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Utilisateur:Plantaquatix/Brouillon

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Guy Reinaud
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Fonctions
Président de Pro-Natura International
Biographie
Naissance
(84 ans)
Nîmes (Gard)
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Famille Reinaud (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jean Reinaud (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Catherine Galibert
Autres informations
Membre de
Distinction

Guy Reinaud, né le à Nîmes (Gard), est un ingénieur, dirigeant d'entreprises et acteur associatif français. Il est président de l'ONG Pro-Natura International, spécialisée dans l'innovation pour le développement durable et la lutte contre la pauvreté dans les pays en développement.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Guy Frédéric André Paul Reinaud est le fils aîné de Jean Reinaud, ingénieur de l'École centrale, officier d'artillerie et industriel textile, et d'Yvonne Bourguet, fille du sénateur et résistant Frédéric Bourguet.

Après des études secondaires à Montpellier et un passage en classes préparatoires au lycée Joffre, il intègre lui aussi l'École centrale (promotion 1965).

En 1964, il épouse à Mazamet Catherine Galibert, juriste. Ils ont ensemble trois enfants : Axel (également Centralien)[1], Emmanuel et Cécile (en).

Il effectue son service militaire en 1965-1966 et sort avec le grade de lieutenant.

Dirigeant d'entreprises[modifier | modifier le code]

Il débute sa carrière en 1966 comme directeur général de la société de conseil en informatique CENTI. En 1968, il fonde la filiale canadienne du groupe et en devient le président. Sous sa direction, est développé en 1970 le premier logiciel pour micro-ordinateur[2].

En 1973, il quitte CENTI pour rejoindre le groupe britannique Imperial Chemical Industries (ICI). Jusqu'en 1992, il exerce essentiellement des fonctions de direction générale à la tête de plusieurs filiales du groupe[3] :

  • 1973-1975 : directeur général délégué pour les départements Finance et Administration d'ICI en France ;
  • 1975-1983 : directeur général d'ICI Sopra ;
  • 1983-1984 : directeur général d'ICI en Belgique ;
  • 1984-1986 : directeur général d'ICI Francolor ;
  • 1986-1992 : administrateur et directeur général de la division Agricultural Products d'ICI.

Lors de son dernier poste chez ICI, il joue un rôle-clé dans le développement de l'agriculture de conservation à l'échelle mondiale.

En 1992, il est le représentant de l'industrie chimique européenne à la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement[3].

Engagement pour le développement durable[modifier | modifier le code]

Pro-Natura International[modifier | modifier le code]

En 1990, il organise, au nom d'ICI, la première conférence anglo-brésilienne sur les enjeux liés à la protection de la forêt tropicale. Ce projet, soutenu par le gouvernement britannique (département du Développement international), réunit à Brasilia 125 scientifiques de renom ainsi que de nombreuses associations brésiliennes. Les objectifs sont multiples : enrayer la déforestation de la forêt amazonienne, protéger la biodiversité, lutter contre la pauvreté des populations locales et atténuer le changement climatique. L'ONG brésilienne Pro-Natura est sélectionnée par ICI pour mener à bien ces objectifs. Guy Reinaud s'engage, au nom de son groupe, à financer cette association pour une durée de 7 ans.

Après le sommet de Rio de 1992, il décide de mettre fin à sa carrière chez ICI pour prendre la tête de Pro-Natura. Il l'internationalise et installe son siège à Paris[4], faisant de Pro-Natura International l'une des toutes premières ONG issues d'un pays du Sud à avoir obtenu un statut international[1].

Au travers de son association, Guy Reinaud a joué un rôle central dans le développement et la promotion du biochar. Cette technique de récupération et de transformation de biomasse agricole présente trois avantages : augmenter la fertilité des sols, notamment dans les zones arides ; limiter les émissions de gaz à effet de serre en séquestrant le carbone dans les sols ; produire de l'électricité en cogénération lors du processus de transformation (pyrolyse). Il s'agit donc d'une réponse globale aux enjeux croisés de développement humain et de lutte contre les changements climatiques.

Autres activités environnementales[modifier | modifier le code]

Responsabilités passées

  • Fondateur et ancien président d'Eco-Carbone, société spécialisée dans la gestion des crédits-carbone
  • Fondateur et ancien président de Green Charcoal International, société d'engineering climatique spécialisée dans la pyrolyse
  • Administrateur de Vigeo (2002-2012), société évaluant les performances sociales et environnementales des entreprises
  • Administrateur de Fondaterra, fondation européenne pour la gestion durable des territoires, associée à l'université de Versailles
  • Administrateur de JTAgro, société d'innovation agricole en Afrique

Responsabilités actuelles (2018)

Autres[modifier | modifier le code]

En 1990, alors qu'il est dirigeant d'ICI en Angleterre, il est choisi par le cabinet du Premier ministre pour participer au Cabinet Office Training Programme (programme de formation des plus hauts dirigeants de la fonction publique britannique).

En 2000, le Premier ministre français le nomme conseiller pour la mission interministérielle de célébration du centenaire de la loi de 1901 relative à la liberté d'association[5].

En 2006, il est consulté par l'Assemblée nationale à l'occasion de la Mission d'information sur l'effet de serre[6].

En 2009, il participe à la Conférence de Copenhague sur les changements climatiques en tant que représentant de Pro-Natura International[7].

Depuis 2014, il est conseiller municipal en charge de l'aménagement urbain et de l'environnement à Dampierre-en-Yvelines[8].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Pro-Natura International, une ONG originale », Revue Centraliens, no 584 (mars 2008) [[1]]
  2. Nathalie Lamoureux, « Biochar, le nouveau Graal », Le Point, no 2255,‎ (lire en ligne)
  3. a b et c (en) [2] Biographie de Guy Reinaud sur le site de l'IBI (International Biochar Initiative)
  4. Depuis, le siège a déménagé à Londres (d'après le site internet de PNI, août 2018).
  5. Arrêté du 11 février 2000 portant nomination au conseil d'orientation de la mission interministérielle pour la célébration du centenaire de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association
  6. http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i3021-tii.asp
  7. https://unfccc.int/resource/docs/2009/cop15/eng/inf01p03.pdf
  8. [3] « Commissions municipales » sur le site de la mairie de Dampierre-en-Yvelines, consulté le 30 mai 2018
  9. Décret du 31 décembre 2003 portant promotion et nomination
  10. (pt) « Assembleia realiza entrega de títulos de cidadania nesta quinta-feira », sur Assemblée législative de l'État du Mato Grosso,
  11. (en) « 2002 Award – Technological innovation for developing countries », Altran Foundation For Innovation [4]

Liens externes[modifier | modifier le code]

{{Portail|Agriculture|Environnement}} {{DEFAULTSORT:Reinaud, Guy}} [[Catégorie:Élève de l'École centrale Paris]] [[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]] [[Catégorie:Membre de la Royal Geographical Society]]