Utilisateur:Reda Kerbouche/Insurrection des Aurès de 1879

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Insurrection des Aurès de 1879

Informations générales
Date 30 mai 1879
Lieu Aurès
Belligérants
Drapeau de la France République française Chaouis
Commandants
Drapeau de la France Bureau arabe de Batna Mohamed ben Abderrahmane ben Djarallah
Pertes
Spahis: 8 (et 13 blessé)
Soldat français: 1
Caïd: 2.

Contextes[modifier | modifier le code]

Contexte politique[modifier | modifier le code]

Contexte social[modifier | modifier le code]

Contexte économique[modifier | modifier le code]

Première phase[modifier | modifier le code]

Le 30 mai 1879, les Deira du Caïd des Ouled Daoud Si Elhachemi ben Boudhiaf, ont arrêter chez la fraction des Lahlaha de la mosquée d'Elhadjadja à quelques kilométrés d'Arris, Mohamed ben Abdelrrahmane ben Djarallah, originaire des Beni Bouslimane[1]. Après avoir tué un des hommes du Caïd et blessé grièvement un autre, les partisans de l'imam donnèrent le signal d'un soulèvement générale et se dirigèrent à la tombée de la nuit au nombre de 30 fantassins et 4 cavaliers, tous de la fraction des Lehalha, El Anasser prés de Médina où ils espéraient surprendre leur Caïd, Si Elhachemi[1]. Ce dernier n'était pas sur place, les révoltés se portèrent directement sur le Bordj de T'Kout où ils assassinèrent le Caïd des Beni Bouslimane Si Mustafa Bachtarzi, puis revinrent suivis d'un bon nombre de révoltés des Beni Bouslimane sur El Anasser où s'apprêtait a les combattre, à la tête d'un détachement de spahis, le bureau arabe de Batna le lieutenant Courbé et trois Caïd (Si Elhachemi Mohamed ben Boudhiaf, leur ancien Caïd et père du premier Si Mohamed ben Sdira et le Caïd des Acheche) avec leurs goums[1]. Le parti des Caïd fut surpris au milieu de la nuit du 1re juin et subit une défaite avec des pertes, le Caïd Mohamed Boudhiaf chef de la famille des Ouled Belkacem fut tué, un soldat français fut mortellement blessé, huit spahis (ou Deira) trouvent la mort et treize furent blessé[2]. La mort du Caïd Boudhiaf et la retrait des goums dès le premiers coups de fusil produisirent l'effet encouragent dans les tribus éloignées[2].

Deuxième phase[modifier | modifier le code]

Troisième phase[modifier | modifier le code]

Quatrième phase[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Zouzou 2001, p. 287
  2. a et b Zouzou 2001, p. 288

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (fr)/(ar) Abdelhamid Zouzou, ثورة ابن جار الله بالأوراس 1879 (L'insurrection de Djarallah (l'homme à la marmite) dans l'Aurès 1879), Alger, Edition Houma,‎ , 196 p., 14,5 cm × 22 cm (ISBN 978-9961-65-696-8[à vérifier : ISBN invalide], présentation en ligne, lire en ligne)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Abdelhamid Zouzou, L'Aurès au temps de la France coloniale « Evolution politique économique et sociale 1837-1939 », t. I, Alger, Edition Houma, , 631 p. (ISBN 978-9961-66-542[à vérifier : ISBN invalide])Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Abdelhamid Zouzou, L'Aurès au temps de la France coloniale « Evolution politique economique et sociale 1837-1939 », t. II, Alger, Edition Houma, , 734 p. (ISBN 978-9961-66-542[à vérifier : ISBN invalide])Document utilisé pour la rédaction de l’article