Aller au contenu

Utilisateur:Stéphanie941979/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Patatam est un service en ligne de rachat et de vente de vêtements pour enfants de seconde main. Basé à Bayonne, le service a été lancé le 26 Août 2013[1]. Patatam s'inscrit dans une logique d'économie circulaire et d'économie collaborative, mouvements qui incitent à consommer de façon plus raisonnée et participative.

Histoire[modifier | modifier le code]

Patatam a été créé par Eric Gagnaire, Mariève Bidart et Mathieu Bidart en partant du constat que les parents sont soumis à une surconsommation nécessaire de vêtements pour habiller[2] leurs enfants. En effet les enfants grandissent vite et ils faut renouveler intégralement leur garde robe plusieurs fois par an. Il en résulte des dépenses régulières et conséquentes[3] pour les parents qui finissent par accumuler inutilement dans leurs armoires des vêtements peu portés et devenus trop petits.

C'est en se basant sur ce constat que Patatam a été lancé en Août 2013 sur le principe du rachat de vêtements 0-6 ans aux parents et la revente en ligne après contrôle qualité. Le 1er Septembre, Patatam étend son service aux vêtements allant jusqu'au 14 ans.

Le 7 Novembre 2013, Patatam annonce une première levée de fonds de 165.000€[4] auprès de plusieurs business angels dont Pierre Kosciusko-Morizet et Pierre Krings (fondateurs de Price Minister).

Le 17 Juin 2015, une seconde levée de fonds est annoncée[5] auprès des investisseurs historiques, des fonds ACI, Herrikoa, Adour Business Angels et PG Développement ainsi que plusieurs business angels dont Frédéric Mazzella et Francis Nappez (fondateurs de BlaBlaCar)

Principe de fonctionnement[6][modifier | modifier le code]

Pour vendre, les parents commandent gratuitement un sac préaffranchi pour le retour, sac qui leur est expédié par courier postal. Une fois rempli, ce sac est à déposer en commerce de proximité (Point Relais du réseau Mondial Relay). Puis il est acheminé chez Patatam où chaque vêtement va subir un contrôle qualité manuel. Les vêtements acceptés seront directement achetés aux parents, sans autres délais, soit par virement bancaire soit par Paypal. Ces articles son ensuite mis en vente sur la plateforme en ligne de Patatam à prix réduits par rapport au prix du neuf.

Ainsi les vêtements vendus peuvent ensuite être rachetés à l'acheteur initial, celui-ci devenant donc également vendeur. Ainsi un cercle vertueux se met en place, participant à limiter l'impact de l'industrie textile sur l'environnement[7].

Les vêtements qui ne sont pas retenus sont soit retournés à l'expéditeur, soit donnés à des associations caritatives.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

  • Rookie de l'année, Salon E-commerce de Paris 2014[8]
  • Meilleur Espoir de Bronze [9]de la FEVAD 2014
  • Meilleur site Ecommerce, trophées E-PY 2015[10]
  • Startup Coup de Coeur, French Evening for Talented Entrepreneurs by BlaBlaCar

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Patatam, une boutique en ligne pour acheter et vendre de la mode enfant d'occasion », sur ladepeche.fr (consulté le )
  2. « L’économie circulaire réinvente la production textile et sa consommation », sur lesechos.fr (consulté le )
  3. « Prêt-à-Porter enfant | Marché et Produits | Marchés et produits | Accueil - PassCreaMode », sur www.passcreamode.com (consulté le )
  4. Etienne Portais, « Patatam annonce une levée de fonds auprès de Pierre Kosciusko-Morizet », Maddyness,‎ (lire en ligne)
  5. « Pierre Kosciusko-Morizet et Frédéric Mazzella investissent dans Patatam | FrenchWeb.fr », sur FrenchWeb.fr, https://plus.google.com/+frenchweb/ (consulté le )
  6. « Patatam : la nouvelle vie 2.0 des vêtements d’enfants », sur Les Echos Business, (consulté le )
  7. « Comment l'industrie textile réduit son impact sur l'eau », sur Le Huffington Post (consulté le )
  8. « Gagnant du prix "Rookie of the Year" », sur www.journaldunet.com (consulté le )
  9. « Meilleurs espoirs | », sur www.favori.fevad.com (consulté le )
  10. « Numérique : découvrez les lauréats des Trophées e-py 2015 », sur LaRepubliqueDesPyrenees.fr (consulté le )