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Stéphanie Estournet
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Stéphanie Estournet à Paris, en 2019.
Biographie
Naissance
(54 ans)
Nationalité
Française
Activité
Autrice, journaliste, productrice de contenus sonores
Autres informations
Site web

Stéphanie Estournet est autrice, journaliste et productrice de contenus sonores. Après avoir travaillé dans l'édition (Gallimard) et le journalisme (Libération),[1] elle a fondé le collectif de créations audio érotiques ctrlX et la société de production audio Lucy Makes Noise[2].

Formation[modifier | modifier le code]

En parallèle d'un troisième cycle de sémiologie et sciences de la langue à l'université Paris-VII Denis-Diderot (école doctorale sous la direction de Julia Kristeva), Stéphanie Estournet entre en qualité de lectrice à la Série Noire, chez Gallimard, alors dirigée par Patrick Raynal.

A la fin des années 1990, elle écrit des épisodes de la série télé Un gars, une fille et travaille ponctuellement en production télé sur des émissions comme Qui veut gagner des millions?, Le Numéro gagnant, etc. (Starling Productions).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Après un mémoire de troisième cycle sur Didier Daenninckx, dirigé par Daniel Fondanèche, Stéphanie Estournet révise et traduit des romans pour la Noire et la Série Noire, chez Gallimard[3].

Révisions

  • Le Tango de l'homme de paille (Sucesos argentinos), de Vicente Battista ; trad. avec Joani Hocquenghem, 2000.
  • Papillon de nuit (Moth), de James Sallis ; trad. avec Élisabeth Guinsbourg, 2000.
  • Le Frelon noir (Black Hornet), de James Sallis ; trad. avec Élisabeth Guinsbourg, 2001.

Traductions (avec Sean Seago)

  • Bête à bon dieu (Ghost of a Flea), de James Sallis, 2005.
  • Bois mort (Cypress Grove), de James Sallis, 2006.
  • Cripple Creek, de James Sallis, 2007.

En 2003, Stéphanie Estournet publie son premier roman, Mythologies souterraines,[4] chez Gallimard: seize lignes de métro, seize nouvelles liées par une histoire, celle de Baptiste Matesti, un SDF qui vit dans le souterrain.

La même année, Stéphanie participe à la rédaction du Dictionnaire des littératures policières, de Claude Mesplède.

Elle scénarise un article de l'ouvrage collectif L'Illustration universelle des droits de l'Homme (Glénat, 2006)[5], qui sera dessiné par Yann Valeani,

Les années "Libé"[modifier | modifier le code]

Stéphanie Estournet entre au journal Libération en tant que correctrice pigiste à la fin des années 1990. Elle devient secrétaire de rédaction et commence à écrire en tant que journaliste dans le courant des années 2000. Ses sujets de prédilection: l'art brut et contemporain, la pop culture, la culture jeunesse, les nouvelles technologies, les sexualités[6].

Le récit au service du journalisme[modifier | modifier le code]

Au début des années 2010, elle crée deux rendez-vous de fiction pour feu Ecrans.fr, le site des cultures numériques de Libération:

  • "Les Précisions linguistiques du Professeur Scrine" est la chronique d'un savant loufoque proposant ses définitions des mots nouveaux drainés par la culture numérique[7];
  • "Les Maraboudficelles de Miss Gloss" est une série écrite à la deuxième personne, "vous" (à la manière de La Modification, de Michel Butor). Elle met en scène les frasques d'un mâle trentenaire très happy few, qui se débat pourtant avec un fond dépressif et des victoires amoureuses vides de sens.

Entre fiction et regard critique de nos comportements, ces deux chroniques sont illustrées par le dessinateur Yann Valeani.

Le journalisme au service de la fiction[modifier | modifier le code]

Stéphanie Estournet quitte Libération en 2015 mais garde son blog, Je vous trouve très beau, sur la plateforme du journal. Elle y écrit des portraits de quidams via leurs propos sur leurs vêtements, donnant à voir avec pudeur et bienveillance, les liens entre individus et société. Comme l'ensemble des blogs de Libération, Je vous trouve très beau est mis hors ligne fin 2020.

Pour la revue culturelle en ligne délibéré, elle propose la chronique Je me tais et je vais vous dire pourquoi qui a pour ambition de scruter "nos couacs relationnels, nos dérives de comportements, nos tics de langage" sur les réseaux"[8] .

Les réalisations audio[modifier | modifier le code]

Au printemps 2017, Stéphanie Estournet fonde avec l'ingénieur du son Marc Pernet, le collectif ctrlX, qui produit des adaptations sonores de textes érotiques (Pierre Louÿs, Georges Bataille, etc.) disponibles gratuitement sur ctrlX.fr. ctrlX compte dans ses rangs des professionnels de la comédie, du son, des arts graphiques et numériques[9]. Très vite, le projet rencontre son public, notamment via des prestations live, dans le noir.

"Le fait que le public ne soit pas dans des sièges et qu’ils puissent se frôler, se toucher, se parler à l’oreille, physiquement ça marche super bien."[10]

En octobre 2019, Stéphanie Estournet représente ctrlX au Paris Podcast Festival lors de la table ronde "Porno audio, porno bio?"[11]. Le collectif est régulièrement cité dans la presse pour la qualité de ses productions[12][13][14][15].

En février 2020, Stéphanie co-crée la société de production audio Lucy Makes Noise. ctrlX devient la marque érotique de cette société[16].

Créations pour l'audio érotique[modifier | modifier le code]

A l'occasion d'un partenariat avec le trimestriel Aventures Magazine[17], Stéphanie Estournet crée sur le modèle du Professeur Scrine, "Les explications linguistiques du Professeur X": une chronique loufoque qui explique les mots du sexe. Publiée dans la revue, elle est conjointement mise en son par Marc Pernet (et interprété par le comédien Renaud Barse)[18].

Avec Marc Pernet, Stéphanie Estournet écrit et produit Plus sexe la vie, première série audio qui mêle érotisme et comédie, distribuée par les plateformes Audible et Apple Books[19]à partir de mai 2020[20].


Catégorie:Écrivain français du XXIe siècle Catégorie:Journaliste française du XXIe siècle Catégorie:Lieu de naissance inconnu Catégorie:Naissance en avril 1970

  1. « Stéphanie Estournet », sur Libération (consulté le )
  2. « #16 - Stéphanie Estournet - CTRLX : Ecoutons lectures érotiques et pornographiques classiques et originales dans des mises en son inédites. », sur Ausha (consulté le )
  3. « Recherche avancée - Site Gallimard », sur www.gallimard.fr (consulté le )
  4. Mythologies souterraines - Stephanie Estournet - Gallimard - Poche - Librairie Gallimard PARIS (lire en ligne)
  5. L'illustration universelle des droits de l'homme, (lire en ligne)
  6. « Les articles de Stéphanie Estournet sur Liberation.fr », sur liberation.fr
  7. Professeur Scrine (recueilli par Stéphanie Estournet), « Professeur Scrine : «Mon prof de math soutient que :-) > ^-^» », sur Libération (consulté le )
  8. « Je me tais et je vais vous dire pourquoi », sur délibéré (consulté le )
  9. « Du podcast à la scène, ctrlX sublime l'érotisme », sur Postap Magazine, (consulté le )
  10. par Cyprien Rose, « Du podcast à la scène, ctrlX sublime l'érotisme », sur Postap Magazine, (consulté le )
  11. « Débat : “Porno audio, porno ‘bio’ ?” », sur Ausha (consulté le )
  12. Margaux Vanwetswinkel et Condé Nast Digital France, « Cinq podcasts érotiques à écouter d'urgence pour pimenter vos soirées d'hiver », sur Vanity Fair, (consulté le )
  13. « Erotiques ou didactiques... dix podcasts sexe à découvrir », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Kim Hullot-Guiot, « Podcasts : prendre son pied par les oreilles », sur Libération (consulté le )
  15. « Voici 5 podcasts de cul pour le plus grand plaisir de vos oreilles », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
  16. « #16 - Stéphanie Estournet - CTRLX : Ecoutons lectures érotiques et pornographiques classiques et originales dans des mises en son inédites. », sur Ausha (consulté le )
  17. ululeFR, « Aventures magazine », sur Ulule (consulté le )
  18. « Inédits », sur ctrl-X (consulté le )
  19. « ‎Plus sexe la vie. La série intégrale », sur Apple Books (consulté le )
  20. « Le porno audio peut-il remplacer votre site de cul préféré ? », sur www.vice.com (consulté le )