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Moi[modifier | modifier le code]

J'habite l'arrondissement de Ville-Marie dans la métropole de Montréal, ville située sur l'île du même nom, île que l'on peut découvrir en navigant sur les eaux du fleuve St-Laurent, fleuve qui est l'artère grandiose de ma terre natale, la Québécoisie.

Je suis un informaticien de formation. Je m'intéresse particulièrement au logiciel libre que j'ai adopté parce qu'il est compatible avec ma vision de ce que devraient être les rapports sociaux dans la production et la distribution des logiciels et aussi parce que je reconnais une grande valeur au libre partage des connaissances dans la communauté mondiale.

Sur le plan philosophique, j'en suis encore à m'autoproclamer libre penseur et humaniste en attendant que l'on me démontre, de façon convaincante, que je fais erreur en voulant chercher la vérité par moi-même et avec les autres, au moyen de la faible raison humaine.

Je fais encore quelques fausses notes au violon, mais j'adore en jouer et je n'abandonnerai pas!

Je fais aussi beaucoup trop de fautes d'orthographe en français et je m'en excuse auprès de ceux qe cela offense. Merci de corriger derrière moi! ;-)

Ma patrie[modifier | modifier le code]

Malheureusement, plus de quatre siècles après sa genèse, ma belle patrie n'est toujours pas complètement libre au niveau politique, alors il est fort possible que vous ne la connaissiez que sous la désignation illégitime mais officielle de Province of Quebec.

Ladite province est historiquement une ancienne colonie française tombée, en septembre 1760, aux mains des aristocraties de naissance et d'argent de l'Angleterre. En vertu des Articles de capitulation signées à Montréal, un certain nombre de droits de propriété, de religion et de gouvernement furent garantis aux Canadiens. Le régime de guerre, qui dura quelque 3 ans, donna lieu à de nombreuses et flagrantes injustices comme il en a souvent dans de telles situations.

La cession de mon pays, par le Roi de France Louis XV au Roi d'Angleterre George III est enregistrée dans le Traité de paris, signé le 10 février 1763. Tout comme cela avait été le cas pour les Acadiens lors de la cession de l'Acadie par le Traités d'Utrecht de 1713, les Canadiens devinrent de plein droit, sujets britanniques. De 1763 à 1774, le gouvernement britannique donna tous les signes qu'il n'avait pas l'intention de respecter le droit des gens, ni les droits reconnus aux Canadiens dans les Articles de capitulation, ni leurs droits de nouveaux sujets britanniques, et que sa politique serait plutôt semblable à celle indiquée par Nicolas Machiavel dans le Le Prince, chapitre 3.

Fort heureusement pour les Canadiens d'alors et les Québécois d'aujourd'hui, des événements majeurs dans l'histoire de l'Amérique vinrent changer le rapport de force entre le peuple conquis et le peuple conquérant. Ruiné, tout comme la France, par la Guerre de Sept Ans, l'Angleterre doit renflouer les coffres de l'État. Le Parlement britannique adopte des lois autorisant la taxation de certains produits vendus sur les marchés de ses colonies américaines. « No taxation without representation » répondent les citoyens de plusieurs colonies qui refusent d'être taxé par un parlement à l'intérieur duquel ils ne sont pas représentés. La tension monte entre le pouvoir métropolitain et les colonies américaines et plusieurs conflits majeurs éclatant entre 1772 et 1775 annoncent la guerre.

C'est dans ce contexte et durant une période fort agité que le Parlement britannique adopte le Quebec Act 1774, qui confirma certains des droits que violait ouvertement le gouvernement colonial depuis 1763, mais resta muet sur l'importante question du droit qu'avait les Canadiens de jouir des avantages d'un gouvernement constitutionnel à l'anglaise, c'est à dire un système parlementaire à l'intérieur duquel l'assemblée de représentation élective contrôle les revenus et les dépenses du gouvernement. Une des parties les plus occultées de l'histoire de ma patrie est le combat mené par bon nombre de patriotes et débuté dès après la signature du Traité de Paris de 1763, pour que revienne au pays le gouvernement et la justice civile. L'insatisfaction des hommes éclairés face à la constitution de 1774 est pourtant bien visible à qui ne refuse pas de la voir. Pendant longtemps, on a enseigné que seuls les marchands anglais de Québec et de Montréal désiraient l'implantation d'un parlement comprenant une chambre élective. Mais voilà, peu de temps après l'adoption de la loi de 1774, la guerre d'indépendance américaine éclate. L'héritage du despotisme militaire que l'on tentait de chasser depuis 1763 revient au galop. Le gouvernement trop civil de Guy Carleton est remplacer par celui du guerrier Frederic Haldimand, chef des troupes mercenaires suisses allemandes envoyées par le Roi de la Grande-Bretagne pour écraser les armées du Congrès et les milices des 13 colonies. L'histoire a voulu que parmi les personnes séquestrées par le gouverneur-soldat Haldimand durant la période de son régime militaire se trouve Pierre du Calvet, qui n'apprécia pas particulièrement le refus de connaître les causes de son incarcération.

Les Jean de Lisle, notaire, Jean-Baptiste-Amable Adhémar, avocat, Pierre du Calvet, juge de paix, Fleury Mesplet, imprimeur et consort, toutes ces personnes qui s'étaient le plus illustrés au court du combat politique contre la constitution de 1774 sont les mêmes qui, après la fin de la guerre, reprennent de plus belles, bien plus déterminés encore, après les ravages de 1775-1783, à chasser le despotisme de leur pays de naissance ou d'adoption une fois pour toute.

(...)

Puis annexée, manu militari, à la nouvelle province britannique voisine en 1840, et finalement inféodée, en 1867, au Dominion of Canada, entité politique nouvelle issue d'une union pseudo-fédérale des colonies britanniques de l'Amérique du Nord. En 1931, par le Statut de Westminster, le Dominion britannique de l'Amérique du Nord a obtenu son indépendance du Royaume-Uni et, par le fait même, court-circuité le processus normal de décolonisation de mon pays pour lui substituer un processus de néocolonialisme, celui-là, comble de malheur, en partie financé par mes propres taxes!

Citations que j'aime bien pour une raison ou une autre[modifier | modifier le code]

  • « La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir. » - Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet (1743-1794), dans Discours sur les conventions nationales, avril 1791
  • « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui libère. » - Henri Lacordaire (1802-1861), 52e Conférence de Notre-Dame, 1848.
  • « La logique qui peut seule donner la certitude est l'instrument de la démonstration : l'intuition est l'instrument de l'invention » - Henri Poincaré (1854-1912) dans La Valeur de la Science, 1905

Maximes de mon cru[modifier | modifier le code]

  • « Méfiez-vous bien de celui qui a et le temps et l'audace d'inventer des maximes. »
  • « L'encyclopédie vraiment utile est celle qui nous montre autant ce nous savons que ce qui nous échappe encore. »
  • « Le Créateur, dans Son infini conséquence, a donné à l'homme des jambes pour courrir le gibier, des mains pour tailler la pierre de la lance, des mots pour coordonner la chasse, un peu d'intelligence pour qu'il se défende dans un monde hostile et finalement une conscience pour le tourmenter chaque jour et rendre sa vie impossible. »