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Carlo Scarpa en 1954.

Carlo Scarpa, né le à Venise et mort le à Sendai, est un architecte et designer italien.

Après une formation de peintre, il travaille dès 1922 pour Vincenzo Rinaldo, en même temps qu'il passe son diplôme de dessinateur d’architecture. En 1927, il ouvre son propre bureau et réalise par la suite, de nombreux aménagements intérieurs en Vénétie. Parallèlement, il collabore avec plusieurs verreries de Murano et dessine de nombreux éléments de mobilier, tout en enseignant à l'Institut universitaire d'architecture de Venise. Pendant ces premières années, Scarpa conçoit régulièrement des expositions, notamment lors des Biennales de Venise, ce qui lui confère progressivement une certaine renommée en muséographie. Cette expérience lui permet d'accéder à des commande de plus en plus importantes, comme la transformation du musée Correr en 1952 et la Galleria Reggionale di Sicilia, l'année suivante.

En 1956, il entame la restauration du Castelvecchio de Vérone, son projet le plus important, qui l'occupera près d'une décennie. Il s'agit d'une transformation complète de ce château du XIVe siècle, où Carlo Scarpa travaille de nombreux thèmes qu'il a développés auparavant, et qui sont autant de caractéristiques de son oeuvre. Parallèlement, il réalise deux magasins pour les firmes Olivetti et Gavina, puis une autre restauration pour la fondation Querini-Stampalia. Pendant les années 1970, alors qu'il est recteur de la faculté d'architecture, il conçoit un ensemble d'aménagements destinés à accueillir la sépulture de la famille Brion, à San Vito d'Altivole. Il y est enterré en 1978, sous une stèle dessinée par son fils, Tobia.

Il a été particulièrement influencé par l'œuvre de Frank Lloyd Wright.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Carlo Alberto Scarpa, né à Venise le 2 juin 1906, est le fils d'Antonio Scarpa, instituteur, et d'Emma Novello[1], couturière[2]. Il a un frère, Luigi dit "Gigi"[3] et une sœur, Ida. Bien que Carlo soit l’aîné des trois enfants, il a quatre frères et sœurs plus âgés, nés d'une précédente union de son père : Cesare, Angelina, Giovanni et Maria[4]. Antonio, passionné d'art et de littérature s'est exercé à l'ébénisterie et à la sculpture dans ses jeunes années[4].

La famille Scarpa déménage à Vicence en 1908[1] ou 1909, lorsque Emma ouvre un atelier de couture dans la ville[4]. Vers huit ans, Carlo prend gout au dessin et commence à fréquenter les cours d'art de l'école technique Andrea Palladio[5]. Pendant cette période, il reproduit certains croquis de l'atelier de sa mère[4]. En février 1919, cette dernière décède et en avril, les Scarpa retournent à Venise[5],[1].

Études[modifier | modifier le code]

Le 28 novembre 1919, Carlo Scarpa s'inscrit pour entrer à la Regia Accademia di belle arti[5]. Il n'est admis que l'année suivante[1]. Pendant trois ans, il étudie principalement l'histoire et les arts graphiques pour devenir peintre[5]. De 1922 à 1926, Scarpa poursuit ses études afin d'obtenir un diplôme de dessin d'architecture. Il suit alors les cours de Guido Cirilli (it). De 1922 à 1924, tandis qu'il est étudiant, Scarpa travaille dans le bureau de l'architecte Vincenzo Rinaldo (it)[1]. Ce dernier lui confie la direction des travaux de plusieurs églises situées à Vincence, Oderzo, Venise et Udine[6].

En 1924-25, il dessine une extension pour la Villa Gioacchino Velluti à Dolo (Venise)[1]. Cette dépendance de 80m² constitue son premier projet personnel[6].

Débuts[modifier | modifier le code]

Lorsque Scarpa obtient son diplôme de dessin d'architecture en 1926, il devient l'assistant de Guido Cirilli à la Faculté d'architecture de Venise[1] et dans son atelier[5]. Parallèlement, il collabore avec Franco Pizzuto pour plusieurs projets situés à Fontaniva, dans la région de Padoue[1]. Un des maîtres d'ouvrage est alors Angelo Velo, un entrepreneur spécialisé dans les éléments préfabriqués en béton armé. À cette occasion, Scarpa se familiarise avec ce matériau qu'il connaissait mal, peu employé par Cirilli[5].

En 1927, Carlo Scarpa ouvre son propre bureau et entame une collaboration avec la verrerie MVM Cappellin (it), en tant qu'architecte et designer[1]. Un an plus tard, il réalise l'aménagement d'un magasin à Florence[1], puis à Paris en 1930[5]. Les aménagements de la verrerie lors des Biennales des arts décoratifs de Monza en 1927 et 1930 lui sont également confiés[5]. Pour la première fois, il a alors l'occasion de concevoir un espace d'exposition. Cette première collaboration avec une verrerie de Murano prend fin en 1931, lors de la fermeture de la verrerie, pour des raisons financières[7].

À partir de la fin des années 1920, il fréquente les milieux intellectuels vénitiens où il rencontre notamment les peintres Mario Deluigi (it), Bice Lazzari (en), le collectionneur Carlo Cardazzo, l'antiquaire Ferruccio Asta, et l'écrivain Aldo Camerino (it)[8]. Vers 1930, Scarpa découvre dans des revues, les architectures de Ludwig Mies van der Rohe et Frank Lloyd Wright[1].

En 1931, il réalise avec Mario Deluigi, des transformations dans l'appartement de Ferruccio Asta[1], dont le critique d'art Edoardo Persico (en) fait alors l'éloge[8],[9]. Le 19 mai, il co-signe[N 1], sous le nom de « Carletto Scarpa », un manifeste en faveur du Rationalisme, intitulé « Polémique sur l'architecture. Adhésion au mouvement rationaliste » et publié dans le quotidien Il Lavoro Fascista[8],[10]. Cette lettre ouverte prend la forme d'une réponse à l'architecte Marcello Piacentini qui accuse les rationalistes « d'imitation de l'étranger »[12]. Au cœur de Venise, dans l'Italie fasciste de années 1930, cette polémique opposant les tenants du conservatisme et les partisans du modernisme dure plusieurs années et voit même l'irruption de Le Corbusier en 1934, lors d'une conférence organisée au Palais des Doges. L'architecte français loue la prise de position de Mussolini dans cette querelle, en faveur du « souffle des temps modernes »[9].

L'année suivante, Scarpa et Deluigi réalisent ensemble une mosaïque à la XVIIIe Biennale de Venise[1],[13].

En 1933, Scarpa est nommé chargé de cours à la Faculté d'architecture de Venise. La même année, il débute une collaboration avec la verrerie de Paolo Venini, un ancien associé de Cappellin, située à Murano[1].

En 1934, il épouse Onorina Lazzari, sœur de Bice Lazzari et petite fille de Vincenzo Rinaldo, son premier employeur. Leur fils Tobia (en) naît l'année suivante[1].

Premières commandes importantes[modifier | modifier le code]

De 1935 à 1937, Carlo Sacarpa travaille sur la Ca’Foscari, la faculté de commerce de Venise[1]. Le vice-recteur Agostino Lanzillo (en) lui confie le projet par l'entremise de son assistant, Bruno Caizzi (it). L'intervention consiste notamment à modifier l'Aula Baratto (it), une grande salle de ce palais vénitien. La fenêtre donnant sur le Grand Canal est repensée, suivant un dessin résolument moderne. L'intérieur de la salle est considérablement modifié pour accueillir un espace de conférence à la place de l'ancien espace d'exposition. Une scène est réalisée avec, en arrière plan, deux piédestaux[N 2] et une paroi de marbre[réf. nécessaire]. Des fresques de son ami Deluigi sont également ajoutées[8]. INFLUENCES

À la fin des années 1930, il réalise des transformations de magasins et des espaces d'expositions comme les stands de Venini aux VIe et VIIe Triennales de Milan, en 1936 et 1940[1].

En 1940, il dessine la tombe de Vittore Rizzo[1]. Ce dernier était le mari de sa demi-sœur, Maria. Elle commande à Scarpa la sépulture qui prend place dans le cimetière San Michele de Venise[4]. L'année suivante, l'architecte réalise plusieurs projets d'aménagements intérieurs et de mobilier, dont celui pour son frère, Gigi[14].

En 1942, Scarpa continue sa collaboration avec la Biennale de Venise, lors de la XXIIIe édition[14]. Avec Mario Deluigi, ils sont chargés des aménagements de l'exposition dédiée à Arturo Martini, dans le pavillon italien[13],[14].

En 1943, il réalise le tombeau de la famille Capovilla, toujours au cimetière San Michele[14].

En 1944, Scarpa entame le réaménagement de la Gallerie dell'Accademia de Venise[14]. Vittorio Moschini, surintendant l'a désigné pour moderniser le musée[8].

En 1947, Carlo Scarpa collabore avec Angelo Masieri (it) pour le siège de la Banca Cattolica del Veneto à Tarvisio et pour la Casa Giacomuzzi à Udine[14].

À partir de 1948, Scarpa multiplie les les aménagements d'expositions dans la région de Venise. Pour la seule XXIVe Biennale, il en réalise trois. En 1950, lors de l'édition suivante, l'architecte en conçoit trois autres[13],[14].

En 1949, Cardazzo ouvre un un nouveau bâtiment pour sa gallerie Il Cavallino. Il confie la décoration de l'intérieur à Scarpa[14].

En 1951, Scarpa réalise le tombeau de la famille Veritti à Udine, en collaboration avec Masieri[14]. La même année, il rencontre Frank Lloyd Wright à Venise. RENCONTRE...

Musée Correr[modifier | modifier le code]

Fort d'une reconnaissance acquise au cours de la décennie précédente[15], Scarpa est désigné pour réaliser d'importantes transformations dans le musée Correr, sur la place Saint-Marc. Le chantier s'étend, en plusieurs phases, de 1952 à 1960[16]. Son intervention consiste dans un premier temps, à revoir l'organisation de la partie consacrée aux collections historiques dont la nature des œuvres est particulièrement diversifiée. Dans un second temps, l'architecte repense la présentation des collections de peintures[16].

Galleria Reggionale di Sicilia[modifier | modifier le code]

En 1953, Carlo Scarpa installe une exposition consacrée à Antonello de Messine dans la ville natale de l'artiste, en collaboration avec Roberto Calandra (it)[15]. Toujours en Sicile, il reçoit en commande, la rénovation de la Galleria Reggionale di Sicilia, une institution située dans le Palazzo Abatellis, conçu entre 1590 et 1526, par l'architecte Matteo Carnilivari (it)[17]. Le délai dont dispose Scarpa est court et l'oblige à travailler in situ[17].

De 1953 à 1956, il aménage 6 salles de la Galerie des Offices en collaboration avec Ignazio Gardella et Giovanni Michelucci[15],[18].

En 1954, il donne des conférences à Rome sur l'aménagement des musées[18]. La même année, Scarpa dessine le pavillon du Venezuela de la Biennale[18].

Gypsothèque de Canova[modifier | modifier le code]

De 1955 à 1957, en collaboration avec Valeriano Pastor. Scarpa transforme et agrandi la Gypsothèque de Canova à Possagno, suivant une commande de la Soprintendenza alle Belle Arti pour les 200 ans du sculpteur Antonio Canova. La gypsothèque existante était l'oeuvre de l'architecte vénitien Francesco Lazzari (it)[19].

Villa Veritti[modifier | modifier le code]

De 1955 à 1961, Carlo Scarpa réalise une maison pour l'avocat Luigi Veritti à Udine[20].

Castelvecchio[modifier | modifier le code]

De 1956 à 1964, Scarpa transforme en profondeur le Castelvecchio de Vérone[21].

Le prix Olivetti pour l'architecture, lui est décerné en 1956, conjointement avec l'architecte Ludovico Quaroni[18]. La même année, Scarpa, fait l'objet d'une plainte pour exercice illégal de la profession d'architecte[22] de la part de la chambre des architectes de Venise[18]. Une seconde plainte pour le même motif est déposée en 1960, mais il est totalement disculpé en 1965[22].

Magasins Olivetti et Gavina[modifier | modifier le code]

De 1957 à 1958, Scarpa est chargé par l'entrepreneur Adriano Olivetti, d'aménager un magasin pour sa firme sur la place Saint-Marc[23].

De 1961 à 1963 Carlo Scarpa réalise un magasin pour la société Gavina à Bologne[24].

Fondation Querini-Stampalia[modifier | modifier le code]

De 1961 à 1963, l'architecte est chargé par son ami et collègue de la Faculté Guiseppe Mazzariol, directeur de la Fondation Querini-Stampalia de restaurer le palais vénitien du XVIe siècle qui héberge l'institution[23].

Fondation Masieri[modifier | modifier le code]

Tombeau de la famille Brion[modifier | modifier le code]

De 1969 à 1978, Scarpa réalise avec Guido Pietropoli et Carlo Maschietto, un ensemble d'aménagements destinés à accueillir la sépulture de la famille Brion[25].

Banca Popolare di Verona[modifier | modifier le code]

De 1973 à 1982, Scarpa conçoit le siège de la Banca Popolare di Verona, en collaboration avec Arrigio Rudi[26].


Le , alors qu'il est en voyage à Sendai, au Japon, Carlo Scarpa meurt des suites de blessures causées par une chute.

Oeuvre[modifier | modifier le code]

Influences[modifier | modifier le code]

Muséographie[modifier | modifier le code]

Design[modifier | modifier le code]

Projets et Réalisations[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

  • Médaille d'or du Mérite pour l'école, la culture et l'art, [27],[28]

Autres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Co-signée avec Aldo Folin, Guido Pelizzari, Renato Renosto et Angelo Scattolin[10], mais vraisemblablement écrite par l'écrivain Diego Valeri[11]
  2. Les piédestaux portaient les bustes du Roi et de Mussolini. Ces bustes ont été retiré après la Seconde Guerre Mondiale.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Los 2009, p. 91.
  2. Rawsthorn 2012.
  3. Tinacci 2018.
  4. a b c d et e Lanzarini 2018, p. 355.
  5. a b c d e f g et h Lanzarini 2018, p. 356.
  6. a et b Dal Co et Mazzariol 1984, p. 118.
  7. Dal Co et Mazzariol 1984, p. 170.
  8. a b c d et e Lanzarini 2018, p. 357.
  9. a et b Duboÿ 2015, p. 59.
  10. a et b Duboÿ 2015, p. 79.
  11. Duboÿ 2015, p. 58.
  12. Duboÿ 2015, p. 80.
  13. a b et c Collectif 2005, p. 52.
  14. a b c d e f g h et i Los 2009, p. 92.
  15. a b c et d Lanzarini 2018, p. 358.
  16. a et b Los 2009, p. 27.
  17. a et b Los 2009, p. 31.
  18. a b c d e et f Los 2009, p. 93.
  19. Los 2009, p. 33.
  20. Los 2009, p. 39.
  21. Los 2009, p. 43.
  22. a et b Lanzarini 2018, p. 359.
  23. a et b Los 2009, p. 51.
  24. Los 2009, p. 55.
  25. Los 2009, p. 73.
  26. Los 2009, p. 81.
  27. a b c d e f et g Lanzarini 2018, p. 360.
  28. Medaglia d'oro ai benemeriti della scuola della cultura e dell'arte sur quirinale.it.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Monographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Elena Tinacci, Mia memore et devota gratitudine : Carlo Scarpa e Olivetti, 1956-1978, Rome, Edizioni di Comunità, (ISBN 978-8-8982-2099-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Sergio Los (trad. Marie-Anne Trémeau-Böhm), Carlo Scarpa : 1906-1978 Un poète de l'architecture, Cologne, Taschen, , 96 p. (ISBN 978-3-8365-0727-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (it) Orietta Lanzarini, « Scarpa, Carlo », Dizionario Biografico degli Italiani, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, t. 91,‎ (ISBN 978-88-12-00032-6, lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (it) Mauro J. K. Pierconti, Carlo Scarpa e il Giappone, Milan, Electa, , 148 p. (ISBN 9788837053161). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Collectif, « Carlo Scarpa », Les cahiers de la recherche architecturale, Marseille, Parenthèses, vol. 19,‎ . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • ?, « ? », Les cahiers de la recherche architecturale,‎ . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • ?, « ? », Les cahiers de la recherche architecturale,‎ . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • ?, « ? », Les cahiers de la recherche architecturale,‎ . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Philippe Duboÿ, Carlo Scarpa : L'Art D'Exposer, Zurich, JRP Ringier, coll. « Maison Rouge », , 240 p. (ISBN 978-3037642665). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Hans-Michael Koetzle, Carlo Scarpa : La Tomba Brion San Vito D'Altivole, Munich, Hirmer Verlag, , 72 p. (ISBN 9783777427379). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (it) Collectif, I disegni di Carlo Scarpa per la Biennale di Venezia. Architetture e progetti (1948-1968), Rome, Gangemi, , 64 p. (ISBN 978-8849203684). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Francesco Dal Co et Giuseppe Mazzariol (trad. Jean Georges d'Hoste et Fabio Palimri), Carlo Scarpa : 1906-1978, l'oeuvre complète, Milan, Electa, , 216 p. (ISBN 2-86653-026-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]

Articles de presse[modifier | modifier le code]

  • J. M., « Mort de l'architecte italien Carlo Scarpa », Le Monde,‎
  • André Chastel, « À propos d'une exposition (perdue) de Carlo Scarpa, vénitien », Le Monde,‎

Liens externes[modifier | modifier le code]


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