Utilisateur:Louis-garden/Protoencours1
- → N'hésitez pas à publier sur le brouillon un texte inachevé et à le modifier autant que vous le souhaitez.
- → Pour enregistrer vos modifications au brouillon, il est nécessaire de cliquer sur le bouton bleu : « Publier les modifications ». Il n'y a pas d'enregistrement automatique.
Si votre but est de publier un nouvel article, votre brouillon doit respecter les points suivants :
- Respectez le droit d'auteur en créant un texte spécialement pour Wikipédia en français (pas de copier-coller venu d'ailleurs).
- Indiquez les éléments démontrant la notoriété du sujet (aide).
- Liez chaque fait présenté à une source de qualité (quelles sources – comment les insérer).
- Utilisez un ton neutre, qui ne soit ni orienté ni publicitaire (aide).
- Veillez également à structurer votre article, de manière à ce qu'il soit conforme aux autres pages de l'encyclopédie (structurer – mettre en page).
- → Si ces points sont respectés, pour transformer votre brouillon en article, utilisez le bouton « publier le brouillon » en haut à droite. Votre brouillon sera alors transféré dans l'espace encyclopédique.
Christ de douleur[modifier | modifier le code]
Le Christ de douleur ou Christ représenté en Homme de douleurs [1] est une représentation de l'iconographie chrétienne du Christ au moment de sa Résurrection.
Origine du thème[modifier | modifier le code]
La représentation qui est à l'origine de ce thème est développée à partir de l'image de l'épitaphios byzantin (VIIIe siècle), une icône byzantine en mosaïque réputée miraculeuse sous le nom de Imago Pietatis, une image de dévotion qui elle parvient en Occident vers le XIIIe siècle où elle est reprise en sculpture, en peinture et en enluminure dans les manuscrits.
Attributs[modifier | modifier le code]
Le Christ mort est représenté debout, ressuscité, sortant de la cuve du sarcophage de son tombeau, et seul le haut de son corps est visible : buste et mains stigmatisées, blessure au flanc droit, couronne d'épines sur la tête, le plus souvent bras croisés sur l'abdomen, portant le périzonium.
Auréolé il peut être entouré de figures saintes (assistant anachroniquement à la Résurrection, comme saint Jean-Baptiste mort en ce temps) ou célestes (anges, le soutenant ou non), la croix de la Crucifixion peut apparaître en fond centrée sur sa tête, avec ou non en présence des Arma Christi.
Il peut porter une tunique rouge reposant sur ses épaules.
Cette représentation existe en peinture et enluminure, en sculpture. Certaines représentations picturales sont des éléments de polyptyque, surmontant les autres panneaux (Jacopo Bellini, triptyque de la Vierge).
Précisions iconographiques[modifier | modifier le code]
On ne le confondra pas avec :
- Le Christ aux plaies ou Christ mort soutenu par deux anges, très similaire mais apparu plus récemment (XVe siècle, la représentation accentuée sur les cinq plaies du Christ n'est pas seulement en buste et un paysage est souvent présent (Andrea del Castagno).
- Le Christ de pitié, une des figures du Christ souffrant avant sa mort pendant le chemin de croix.
- Le Christ aux outrages, portant des attributs de roi avec des soldats se moquant de lui, pendant sa condamnation.
- Le Christ au sarcophage mort mais ressuscité triomphant, entouré des soldats endormis et de détails nombreux rappelant le sommet du Golgotha ou d'un paysage symbolique (entre la Vie et la Mort (Piero della Francesca).
Peintres usant de cette iconographie[modifier | modifier le code]
- Pietro Lorenzetti (vers 1330), tempera sur panneau de bois, 32 × 52 cm, Musée Lindenau, Altenbourg
- Benedetto Rusconi, musée Correr, Venise
- Miniature dans Les Très Belles Heures de Notre-Dame, BNF (NAL 3093, f.84r)
- Peinture dans l'église de Brou.
- Luca Antonio Busati, attribution.
- Lorenzo Monaco (vers 1415), collection particulière.
- Carlo Crivelli (1468), Massa Fermana.
- Niccoló Gerini, fresque de l'église Santa Felicita, Florence.
- Giovanni Bellini (1460), museo Poldi Pezzoli, Milan.
- Jacopo Bellini, haut cintré du Triptyque de la Vierge, Gallerie dell'Academia, Venise
- ...
Notes et références[modifier | modifier le code]
- base Joconde
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Un seul exemple dans la base Joconde
- G. Schiller, Iconography of Christian Art, Vol. II, 1972 (traduction de l'allemand), Lund Humphries, Londres, figures 471 à 475 (ISBN 0-85331-324-5)
Liens externes[modifier | modifier le code]
Autres projets|Commons=Category:Man of Sorrows}} portail|Peinture|Christianisme|Arts}} Catégorie:Représentation artistique de Jésus Christ]]