Utilisateur:NiBlanc/Brouillon

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Élection présidentielle française de 2027
(1er tour)
(2d tour)
Type d’élection Élection présidentielle
Scrutin uninominal majoritaire à deux tours
Participation
65,42 %
Edouard Philippe – Ho
Voix au 1er tour 6 453 865
29,85 %
en augmentation 29,9
Voix au 2e tour 12 937 492
48,9 %
François Ruffin – NUPES
Voix au 1er tour 4 138 439
26,23 %
en augmentation 26,2
Voix au 2e tour 10 437 289
51,1 %
Marine Le Pen – RN
Voix au 1er tour 7 712 520
24,45 %
en augmentation 1,3
Eric Zemmour – REC
Voix au 1er tour 2 485 226
7,45 %
Laurent Wauquiez – LR
Voix au 1er tour 543 000
3,54 %
Anasse Kazib – RP
Voix au 1er tour 342 000
2,67 %
Laurent Fabius – LF
Voix au 1er tour 336 493
2,52 %
Nathalie Arthaud – LO
Voix au 1er tour 143 542
1,27 %
Résultats du premier tour par département
Carte
Résultats du second tour par département
Diagramme
Président de la République
Sortant Élu
Emmanuel Macron
LREM
François Ruffin
NUPES


La voirie vicinale regroupe un ensemble de voies existantes sur le territoire français de 1792 à 1959. Elle se divise en trois classes, les chemins de grande communication, les chemins d'intérêts communs et la voirie vicinale ordinaire. Les chemins vicinaux se situent dans la hiérarchie de la voirie entre les routes départementales et la voirie communale (routes communales, chemins ruraux classés et non classés).

Création de la voirie vicinale[modifier | modifier le code]

La voirie vicinale est créée par décret en 1792. De cette date à 1836, plusieurs textes tentent, en vain, de lui donner un encadrement financier.

La loi de 1824 notamment cherche à mettre en place une prestation en nature gérée par les communes. Celle-ci, mal employée, n’aboutis pas aux résultats escomptés.

La loi de 1836[modifier | modifier le code]

La mise en place de cette nouvelle voirie débute réellement en 1836. Cette loi dote les préfectures de compétences élargies pour contrôler le financement par les mairies des chemins. Elle débloque également des fonds départementaux afin d'assurer le financement des principaux chemins. Ceux-ci sont alors nommés chemins de grande communication. Sur le reste du réseau, les autres sont appelés chemins vicinaux ordinaires. Sous le second Empire sont créés les chemins d'intérêt communs. Relativement similaires aux chemins de grande communication, ces derniers ne bénéficies en revanche pas forcément des fonds préfectoraux.


En 1871, avec l'avènement de la troisième république, les compétences des préfectures passent aux conseils généraux nouvellement élus.

Le décret-loi de 1938[modifier | modifier le code]

L'entre-deux-Guerre marque une période de désorganisation pour la voirie locale. Les différentes classes créées au XIXe siècle apparaissent désuètes, les chemins de grande communication et d'intérêts communs étant alors entièrement financés par les départements. D'un autre côté, l'usage des routes départementales par des automobilistes augmente. Face aux coûts engendrés par l'asphaltisation, la majorité des axes sont requalifiés en routes nationales en 1930. Les tronçons restant, s'étendent alors sur 18 250 kilomètres. Enfin, la guerre a désorganisé l'entretien des voies et les difficultés financières des départements limitent les capacités de réparation

Durant la pèriode qui sépare la sortie de guerre à 1938, les ingénieurs des ponts-et-chaussées font pression sur le gouvernement pour récupérer l'entretien de ces chemins. Mais le ministre de l'intérieur [...] tranche finalement pour un maintien des services vicinaux, plus dépendant du ministère cependant. Les chemins départementaux sont créés, regroupant les chemins d'intérêt commun, de grande communication ainsi que les routes départementales. Les départements en deviennent les seuls responsables. Les chemins vicinaux ordinaires passent eux, entièrement sous la compétence des communes?

La voirie vicinale après 1938[modifier | modifier le code]

Sous le gouvernement de Vichy, les services vicinaux sont largement étatisé. La décision n'est pas remise en cause à la sortie de la guerre et il faut attendre les premières lois de décentralisation pour que le réseau départemental redevienne une compétence territoriale.

Les chemins vicinaux ordinaires continuent eux d'exister de fait jusqu'en 1959. A cette date, ils sont rattachés à la voirie communale.

biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Claude Thening, L'administration des routes et le pouvoir départemental, vie et mort de la vicinalité, Editions Cujas, 1980