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Utilisateur:Lili757/Brouillon

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Écrivain, scénariste-réalisateur-producteur de films, responsable associatif.

Biographie[modifier | modifier le code]

Olivier Delahaye est né le 15 décembre 1955 à Paris.
Il a fait sa scolarité à Paris, de la 6e à la Terminale à Franklin, puis 4 années de droit (à Paris X puis Paris II) et concomitamment 3 années d'Histoire de l'Art et 2 années de Philosophie (Paris IV). Il suit « en douce » les cours d'Eric Rohmer qui enseigne à l'étage du dessous à Paris I et lâche sa maîtrise d'Histoire de l'Art car il s'intéresse au cinéma. En 1978 il écrit un court-métrage, Cœur de Pierre, qu'il présente à François Truffaut qui l'encourage, puis à Jean-Pierre Léaud qui accepte de jouer le rôle principal. Faute de moyens le film deviendra un clip sur les statues de femmes nues dans Paris avec Paname de Léo Ferré comme bande-son. Le film est acheté en 1980 par Jean-Luc Monterosso pour Paris Cinéma.
Olivier Delahaye fait l'apprentissage du cinéma sur le tas : Coco la Fleur, candidat (stagiaire à la mise en scène et perchman, puis assistant monteur), et en 1980 Chap'la (1er assistant caméra) longs-métrages réalisés par Christian Lara.
Le hasard le fait entrer dans la production de films publicitaires où il occupe différents postes. Il crée en 1986 sa société de production, PLANETE Films qui deviendra PLANETE SPOTS lorsqu'il s'associera avec Spots Films, la société de Barry Myers, et qui fermera ses portes en 1999.
En 2001 Olivier Delahaye crée une autre structure de production, ODELION, tournée vers le long métrage et le documentaire au sein de laquelle il commence à réaliser des films.
En 2006 il commence à publier.
En 2016 il crée, avec Danièle Sallenave et Ayse Basçavusoglu, l'association SILENCE, ON LIT ! qui se donne pour but de lutter contre l'omniprésence des écrans, contre les inégalités dues à l'absence d'accès à la culture, et contre l'illettrisme, ce en remettant les livres et la lecture au cœur de nos habitudes.
Il est marié à Oya Delahaye qui représente Sotheby's en Turquie, avec qui il a 2 enfants : Timur Delahaye et Nil Delahaye-Kiliç.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Le travail littéraire d'Olivier Delahaye est composé de romans, de récits, de scénarios qui sont marqués par ses voyages et ses rencontres avec des cultures différentes. Les thèmes récurrents de son œuvre sont l'ouverture sur l'ailleurs, la lutte contre les préjugés et les carcans culturels, religieux ou raciaux, et l'anti-conformisme, moins comme provocation que comme base de toute liberté intellectuelle.

2006 : Le Ventre lisse, roman, chez Galaade.

2009 : Soleils, scénario, qui deviendra un film tourné en 2012. Pendant la postproduction, il écrira un poème, A long walk to freedom, que chantera Barbara Hendricks pour le film

2014 : Le Ventre lisse, roman (nouvelle version), chez Héloïse d'Ormesson : Romain a treize ans et une obsession : découvrir ce qui se cache sous les jupes des filles. Ses parents, férocement conservateurs, tiennent à le maintenir dans l’ignorance et à préserver son innocence. Pourtant, l’interdit ne fait qu’attiser la curiosité de l’adolescent. De vaines tentatives en déconvenues, Romain n’apprend rien des femmes qu’il côtoie, jusqu’à sa rencontre avec Flore, une jeune musicienne aveugle qui le guidera sur le chemin de la sensualité.

2014 : Pierre Loti à Rochefort. Le temple d'une vie, récit Éditions Belin : La maison de Pierre Loti à Rochefort, c'est la traversée du miroir que représente cette façade austère dans une rue rectiligne de Rochefort, cette ville tracée au cordeau. C'est une revanche. Loti a effectivement racheté puis reconstruit la maison familiale dont ils avaient été dépossédés, pour en faire le réceptacle de ses rêves, de ses fantaisies et de sa nostalgie. C'est une quête spirituelle, avec une des premières mosquées de France, bien avant la Grande Mosquée de Paris.

2015 : 'Round Midnight... Express, récit, Éditions Turquoise : Un film peut-il agir comme un vaccin ? C’est le cas de Midnight Express, réalisé par Alan Parker en 1978, qui a vacciné des générations de spectateurs contre la Turquie, stigmatisant allègrement tout un peuple. Dans un voyage qui prend le film pour point de départ, présenté lors de sa sortie comme « une histoire vraie », mais chargé de clichés, de préjugés et de vieilles rancœurs, l’auteur remonte le cours des siècles sur les traces de la vision des Turcs développée par les Européens.

2017 : La Caméra de bois, roman adapté du film homonyme, Éditions Grandvaux : Prenez deux adolescents amis pour la vie qui découvrent un pistolet et une caméra et se voient ainsi proposer deux manières de conquérir le monde : la violence ou l’art. Ajoutez leur rencontre avec une jeune fille de leur âge, en conflit permanent avec ses parents, et sensible au charisme de l’un comme au charme de l’autre. Notez que les deux garçons sont noirs et viennent du township de Kayelitsha, un quartier pauvre de la banlieue du Cap, et que la jeune fille, blanche, vit dans un palais situé dans une zone résidentielle du Cap. Placez ces personnages sur la toile de fond de l’Afrique du Sud dix ans après la fin de l’apartheid et l’accession de Nelson Mandela au pouvoir. Et vous aurez une histoire qui se passe entre les ombres et les lumières de nos sociétés contemporaines. Sélectionné pour le Prix Maryse Condé 2018.

Producteur et réalisateur[modifier | modifier le code]

Olivier Delahaye a produit et réalisé des longs-métrages, des documentaires et des courts-métrages.

Producteur[modifier | modifier le code]

Courts-métrages[modifier | modifier le code]

Olivier Delahaye a produit et co-produit des courts-métrages, comme Une femme perdue de vue de Manuela Gourary (Prix de la Meilleure Œuvre de Fiction Clermont-Ferrand 1988), Flying Fish de Laurent Allaire, Babaï le Titan de Martin Fraudreau, La Dinde de Sam Garbarski , Sans transition d'Eric Sliman, Comment t'expliquer, mère de Hassan Zbib, Somnia, le voyage en Hypnopompia, d'Hélène Guetary, et une dizaine d'autres. Les films qu'il a produits ont obtenu de nombreuses récompenses.

Longs-métrages[modifier | modifier le code]

1998 : Un crisantemo estalla en cinco esquinas, long-métrage de Daniel Burman.

Avec sa société ODELION :
2003 : La Caméra de bois, long-métrage avec Jean-Pierre Cassel. Réalisé par N. Wa Luruli. Produit en 2003.
Un towship à proximité du Cap, que la fin de l'apartheid semble n'avoir pas touché. Deux gamins de 14 ans, Madiba et Sipho, jouent le long d'une voie de chemin de fer. Près d'un cadavre, ils découvrent un pistolet et une caméra vidéo. A Sipho le pistolet et à Madiba la caméra ; leurs destins sont scellés.
Le film a reçu de nombreuses récompenses : Ours de Cristal - Berlin 2004 Meilleur Film - Durban 2004 Trade Union Award - Emden 2004 Behind the Scene Award – Zuiden Emden 2004 Grand Prix du Jury - Rouen 2005 Prix des Jeunes - Genève 2005 Meilleure Photo - Paris 2004 Grand Prix - Montréal Vue d’Afrique 2004 Château d’Argent - Castellinaria 2004 Cheval de Bronze - Stockholm Junior 2004.


2008 : Nothing but the Truth, long métrage réalisé par John Kani, d’après sa pièce homonyme. Produit en 2008.
Le héros n'est pas toujours celui qu'on croit... Le réalisateur sud-africain John Kani dresse le portrait d'un homme meurtri par l'apartheid et mêle petite et grande histoires, en posant la question du pardon et de la reconnaissance. Etalon d’Argent de Yenenga Fespaco - Ouagadougou 2009, Prix de la Fepaci Fespaco - Ouagadougou 2009, Best African Film Milan - Festival del Cinema Africano Asia e America Latina, Prix Signis Milan - Festival del Cinema Africano Asia e America Latina, Meilleur Film - Ecrans Noirs de Yaoundé 2009.

Documentaires[modifier | modifier le code]

Avec sa société PLANETE SPOTS Olivier Delahaye a produit une demi-douzaine de documentaires, parmi lesquels Qui a peur des Tziganes Roumains, Vaudou Paris de Dominique Adt.

1999 : Les Voyageurs du temps, une cinquantaine de programmes courts sur les Inventions du XXe siècle, réalisés par Hélène Guétary, produit chez Moïra pour ARTE.

Avec sa société ODELION :
2006 : Creative Chaos, round one, documentaire réalisé par Hassan Zbib. Produit en 2008.
Un réalisateur libanais vivant à Paris revient dans son village natal du Sud-Liban au lendemain de la guerre de 2006. Dans ce film, écrit à la première personne comme un carnet de voyage, il va enregistrer les témoignages sur la reconstruction, la survie, mais aussi sur les cycles de la vie, du destin, de la religion, de la guerre, de la paix et de la récolte des olives. En compétition au Cinéma du Réel à Beaubourg en 2009, et au film du réel à NYON

Auteur-réalisateur[modifier | modifier le code]

2004 : Fabry–Gaucher-Pompe, films sur des maladies génétiques dénommées Maladies de Fabry, de Gaucher et de Pompe : commandés par le laboratoire Genzyme qui a développé des traitements de ces maladies.

2006 : Sur le monde à pas silencieux, film-essai sur le peintre François Bard : « Olivier Delahaye's beautiful short documentary film, Sur Le Monde À Pas Silencieux, follows artist François Bard through the French countryside, his studio, and on an intimate train ride... » Bertrand Delacroix Gallery.


2007 : Sotigui Visite Kirili..., film-essai : Sotigui Kouyaté visite l'exposition de Kirili à l’Orangerie des Tuileries et tisse des liens entre l’Afrique et l’art contemporain.


2012 : Soleils, long-métrage qu’il écrit, produit, et coréalise avec Dani Kouyaté en 2012-2013. Avec Binda Ngazolo, Nina Melo, Rufus, Eric Berger, Issaka Sawadogo, Albert Delpy... et avec la participation de Barbara Hendricks et Fatoumata Diawara.
Il y a à la genèse de Soleils une interrogation qui sous-tend le propos du film. Alors que notre monde qui s’est mis au diapason des codes occidentaux se heurte aux problèmes que ce système a créés, nous cherchons des solutions à ces problèmes. L’Afrique a développé des outils qui concernent l’humanisme, la justice, le rapport à la nature, le vivre-ensemble etc. dont nous pourrions nous servir. Mais nous ne les considérons pas car nous en ignorons même l’existence. Pourquoi cet aveuglement ? C’est ce que Soleils explore.

Travail associatif : Silence, on lit ![modifier | modifier le code]

En février 2016 Olivier Delahaye crée l'association SILENCE, ON LIT ! avec Danièle Sallenave, de l'Académie Française, et Ayse Basçavusoglu, directrice du Lycée Tevfik Fikret d'Ankara.
L'objet de SILENCE, ON LIT ! est de lutter contre l'illettrisme, contre la fracture sociale, contre l'omniprésence des écrans, en remettant les livres et la lecture au cœur de nos habitudes, et ce en développant une pratique quotidienne de la lecture dès le plus jeune âge dans les établissements scolaires et ailleurs, partout dans le monde. L'association a créé le concept SOL ! et la méthodologie qui permet sa mise en oeuvre. Le quart d'heure de lecture de SILENCE, ON LIT ! est appliqué par des centaines d'établissements scolaires en France.

Producteur de films publicitaires et de clips[modifier | modifier le code]

Avec sa société de production PLANETE, Olivier Delahaye a produit entre 1986 et 1998 plusieurs dizaines de films publicitaires, pour Renault Clio, Swissair, Perrier, Opel, Ripolin, Audi, Fiat, Dior, Jacques Vabre, Timex, Peugeot,Citroen, Valentine, Axe, Bic, Nissan, Arcelik, Coca Cola, Barclays... : http://www.culturepub.fr/productions/planete-spots/
Il a travaillé avec les réalisateurs Barry Myers, Tarsem, Paul Mejer, Luc Besson, David et Raphael Vital-Durand, José Pinheiro, Didier Flamand, Olivier Venturini, Martin Fraudreau, Ricardo de Carvalho, Sam Garbarski, Hélène Guetary, Gilles Eliedit-Cosaque, Keith Rose, Jean-Paul Saulieu, Marc Sieger, Daniel Fauchon, Lionel GDB, Pascal Deux, Morten Sandtroen... pour les plus grandes agences de publicité françaises et étrangères.
Parmi ces films, notamment :

Liens externes[modifier | modifier le code]


Wikipedia

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