

Les VIPG Centaure connaissent leur premier engagement durant la nuit du 30 juin au , face aux émeutes liés à la mort de Nahel. Deux des quatre Centaure prépositionnés par le GBGM sont engagés sur la commune de Grigny, pendant que 14 VBRG sont déployés sur le reste du territoire national[24],[25]. Le dispositif n'a pas été renouvelé pour la suite des émeutes, mais, selon le journal spécialisé La Voix du Gendarme, le Centaure aurait été jugé satisfaisant par le personnel[26].

Le véhicule est officiellement présenté à la presse le 19 octobre 2023, sur la base de Satory à Versailles. Une démonstration est organisée, montrant des capacités du blindé pour le dégagement d'obstacle[16],[17].

Par la suite, les VIPG Centaure rentrent dans une véritable carrière opérationnelle, en connaissant des engagements fréquents. Ils sont par exemple déployés durant le mouvement des agriculteurs en début 2024, où ils sont utilisés pour bloquer le passage aux tracteurs des manifestants, en complément des VBRG[27]. Peu après, le 18 février 2024, au moins deux VIPG Centaure sont déployés à Saix face à une manifestation contre le projet d'autoroute A69. Un des engins s'est brièvement embourbé dans un un champ boueux, et a du être secouru par un second VIPG[28]. En mars, deux exemplaires sont mobilisés à La Courneuve après un évènement de violences urbaines[29].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Le VIPG Centaure est entièrement blindé, au niveau 2 de la norme STANAG 4569. Ce blindage en matériaux composite est fabriqué par la société Tenexium, également filiale du groupe Lohr[4]. Il est protégé contre les munitions de calibre 7,62mm, les mines, les engins explosifs improvisés et contre les risques NRBC. Le véhicule pèse un total de 14,5 tonnes[18].

Le véhicule dispose de quatre roues motrices, ce qui lui permet de franchir un fossé de 90 cm ou de monter des marches de 40 cm. Il peut également grimper une pente inclinée à 60 %, et rouler avec un dévers de 30 %[4]. Il est propulsé par un moteur d'une puissance d'environ 280 chevaux[4], et peut circuler à une vitesse minimum de 3 km/h, et jusqu'à une vitesse maximum 100 km/h, tout en ayant une autonomie de 500 km[17]. Il dispose de deux portes sur son côté droit, mais d'une seule sur son côté gauche. Une rampe est présente à l'arrière pour permettre le débarquement des gendarmes[4]. Il peut transporter sept gendarmes, en plus de son équipage de trois militaires.

Équipements[modifier | modifier le code]

VIPG Centaure avec lame déployée

Le VIPG Centaure est équipé d'un tourelleau télé-opéré fabriqué en Belgique, sur lequel une mitrailleuse FN Herstal MAG 58 peut être montée, principalement lors des opérations extérieures et des missions anti-terroristes[30]. Elle est bâchée et partiellement démontée (retrait du canon) pendant les opérations où il n'est pas nécessaire de l'utiliser (maintien de l'ordre par exemple)[16]. Le véhicule ne dispose donc pas d'une mitrailleuse en cas de déploiement sur des manifestations[31].

Le Centaure dispose aussi d'un lance-grenades automatique de 30 coups pouvant tirer des grenades lacrymogènes[30], mais qui n'est cependant pas démontable. Le type de grenade qui sera utilisé n'est cependant pas encore clair[16]. Il est équipé, comme les VBRG[32], d'un système permettant de diffuser du gaz lacrymogène dans sa proximité immédiate, pour protéger le véhicule et son personnel d'une attaque extérieure[1]. Il peut également utiliser des sirènes incapacitantes pour disperser une foule[17].

Il dispose du système de détection acoustique de tirs adverse Pilar V de Metravib Defence[33]. Il est aussi équipé de nombreux capteurs et caméras[4], permettant d'identifier un individu sur une distance de 9 km, de jour comme de nuit. En vue de la longue durée de vie prévue pour le véhicule, il pourra potentiellement être équipé dans l'avenir d'équipement pour drones, brouilleurs d'ondes, radars, etc[33].

Le Centaure est également équipé d'une lame mobile, montée sur des vérins pneumatiques[18], qui lui permet de percuter jusqu'à une vitesse de 30 km/h des obstacles et des véhicules pesant jusqu'à 3,5 t, avant de les pousser pour dégager une voie de circulation[4]. Alos que tous les VBRG n'étaient pas dotés d'une lame, chaque VIPG Centaure en est équipé[4].

Utilisateurs[modifier | modifier le code]

  • Drapeau de la France France - environ 30 exemplaires en octobre 2023, 60 autres exemplaires doivent être livrés d'ici le premier trimestre 2024[1].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. À cette époque, les escadrons bénéficient d'une double dotation en véhicules : fourgons-cars pour le maintien de l'ordre et véhicules de combat pour les missions de Défense Opérationnelle du territoire (DOT). Chaque escadron compte alors trois pelotons de marche (depuis les années 2000 quatre - dont un peloton d'intervention). Dans un escadron mixte, un des pelotons dispose de VBRG ou d'automitrailleuses et les deux autres sont dotés de camionnettes tactiques.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Webmaster 2, « Dans les coulisses de la fabrication en Alsace des blindés “Centaure” (diaporama et vidéo) - La voix du gendarme », (consulté le )
  2. « Avis de marché No 20-154690 », sur le BOAMP
  3. « Le Ministère de l'intérieur commande 90 véhicules blindés de maintien de l'ordre », sur le Bulletin du ministère de l'Intérieur.
  4. a b c d e f g et h « Centaure, le futur blindé des gendarmes passé au crible », sur L'Essor de la gendarmerie (consulté le )
  5. L'achat de ces matériels a été autorisé par la loi de finance du 31 mars 1921. Georges Carrot, Le Maintien de l'ordre en France au XXe siècle, Éditions Veyrier, 1990, p 39.
  6. Simon Fieschi, Les Gendarmes en Corse, 1927-1934 De la création d'une compagnie autonome aux derniers « bandits d'honneur », in Jean-Noël Luc (dir.) Soldats de la Loi, Paris, Presses de l'université Paris-Sorbonne (PUPS), 2010, pp. 109-120.
  7. Clément Têtevuide, Des Chars et des Gendarmes, p 47
  8. Jérôme Bisognin, « Contribution de la Gendarmerie nationale à un conflit de haute intensité: », Revue Défense Nationale, vol. N° Hors-série, no HS4,‎ , p. 29–42 (ISSN 2105-7508, DOI 10.3917/rdna.hs06.0029, lire en ligne Accès libre, consulté le )
  9. a et b Webmaster 2, « Patrick Bourreau, directeur général de Soframe : “la conception du Centaure correspond parfaitement au panel de missions de la Gendarmerie” - La voix du gendarme », (consulté le )
  10. Didier Hassoux et Christophe Labbé, « "Fort Chabrol à l'Elysée" », Le Canard enchaîné,‎ , p. 3
  11. a b et c « Les antédiluviens blindés (VBRG) de la gendarmerie mis enfin à la casse ? », sur La Tribune, 2020-12-14cet12:54:00+0100 (consulté le )
  12. a et b Benjamin Griveaux et Jean-Louis Thiériot, « MISSION « FLASH » SUR LA PLACE DE L’INDUSTRIE DE DÉFENSE DANS LA POLITIQUE DE RELANCE » Accès libre [PDF], sur Assemble Nationale, (consulté le )
  13. « La gendarmerie recherche désespérément des blindés pour remplacer ses VBRG antédiluviens », sur La Tribune, 2019-12-12cet12:28:00+0100 (consulté le )
  14. « La piste du rétrofitage des VBRG dézinguée par deux députés », sur L'Essor de la gendarmerie (consulté le )
  15. Webmaster 2, « Les VBRG sont morts, place aux VBMO! », sur La voix du gendarme, (consulté le )
  16. a b c d e et f Guillaume Deleurence, « On a testé pour vous le Centaure, le nouveau blindé de la gendarmerie », sur POLITIS, (consulté le )
  17. a b c et d Par Nicolas Goinard Le 23 octobre 2023 à 06h10, « Émeutes, menace terroriste, cyclone : le Centaure, le nouveau blindé tout-terrain polyvalent des gendarmes », sur leparisien.fr, (consulté le )
  18. a b c d et e Sirpa Gendarmerie, Gendarmerie nationale, « Centaure, le nouvel engin blindé de la gendarmerie », sur www.gendarmerie.interieur.gouv.fr (consulté le )
  19. a et b « Nouveaux blindés : le premier Centaure livré à la Gendarmerie », sur L'Essor de la gendarmerie (consulté le ).
  20. « L'entreprise Soframe a livré le premier Centaure à la Gendarmerie », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  21. « Le Centaure, nouveau blindé polyvalent de la Gendarmerie présenté à Eurosatory », sur L'Essor de la gendarmerie (consulté le ).
  22. « Voici Centaure, le nouveau véhicule blindé de la gendarmerie », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  23. Pascal SIMON, « INFO OUEST-FRANCE. Trois blindés Centaure équiperont la gendarmerie en 2024 à Vannes », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  24. « Mort de Nahel: des blindés de la gendarmerie vont être déployés », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  25. « Violences urbaines : la gendarmerie va utiliser 18 véhicules blindés la nuit prochaine », sur actu17.fr, (consulté le )
  26. Webmaster 2, « Émeutes en France: la Gendarmerie engage pour la première fois ses blindés “Centaure” (actualisé) - La voix du gendarme », (consulté le )
  27. Laurence Defranoux, « Agriculteurs : tracteurs vs blindés de la gendarmerie, qui pourrait remorquer l’autre ? », sur Libération (consulté le )
  28. « Un blindé de la gendarmerie reste embourbé dans la ZAD de l'A69 », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  29. Commissariat attaqué à La Courneuve: deux blindés déployés par la gendarmerie pour assurer le maintien de l'ordre Consulté le .
  30. a et b « Le nouveau blindé de la gendarmerie présenté à Eurosatory », sur L'Essor de la Gendarmerie nationale (consulté le )
  31. « Les blindés de la gendarmerie à Rungis ne sont pas équipés de mitrailleuses », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  32. « «Gilets jaunes»: la gendarmerie dément l'existence d'une «arme secrète» dans ses blindés », sur Le Figaro, (consulté le )
  33. a et b Sirpa Gendarmerie, Gendarmerie nationale, « Centaure : un nouveau blindé pour la protection de la population », sur www.gendarmerie.interieur.gouv.fr (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]