Utilisateur:Tétraodon pardalis/Brouillon

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Algorithme de la factorielle
Entrée = Un entier n
Sortie = La valeur de n!, la factorielle de n
fonction fact
    si (n = 1 et n > 0) alors
        renvoyer 1
    sinon
        renvoyer n * (fact n-1)
fin



Entrée = Deux entiers a et b
Sortie = Le PGCD de a et b
fonction euclide(a, b)
    tant que b 0
        t := b;
        b := a modulo b;
        a := t;
    renvoyer a



Algorithme d’Euclide original
Entrée = Deux entiers a et b
Sortie = Le PGCD de a et b
fonction euclide(a, b)
    tant que a b
        si a > b alors
            a := a b
        sinon
            b := b a
    renvoyer a



Algorithme d’Euclide récursif
Entrée = Deux entiers a et b
Sortie = Le PGCD de a et b
fonction euclide(a, b)
    si b = 0 alors renvoyer a
    sinon renvoyer euclide(b, a modulo b)


patate

patate
patate2


Des employés de la NASA défilant lors d’une marche des fiertés.
Des employés de la NASA défilant lors d’une marche des fiertés.

Les personnes LGBT+ dans les sciences sont des chercheurs, étudiants et professeurs qui sont membre de la communauté LGBT. Les discriminations vécus par ces communautés de manière générale se sont également répercutées dans les milieux scientifique, à la fois dans la perception scientifique des questions LGBT+ mais aussi dans l’acceptations des scientifiques LGBT+ et de leurs travaux.

Histoire[modifier | modifier le code]

La perception de la question LGBT par la communauté scientifique à beaucoup évolué au fil des années.

Le parlement français vote en 1960 un amendemant définissant l’homosexualité comme un « fléau social »[E 1].


Conception proustienne du déséquilibre du système nerveux qui apporte des qualités artistiques[E 2].

Les métiers de l’enseignement constitue le dernier des placards, similaire au monde de l’informatique où on déplore une « résistance au changement ». Les professeur sont particulièrement contraint de mener une double vie, en dissimulant leur différence[E 3].

Antiquité[modifier | modifier le code]

voir Histoire des LGBT+ (en)et Homosexualité en grèce antique (en), Hérodote, Platon, Xénophon, Athénée de Naucratis.

Livre détaillant bcp de chose pour le monde occidental :[1]

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Francis Bacon, a été attaqué pour des soupçons de pédérastie par ses opposants, montrant qu’une homosexualité pouvait être discriminatoire dans son cas de scientifique et de politicien. La véracité de cette homosexualité reste débattue.

La science contre les « invertis »[modifier | modifier le code]

Sophus Thalbitzer, un psychiatre danois et docteur. Il publie deux articles en 1924 et 1925 qui vont contribuer à abaisser l’âge légal de consentement de 21 à 18 ans ainsi qu’à une dépénalisation pour les clients de prostitution[W 1].

Hirschfeld et le paragraphe 175[modifier | modifier le code]

Magnus Hirschfeld, dans son bureau, en 1929.
Magnus Hirschfeld, dans son bureau, en 1929.

blablabla Magnus Hirschfeld, création du Comité scientifique humanitaire





Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Sciences sociales[modifier | modifier le code]

Alan Turing et les cinq de cambridge ?[modifier | modifier le code]

Alan Turing, un mathématicien britannique ayant contribué à la victoire des alliés lors de la seconde guerre mondiale. Condamné en 1952 pour son homosexualité[2], il se suicide 2 ans plus tard[3].

Interdiction fédérale aux États-Unis[modifier | modifier le code]

Frank Kameny, un astronome travaillant pour l’armée américaine, licencié en 1957 à cause de son homosexualité[4].

Dans les années 50, en pleine guerre froide, les États-Unis s’inquiètent de la présence d’homosexuel dans les administrations fédérales, et de manière général, dans la fonction publique[5]. Un rapport du Sénat de 1950 conclut que le comportement des homosexuels est criminel et immoral, qu’ils manquent de stabilités émotionnelle parce que « l'indulgence dans les actes de perversion sexuelle affaiblit la fibre morale », qu’ils tentent régulièrement de séduire des « normal person » (« personnes normales »)[n 1], et qu’ils ont une « tendance à rassembler d'autres pervers »[n 2] autour d’eux[6]. Cette homophobie va cependant se cacher derrière des craintes de sécurité nationale, arguant que les homosexuels sont plus vulnérable aux chantages et donc plus à mêmes de devenir des espions de l’ennemi[5]. En 1953, le président Eisenhower signe le décret exécutif 10450 (en), qui liste la « perversion sexuelle » comme motif d’exclusion de la fonction publique, et donc les homosexuels[n 3]. Suivant ce décret, des milliers de candidats LGBT se sont vu refuser un emploi au niveau fédéral et plus de 5 000 employés fédéraux sont licenciés pour soupçon d’homosexualité[7].

Cette « chasse aux sorcières » qui a lieu dans les années 50 touche alors le monde scientifique américain, car grandement issu de la fonction publique. Ceci force la plupart des scientifiques à rester dans le placard, par peur des repressions qui pourraient avoir lieu[8].

Un cas notable de cette répression est celui de Clifford Norton qui est licencié de la NASA pour son comportement immoral et ses traits de personnalités incompatibles avec un emploi fédéral[9]. Norton entre alors dans un procès qui aboutira à la décision Norton v. Macy en 1969, affirmant que malgré ses compétences et le peu de preuves d’actes déviant de sa part, la décision de la NASA est justifiée[9].

Cette homophobie fédérale a également des conséquences pour les scientifiques étranger aux États-Unis, car ceux-ci sont interdit d’entrer sur le territoire étatsunien afin d’assister à des conférences et à des séminaires[10].

Il faut attendre les années 70 pour voir émerger des critiques contre cette exclusion, et le 21 décembre 1973, toutes les agences fédérales reçoivent un bulletin officiel disant qu’elle ne pouvait pas « refuser une personnes pour un poste fédéral simplement parce que cette personne est homosexuelle », mais qu’elles pouvaient toujours refuser d’embaucher ceux dont « le comportement homosexuel affecte leur travail »[6].

Cette situation est discutée en 1980 lors d’un meeting de l’Association américaine pour l'avancement des sciences, et ces discussions aboutiront 3 ans plus tard à la création de la National Organization of Gay and Lesbian Scientists and Technical Professionals[10].

Épidémie de SIDA[modifier | modifier le code]


Difficultés vécues par les scientifiques LGBT+[modifier | modifier le code]

Sally Ride, astronaute américaine ayant dissimulée son homosexualité jusqu’à sa mort[11].


Pour les physiciens : [12]

Au Canada : [13] « La discrimination envers les minorités sexuelles ou de genre demeure bien réelle dans le domaine de la recherche, a assuré quant à elle Maryse Lassonde, neuropsychologue et directrice scientifique du Fonds de recherche du Québec - Nature et technologie. »

[14]

[15][16]


A Guide to Restroom Access for Transgender Workers : [17]

Représentation et représentativité[modifier | modifier le code]

Bien que la situation ait globalement évolué en faveur de plus d’inclusivité et de tolérances, les personnes LGBT+ sont toujours sous-représentés dans les STEM[18], et il est estimé qu’il y a 20% de personnes LGBT+ en moins dans ces domaines que ce qu’il devrait être observé[19].

Ce défaut de représentativité est la conséquence d’une LBGTphobie plus marquées que dans d’autres domaines, notamment littéraire et artistique[E 4], qui va pousser les jeunes LGBT à s’orienter vers des métiers plus tolérants, dans lesquels il est plus aisée de vivre sa sexualité[E 5].

Placard[modifier | modifier le code]

40% des scientifiques ne sont pas out auprès de leurs collègues[20].

Difficulté de faire carrière[modifier | modifier le code]

Difficultés au travail[modifier | modifier le code]

Accès au soins[modifier | modifier le code]

Les personnes LGBT+ peuvent avoir des besoins médicaux spécifiques, notamment par rapport aux IST et aux différents vaccins qu’il faudrait prescrire[21]. Cependant, il est noté par l’Agence nationale de santé publique que la question de la sexualité des patients n’est que rarement demandé par le médecin, ce qui conduit à une présomption d’hétérosexualité, qui dégrade les conseils donnés par le médecin[22].

Près d’un quart des personnes trans disent avoir renoncé à des soins par crainte d’être discriminé[23].

Associations[modifier | modifier le code]

500 Queer Scientists, une initiative visant à donner de la visibilité aux scientifiques Queer.

Face à aux difficultés vécus par la communauté LGBT dans les domaines scientifiques, plusieurs associations sont crées pour venir en aide à ces communautés.

États-Unis[modifier | modifier le code]

La première association notable, d’envergure nationale aux États-Unis est la National Organization of Gay and Lesbian Scientists and Technical Professionals (plus tard renommée Out to Innovate pour pouvoir inclure toutes les communautés LGBTQ+), qui est fondée en 1983 par Walter Emil Westman (en).[10]. Cette association vise à éduquer la communauté scientifique sur les questions LGBT, ainsi qu’a donner de la visibilité à ces personnes[24], notamment au travers de prix décernés aux meilleurs scientifiques, ingénieur et éducateurs LGBT de l’année[25].

Après un meeting organisé par IBM en octobre 2005 portant sur les communautés LGBTQ+ dans les universités et comment former une organisation pour supporter ces communautés dans les domaines scientifiques, l’association Out in Science, Technology, Engineering, and Mathematics (en) est fondée. Cette association à but non lucratif a pour vocation de venir en aide aux scientifiques LGBTQ+ à réussir leurs carrières[26]. L’association délivre pour ceci divers prix annuellement à des personnes ou des organisations qui contribuent significativement à la cause LGBTQ+ dans STEM[27].

En 2018, Lauren Esposito crée avec Sean Vidal Edgerton l’initiative 500 Queer Scientists, un site internet sur lequel des scientifiques LGBT peuvent déposer une courte biographie, afin de créer de la visibilité sur le travail de ces communautés[28].

La NASA dévloppe un groupe consultatif pour l’inclusion et la diversité LGBTQ+ en 2015. Les objectifs de ce groupe sont également de fournir des installations sécurisés pour les personnes LGBTQ+, éduquer et créer une communauté de soutiens dans l’administration, acceuilir des étudiants LGBTQ+ dans les laboratoires afin de leur donner plus de possibilités de carrière, ainsi que tisser des liens avec d’autres organisations externes à la NASA poursuivant les mêmes objectifs[29]. Cependant, avec le lancement du télescope spatial James-Webb en décembre 2021, la NASA reçoit de vives critiques à propos du nom du télescope rendant hommage à James E. Webb, administrateur de la NASA durant le programme Apollo, car celui-ci est accusé d’avoir participé à la peur violette dont le but était de licencier le personnel LGBT des administrations fédérales.[30]

Ailleurs[modifier | modifier le code]

Pride in STEM royaume unis

LGBT STEM Berlin en allemagne

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En oppositions aux personnes homosexuelles, qui sont donc considérées comme anormales.
  2. Sous-entendant donc que les homosexuels sont des pervers sexuels.
  3. Ce décret exclut de la fonction publique toutes personnes ayant eu « une conduite criminelle, infâme, malhonnête, immorale ou notoirement déshonorante, ayant fait l'usage habituel de substances toxiques en excès, ayant fait preuve de toxicomanie ou de perversion sexuelle. ». Ici, « perversion sexuelle » inclut les homosexuels.

Références[modifier | modifier le code]

Réflexions sur la question gay[modifier | modifier le code]

Références issues de Didier Eribon, Réflexions sur la question gay, Flammarion, (ISBN 978-2-08-123162-7 et 2-08-123162-X, OCLC 828241733, lire en ligne) :

  1. Didier Eribon, Réflexions sur la question gay, chap. 2 (« La fuite vers la ville »), p. 36
  2. Didier Eribon, Réflexions sur la question gay, chap. 4 (« Sexualité et professions »), p. 52
  3. Didier Eribon, Réflexions sur la question gay, chap. 7 (« Dire et ne pas dire »), p. 73-74
  4. Didier Eribon, Réflexions sur la question gay, chap. 4 (« Sexualité et professions »), p. 47-48
  5. Didier Eribon, Réflexions sur la question gay, chap. 4 (« Sexualité et professions »), p. 49

Who's who in Gay and Lesbian History: From Antiquity to World War II[modifier | modifier le code]

  1. (en) Robert Aldrich et Garry Wotherspoon, Who's who in Gay and Lesbian History: From Antiquity to World War II, Psychology Press, , 518-519 p. (ISBN 978-0-415-15983-8, lire en ligne)

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. John Internet Archive, Christianity, social tolerance, and homosexuality : gay people in Western Europe from the beginning of the Christian era to the fourteenth century, Chicago ; London : University of Chicago Press, (ISBN 978-0-226-06710-0 et 978-0-226-06711-7, lire en ligne)
  2. (en) Andrew Hodges, Alan Turing. The Enigma, Simon and Schuster, , p. 458.
  3. (en) B. Jack Copeland, Turing: Pioneer of the Information Age, Oxford University Press, , p 224.
  4. (en-US) David W. Dunlap, « Franklin Kameny, Gay Rights Pioneer, Dies at 86 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne [archive du ], consulté le )
  5. a et b U.S. Senate. Committee on Expenditures in Executive Departments. (4/18/1921 - 3/3/1952), Executive Session Hearing of the Subcommittee on Investigations, coll. « Series: Committee Papers, 1789 - 2015 », (lire en ligne)
  6. a et b Gregory B. Lewis, « Lifting the Ban on Gays in the Civil Service: Federal Policy toward Gay and Lesbian Employees since the Cold War », Public Administration Review, vol. 57, no 5,‎ , p. 387 (DOI 10.2307/3109985, lire en ligne, consulté le )
  7. « Interview with David K. Johnson, author of The Lavender Scare: The Cold War Persecution of Gays and Lesbians in the Federal Government », sur press.uchicago.edu (consulté le )
  8. (en) « “These People Are Frightened to Death” », sur National Archives, (consulté le )
  9. a et b (en) Cath. U. L. Rev. 267, « Federal Employment of Homosexuals: Narrowing the Efficiency Standard », Catholic University Law Review, vol. 19, no 2,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF])
  10. a b et c (en) Chuck Stewart, Proud Heritage: People, Issues, and Documents of the LGBT Experience [3 volumes]: People, Issues, and Documents of the LGBT Experience, ABC-CLIO, (ISBN 978-1-61069-399-8, lire en ligne)
  11. Maëlle Le Corre, « Coming-out posthume de Sally Ride, première Américaine à avoir voyagé dans l’espace », sur yagg, (consulté le ).
  12. (en) Timothy J. Atherton, RamÓn S. Barthelemy, Wouter Deconinck, Michael L. Falk, Savannah Garmon, Elena Long, Monica Plisch, Elizabeth H. Simmons et Kyle Reeves, LGBT Climate in Physics: Building an Inclusive Community, American Physical Society, , 52 p. (ISBN 978-0-9848110-7-6, lire en ligne)
  13. Zone Science- ICI.Radio-Canada.ca, « LGBTQIA+ : la nouvelle donne en sciences », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  14. Jeremy B. Yoder et Allison Mattheis, « Queer in STEM: Workplace Experiences Reported in a National Survey of LGBTQA Individuals in Science, Technology, Engineering, and Mathematics Careers », Journal of Homosexuality, vol. 63, no 1,‎ , p. 1–27 (ISSN 0091-8369, PMID 26241115, DOI 10.1080/00918369.2015.1078632, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) Erin A. Cech et Michelle V. Pham, « Queer in STEM Organizations: Workplace Disadvantages for LGBT Employees in STEM Related Federal Agencies », Social Sciences, vol. 6, no 1,‎ , p. 12 (ISSN 2076-0760, DOI 10.3390/socsci6010012, lire en ligne, consulté le )
  16. (en) Jon Freeman, « LGBTQ scientists are still left out » Accès libre [PDF],
  17. (en) Département du Travail des États-Unis, Occupational Safety and Health Administration, « A Guide to Restroom Access for Transgender Workers » [PDF],
  18. (en) Erin Cech, « LGBT professionals’ workplace experiences in STEM-related federal agencies. », ASEE Annual Conference & Exposition,‎ (lire en ligne)
  19. (en-US) Manil Suri, « Opinion | Why Is Science So Straight? », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  20. (en) Jeremy B. Yoder et Allison Mattheis, « Queer in STEM: Workplace Experiences Reported in a National Survey of LGBTQA Individuals in Science, Technology, Engineering, and Mathematics Careers », Journal of Homosexuality,‎ (DOI 10.1080/00918369.2015.1078632, lire en ligne [PDF])
  21. Philippe Morlat, CNS et ANRS, Prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH, (lire en ligne), « Prévention et dépistage »
  22. Santé publique France, Ampleur et impact sur la santé des discriminations et violences vécues par les personnes lesbiennes, gays, bisexuel·le·s et trans (LGBT) en France, , 13 p. (lire en ligne)
  23. SPF, « Transsexuel(le)s : conditions et style de vie, santé perçue et comportements sexuels. Résultats d'une enquête exploratoire par Internet, 2007 », sur www.santepubliquefrance.fr (consulté le )
  24. (en) Ruth M. Pettis, « National Organization of Gay and Lesbian Scientists and Technical Professionals (NOGLSTP) », gltb,‎ (lire en ligne [PDF])
  25. (en-US) « Recognition Awards – NOGLSTP is Out to Innovate » (consulté le )
  26. (en) Out in Science, Technology, Engineering, and Mathematics Incorporated, « About oSTEM », sur ostem.org (consulté le )
  27. (en) Out in Science, Technology, Engineering, and Mathematics Incorporated, « Awards », sur ostem.org (consulté le )
  28. (en) Lauren Esposito, « 500 Queer Scientists: A new campaign for a more inclusive STEM future », (consulté le )
  29. Ronald Instrella, « NASA Ames LGBT Advisory Group », sur NASA, (consulté le )
  30. « Qui était James Webb, l'administrateur de la NASA qui a donné son nom au télescope spatial ? », sur Franceinfo, (consulté le )