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Étienne Grandjean
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Étienne Grandjean en 2017.
Informations générales
Activité principale musicien, compositeur, chanteur
Genre musical Musique bretonne, chanson française, folk
Instruments accordéon diatonique
Années actives depuis 1975
Labels Coop Breizh
Influences musique traditionnelle, jazz
Site officiel site officiel

Étienne Grandjean est un auteur-compositeur-interprète et musicien français né le 7 septembre 1959 à Fontainebleau. Il est reconnu comme un des artisans du renouveau de l'accordéon en Bretagne[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Étienne Grandjean commence l’accordéon diatonique et le violon en 1975, aux côtés de son ami Pierrick Lemou qui lui se met au violon. Autodidacte, c'est au contact d’anciens musiciens routiniers qu’il parfait son apprentissage[2].

Avec Mikaël Yaouank et Djiboudjep au festival interceltique de Lorient 2016.

La première partie de son histoire le voit évoluer pendant une quinzaine d’années dans la musique traditionnelle bretonne du pays gallo avec La Mirlitantouille (de 1978 à 1981), les chants de marins avec Djiboudjep (de 1980 à 1985)[3] et différents groupes de musique bretonne dont Pennoù Skoulm (de 1983 à 1988), Archetype[4], l’Ensemble Gwenva avec Pierrick Lemou, Jean Baron et Christian Anneix,[5]. Pendant trois années, il sillonne l'Europe et le Canada en tant qu'ambassadeur de la musique bretonne[4]. Avec le saxophoniste Jean-Louis Le Vallégant, qui enregistre sur son premier album en 1987[6], il monte un duo et un spectacle, Caresses d'anches[7]. Il obtient en 1995 le diplôme d'Etat en option instruments traditionnels[5].

Puis, sa passion pour le petit cirque d’antan, la fête foraine ou le cabaret et sa rencontre avec François Hadji-Lazaro lui donne une envie de prendre des chemins détournés et l’amène à s’ouvrir à d’autres horizons. Il se met à écrire et interpréter des chansons, créer des spectacles, composer pour la télévision, la danse contemporaine (avec Joseph Russillo à Paris[3], Cartes Postales de Daniel Agesilas[4]), le théâtre ou des ciné-concerts.

De nombreux autres projets voient le jour dont La Belle Société (de 1990 à 2000), spectacle d’humour musical qui pendant dix années tournera en France (Paris, Bataclan)[8],[9] et à l’international. Avec le saxophoniste Vincent Burlot et le guitariste Job Defernez il enregistre deux albums, dont Parade en 1998[10].

Étienne Grandjean est également directeur artistique d’évènements dont le festival d’accordéon Le Grand Soufflet, qu'il créé en 1996 et pour lequel il reçoit le prix « Gus Viseur » à deux reprises (2006[11] et 2019[12]). Il monte le cabaret new burlesque Porte-jarretelles & Piano à bretelles, mis en scène en 2011 avec l'accordéoniste d'origine new-yorkaise Jasmine Vegas. Cette revue de performances excentriques est à affiche de L'Alhambra à Paris pendant deux ans[13].

Une quinzaine de disques ponctue ses expériences et des tournées, dont certaines régulières au Québec où il a acquis une certaine réputation[14] (depuis ses débuts avec La Mirlitantouille à 18 ans)[15]. A partir de 2003, il se produit en solo avec le « Journal des rêves »[16], qui donne lieu à un album de chansons en 2005[17].

Il partage la scène avec différents artistes ou intervient sur les albums de Didier Squiban, Pascal Comelade, Fairport Convention, Jean-Claude Dreyfus, Jean Corti, Malicorne, Baron/Anneix, La Banda Osiris, Nilda Fernandez, Riccardi Tesi, Caroline Loeb, Tri Yann, Alan Simon...

Dans les années 2000, il participe aux spectacles des Épis noirs, mêlant chanson et théâtre[18]. En 2015, avec l'accordéoniste Lionel Suarez, Régis Gizavo et René Lacaille, il rend hommage à Nougaro au festival Rio Loco[19]. A partir de 2014, il forme un duo avec le guitariste Soïg Sibéril, avec qui il jouait dans Pennoù Skoulm[20]. Ils se produisent au festival Grand Soufflet en 2015[21] et sortent un album produit par le label de Tri Yann en juin 2016[22].

Discographie[modifier | modifier le code]

Participations[modifier | modifier le code]

  • 1980 : La Mirlitantouille
  • 1982 : Accordéon diatonique en Haute Bretagne (rééd. 2001 Keltia musique)
  • 1983 : DjiboudjepChants de marins ‎
  • 1986 : Gwenva - Musiques traditionnelles de Bretagne (Keltia Musique)
  • 1990 : Accordéons diatoniques en Bretagne (Keltia Musique)
  • 1994 : Gwenva -  Le Paradis des Celtes ‎(Auvidis)
  • 1994 : Djiboudjep - 22 sailors songs and melodies
  • 1994 : Pennoù SkoulmFest-Noz ‎
  • 1995 : La Mirlitantouille -  1975-1980 ‎
  • 1995 : Tri YannPortraits (Sony)
  • 1996 : Contes et chansons de Bretagne - avec Alain Le Goff, Mariannig Larc'hantec, Pierrick Lemou (Sony)
  • 1997 : Horizons Celtiques
  • 1998 : L'éventail sonore (compilation)
  • 1998 : Une p'tite histoire d'accordéon diatonique (Musidisc)
  • 2000 : Bretagne éternelle (Sony)
  • 2002 : Bretagne - Thalassa Collection (Sony)
  • 2004 : Pascal ComeladeLa Filosofia Del Plat Combinat
  • 2010 : Alan SimonAnne de Bretagne (Live au château des Ducs de Bretagne)
  • 2010 : Philippe Marlu -  Méfiez-vous des petites filles

Publications[modifier | modifier le code]

Sous le pseudonyme Tito Bingo[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Biographie et actualités de Etienne Grandjean », sur www.franceinter.fr (consulté le )
  2. « Duo Etienne Grandjean et Soïg Sibéril », sur Big Bravo Spectacles (consulté le )
  3. a et b Bouthillier 1988, p. 9
  4. a b et c « Etienne Grandjean Biographie », sur www.gwerz.com (consulté le )
  5. a et b « Que sont-ils devenus ? », sur Le Telegramme, (consulté le )
  6. Patrick Malrieu, « Etienne Grandjean (Accordéon diatonique) », Musique bretonne, no 78,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  7. Bouthillier 1988, p. 11
  8. « ETIENNE GRANDJEAN ET LA BELLE SOCIÉTÉ JEUDI AU BATACLAN », sur Le Telegramme, (consulté le )
  9. « Des dimanches bercés par l'accordéon », sur leparisien.fr, (consulté le )
  10. Véronique Mortaigne, « LA BELLE SOCIÉTÉ Parade », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Pierre-Henri Allain, « Soufflet nouveau sur l'Ille-et-Vilaine - Libération », sur next.liberation.fr, (consulté le )
  12. Fabienne Richard, « PORTRAIT. Festival du Grand Soufflet : Étienne Grandjean, l’homme qui a déringardisé l’accordéon », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  13. « Bientôt du néoburlesque et de la trap musique », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  14. Jean-Luc Poussier, « Portrait. Étienne Grandjean, l'accordéon au cœur. », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  15. Bouthillier 1988, p. 8
  16. « Etienne Grandjean ou le rêve fellinien », sur Le Telegramme, (consulté le )
  17. « Etienne Grandjean « Journal des rêves » », sur Le Telegramme, (consulté le )
  18. BERTRAND DICALE, « Un prodige comique », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  19. Patrick Labesse, « Au Rio Loco, « tout part un peu de Nougaro » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « Le Bathyscaphe. Étienne Grandjean et Soïg Sibéril en concert vendredi », sur Le Telegramme, (consulté le )
  21. « Le festival attire les foules pour ses 20 ans », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  22. « Etienne GRANDJEAN et Soîg SIBERIL : La Tempête », sur culture.celtie.free.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Robert Bouthillier, « Entrevue. Etienne Grandjean : dix ans de carrière », Musique bretonne, no 81,‎ , p. 7-12 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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