Utilisateur:Montchenu/Brouillon

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Ginette Daleu, née le 23 septembre 1977 et morte le 9 novembre 2018, est une artiste plasticienne camerounaise.

Formation[modifier | modifier le code]

Ginette Flore Daleu est née à Metet au Cameroun. Elle choisit une carrière artistique contre la volonté de sa famille[1] ; elle effectue ses études à l'Institut de formation artistique de Mbalmayo au Cameroun[2] dont elle sort diplômée en 2000[3], puis à la Libera Accademia di Belle Arti à Brescia en Italie[4].

Carrière artistique[modifier | modifier le code]

En 2006, Ginette Daleu participe au projet Exit Tour organisé par le centre d'art camerounais ArtBakery, voyage d'un collectif d'artistes partis de Douala au Cameroun pour rejoindre la manifestation artistique Dak'art au Sénégal, en s'interrogeant lors de rencontres avec des artistes et des étudiants sur les moyens d'encourager l'éducation artistique au Cameroun[5].

Suite à cette expérience, le travail avec et au sein de communautés devient une partie importante de la pratique artistique de Daleu[6], qui cherche à explorer l'esthétique de lieux imparfaits[2] en dessinant directement sur les murs de ces espaces[7] ou en photographiant « les murs malades de Bessengue, quartier précaire de Douala, comme pour exorciser ses propres angoisses » dans une série intitulée Les introuvables ; elle magnifie ainsi les abris de fortune faits de divers matériaux[8] ; collage et photographie deviennent les caractéristiques majeures de sa pratique artistique[2].

Expositions personnelles et de groupe[modifier | modifier le code]

  • Exposition Ginette Flore Daleu – Bessengue: la materia racconta, Saronno, Museo Giuseppe Gianetti, 18 avril - 10 mai 2009.
  • Résidence, Amsterdam Rijksakademie à Amsterdam.
  • Galerie Desing Hotel, Bonn, 7-21 décembre 2012.
  • Cameroun, une vision contemporaine, Acte IV, Yaoundé, hôtel Hilton, 2014[1].
  • Biennale Rencontres d’arts visuels de Yaoundé (RAVY), 2014[9]
  • Exposition Making Douala 2007-2017, Ausstellungsraum Klingental, Bâle, 25 juin - 9 juillet 2017.
  • Midnight festival of video art, Berlin, 2018. Elle s'associe à la peintre Antje Majewski pour une installation Le Trône, où vidéo et peinture explorent l'héritage colonial allemand au Cameroun[10].

Ginette Daleu meurt à son domicile au Sénégal le 9 novembre 2018, des suites d'une maladie.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Lionel Manga, « Cameroun, une vision contemporaine IV. Catalogue d'exposition », sur Banque mondiale, .
  2. a b et c (en) Annette Schemmel, Visual arts in Cameroon : a genealogy of non-formal training, 1976-2014, Mankon, Langaa Research & Publishing CIG, 2015, p. 221.
  3. (de) Klaus-Peter Berndt, « Künstlerporträt Sieben - Africa Contemporary Art Gabah », sur Africa Contemporary Art Gabah.
  4. David Tchidjé, « Une âme artistique reste alors que s’en va Ginette Flore Daleu », sur Frad'Art, .
  5. (en) Amet, « Looking back on the Exit Tour 2006. An Epic Art Journey through West Africa », sur Contemporary And, .
  6. (en) Silvia Forni et Dominique Malaquais, « Village Matters, City Works: Ideas, Technologies, and Dialogues in the Work of Hervé Youmbi », Critical Interventions, vol. 12, no 3,‎ , p. 294–305 (ISSN 1930-1944, DOI 10.1080/19301944.2018.1532380, lire en ligne).
  7. « Ginette Daleu », sur urbanscénos, .
  8. Érika Nimis, « Douala à ciel ouvert / Douala under an Open Sky », dans Ciel variable, n° 101, 2015, p. 64-71 En ligne.
  9. Valentin Torrens, . (2015). « Cameroun – RAVY 2014. Rencontres d’arts visuels de Yaoundé » dans Inter. At actuel, n° 119, p. 56–58 En ligne.
  10. (en) « Le Trône (The Throne), 2019 », sur Antje Majewski, .













Jean Dardel, en italien Giovanni Dardel ou Giovanni Dardelli, est un religieux franciscain français, membre de l'ordre des Frères mineurs (OFM), né à Étampes, évêque de l'ancien diocèse italien de Tortiboli en Apulie dans la seconde moitié du XIVe siècle ; secrétaire du roi Léon VI d'Arménie, il est l'auteur d'une Chronique d'Arménie en français, dont l'unique manuscrit connu est conservé à la bibliothèque municipale de Dole.

Biographie et œuvre[modifier | modifier le code]

Jean Dardel est né à Étampes, près de Paris ; il entre dans l'ordre franciscain au milieu du XIVe siècle. Au plus tôt en 1375, il effectue un pèlerinage à Jérusalem et au mont Sinaï ; au Caire, il a trouvé le malheureux Lion, dernier roi d'Arménie ( Cilicie ), qui après un siège de neuf mois dans la forteresse de Gaban a été fait prisonnier par l'émir d' Alep et amené à Jérusalem: et de là envoyé avec son famille, au Caire (juillet 1375). [1]

Au Caire, Dardel a accepté l'invitation du monarque emprisonné à agir en tant que conseiller, confesseur et secrétaire. Avec Dardel était un compagnon nommé frère Anthony da Monopoli. Dardel a vu le roi fréquemment et a dit la messe avant lui, un privilège facilement obtenu du sultan . Il est resté au Caire jusqu'en 1379 et, comme il nous le dit, il a écrit certaines des lettres que le roi a envoyées en Europe pour lui procurer sa liberté. Finalement, le roi Léon lui confia son sceau royal et ses lettres de créance, et l'envoya comme ambassadeur auprès du roi Pierre IV d'Aragon et, à défaut de succès avec lui, à tous les autres rois de la chrétienté pour obtenir sa liberté. Dardel et son compagnon, frère Anthony, sont partis du Caire le 11 septembre 1379 et ont atteint Barcelonele 1er mars 1380. Après avoir parcouru plus de la moitié de l'Europe, il réussit à peine à inciter le roi d'Aragon à envoyer une ambassade avec des cadeaux au sultan. Sous la direction du pèlerin Gian-Alfonso di Loric, avec le soutien du roi Jean Ier de Castille , la libération du roi Léon est ainsi assurée et il arrive à Venise le 12 décembre 1382. Il part pour la France, y rend hommage à Clément VII (l' antipape ), puis se rendit en Espagne où le roi de Castille le reçut royalement. [1]

Clément VII a nommé Dardel évêque de Tortiboli dans le royaume de Naples le 11 avril 1383, en récompense de ses travaux au nom du roi arménien. Il a laissé une Chronique d'Arménie , longtemps inconnue des orientalistes . Il a été découvert par le chanoine Ulysse Robert, qui a découvert le manuscrit à la Bibliothèque de Dole en France, et il a été publié au tournant du XXe siècle par l'Institut des belles lettres de France dans le deuxième volume du Recueil des Historiens des Croisades

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ulysse Robert, « La Chronique d'Arménie de Jean Dardel, évêque de Tortiboli », dans Archives de l'Orient Latin, Paris, 1884, tome II, p. 1-15 Lire en ligne.


Évrard d'Orléans, né vers 1292 et mort en 1357, est un artiste français, sculpteur, peintre et architecte.

Il travaille pour la cour de France, ainsi que pour la cathédrale de Langres. Un retable aujourd'hui disparu, réalisé vers 1340 et offert à l'abbaye de Maubuisson par la reine de france Jeanne d'Évreux, lui est attribué[1]. ; il en reste un petit groupe sculpté, Ange portant deux burettes, conservé à Paris au Musée du Louvre[2],[3].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Françoise Baron, « Le maître-autel de l'abbaye de Maubuisson au XIVe siècle », dans Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1971, p. 538-541
  2. Michel Michel et Michèle Beaulieu, Description raisonnée des sculptures du musée du Louvre. Tome 1 : Moyen Age, Paris, 1950, p. 134-135.
  3. « Ange portant deux burettes », sur Musée du Louvre.

Liens externes[modifier | modifier le code]

{{CLEDETRI:Évrard d'Orléans}} {{Portail|Moyen Âge|France}} [[Catégorie:Sculpteur français]] [[Catégorie:Œuvre médiévale française]]




Références[modifier | modifier le code]


« Benjamin Hederich », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Administration du grand dictionnaire universel, 15 vol., 1863-1890 [détail des éditions].

« <texte alternatif> », base Léonore, ministère français de la Culture

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COPUOS

(† ). († ).

Drapeau de la France Drapeau des États-Unis


Patronyme[modifier | modifier le code]


Zoologie[modifier | modifier le code]

  • Selenops cocheleti, espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Selenopidae, nommée en l'honneur de Lurent Cochelet.

Botanique[modifier | modifier le code]

  • Cochelet ou Mélampyre des prés (Melampyrum pratense), plante herbacée annuelle de la famille des Orobanchacées.

Linguistique[modifier | modifier le code]


Toponymes[modifier | modifier le code]

Allemagne[modifier | modifier le code]

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Patronyme[modifier | modifier le code]

Toponymes[modifier | modifier le code]

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Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
Références
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  1. REDIRECTIONPage de destination

[n 1] [2]. [2]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. xxx
Références
  1. Einstein, Podolsky et Rosen 1935, p. 779.
  2. a et b *** .