Aller au contenu

Utilisateur:Kimus/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Kimus/Brouillon
une illustration sous licence libre serait bienvenue

Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca), parfois nommé Sénèque le Jeune, Sénèque le Philosophe ou Sénèque le Tragique pour le distinguer de son père, Sénèque l’Ancien, est un homme d'Etat romain, un philosophe et un dramaturge né vers l’an 4 av. J.-C. et mort le 12 avril 65 ap. J.-C.

Il est d'abord connu pour ses activités politiques sous les règnes de Caligula, puis surtout de Claude et de Néron. Celles-ci avaient en effet été interrompues pendant plusieurs années en raison d'un exil en Corse à partir de l’année 41. Mais après avoir été rappelé à Rome pour devenir le précepteur du jeune Néron en 49, Sénèque devient progressivement l'un des personnages les plus influents de l'Empire, aux côtés du préfet du prétoire Burrus. C'est probablement pour préparer Néron à l'exercice du pouvoir qu'il rédige un petit traité, De la clémence, dans lequel il invite le prince à faire preuve de sagesse et de clémence dans son gouvernement. Malgré ses efforts, Sénèque ne parvient pas à exercer sur Néron une influence durable. [Transition à rajouter] Il est contraint de mettre fin à ses jours en 65 après avoir été accusé par l'empereur d'être impliqué dans la conjuration de Pison.

Il est l'auteur de traités philosophiques comme De la brièveté de la vie, De la colère ou De la vie heureuse, et surtout des Lettres à Lucilius, qui font de lui un des témoins les mieux connus du stoïcisme de l'époque impériale, bien qu'il n'ait jamais enseigné lui-même la philosophie. La promotion constante qu'il fait dans ces textes d'une vie simple et éloignée du luxe, voire du renoncement à la richesse, alors qu'il était devenu l'un des hommes les plus riches de son temps, fut dès son vivant un motif pour l'accuser d'hypocrisie. Ses tragédies, dont Médée, Thyeste et Phèdre, comptent parmi les plus célèbres du théâtre tragique latin. Elles ont notamment nourri en Angleterre les productions du théâtre élisabétain et en France celles du théâtre classique.

Biographie[modifier | modifier le code]

La lecture des œuvres de Sénèque ne nous fournit que très peu de matériel biographique. C'est ainsi un fait remarquable que sa très longue correspondance correspondance avec Lucilius ne nous renseigne que très peu sur sa vie, contrairement à la correspondance entre Cicéron et Atticus[1]. Il nous faut donc nous appuyer sur des sources extérieures pour la reconstituer, et en particulier les Annales de Tacite et lHistoire romaine de Dion Cassius. Ces témoignages sont cependant à manier avec une grande précaution, car ils sont fondés sur des sources tantôt favorables, tantôt défavorables à Sénèque. Tacite avait certes l'habitude, dans ses textes historiques, de relayer un certain nombre de rumeurs[2] qui pourraient s'avérer infondées, mais nous savons aussi que l'une de ses sources sur la vie de Sénèque était un texte perdu de Fabius Rusticus, qui se trouvait être l'un des amis de celui-ci[3]. Les Annales ont de fait recours à un série de procédés visant à présenter une image positive de l'action politique de Sénèque[4]. Le témoignage de Dion Cassius, nettement postérieur à celui de Tacite puisque lHistoire romaine est composée environ un siècle après la naissance de Sénèque, repose sur des sources qui semblent pour l'essentiel hostiles à Sénèque. L'une d'entre elles pourrait avoir été l'Histoire de Pline l'Ancien, même si cette hypothèse a été contestée[5].

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Sénèque est né dans la colonie romaine de Corduba en Bétique (aujourd'hui Cordoue en Andalousie). La date précise de sa naissance n'est pas connue, mais on la situe habituellement au début de notre ère, entre l'an 4 avant notre ère et l'an 1 après notre ère[6],[7]. A sa naissance, la région de Cordoue a été conquise et pacifiée par Rome depuis environ deux siècles. Ses ancêtres ne sont d'ailleurs peut-être d’origine hispanique mais pourraient venir du Nord de l’Italie[8],[9]. Cela ferait d'eux des Hispanienses (des habitants de l'Hispanie), mais non des Hispani (identifiés par leur sang espagnol). Sénèque est le deuxième fils que Marcus Lucius Annaeus Seneca (dit Sénèque l'Ancien), un rhéteur de rang équestre, eut avec son épouse Helvia. Nous savons que Sénèque avait consacré à la vie de son père un ouvrage, le De Vita Patris, mais ce texte dans lequel il revenait probablement sur ses origines et sur sa famille, est perdu. Il dédie à sa mère un de ses textes philosophiques, cette fois conservé : la Consolation à Helvia. Le frère aîné de Sénèque, Gallion (en latin Lucius Iunius Gallio Annaeanus), sénateur comme lui-même, est connu pour avoir été proconsul de la province d'Achaïe à Corinthe, où, selon les Actes des Apôtres, Paul de Tarse comparait devant lui en 51[10]. La fratrie est complétée par Mela (en latin Marcus Annaeus Mela).

Sénèque prit pour épouse Pompeia Pauline. Un certain Paulinus est dédicataire du traité de Sénèque intitulé De brevitate vitae : il est générallement admis qu'il s'agit de son beau-père. Depuis Juste Lipse et sa Vie de Sénèque, les savants font parfois l'hypothèse contestée qu'il avait eu une première épouse mais que celle-ci aurait trouvé la mort en couches, et qu'il aurait ensuite épousé Pauline après son retour d'exil, vers 49, mais la question ne peut être tranchée[11],[12]. Dans la Consolation à Helvia, Sénèque appelle sa mère à se réjouir d'avoir plusieurs petits-enfants, mais on ne peut pas établir avec certitude qu'il fait ici référence à des enfants qu'il aurait eus avec son épouse, et non pas seulement à ceux de ses frères[13], comme le futur écrivain Lucain, fils du de Mela[14].

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

La jeunesse de Sénèque est mal connue[15]. Avant son mariage avec Helvia, son père Sénèque l'Ancien avait passé beaucoup de temps à Rome, où il avait l'habitude de lire et d'écouter des déclamations. Après la naissance de ses enfants, il s'y installe avec eux pour qu'ils y soient éduqués, pendant que son épouse est chargé de l'administration de leurs biens en Hispanie[16]. C'est pour ses trois fils qu'il rédige à la fin de sa vie une compilation des meilleurs extraits de déclamations entendues dans sa jeunesse, que nous connaissons sous le titre de Sentences, divisions et couleurs des orateurs et des rhéteurs. Il y rapporte avoir fortement encouragé Gallion et Sénèque à poursuivre une carrière politique en devenant orateurs et sénateurs, puis avoir accepté que Mela se consacre à la philosophie[17].

Une éducation soignée est prodiguée à Sénèque par un professeur de lettres (un grammaticus) et probablement des professeurs de rhétorique. Elle est également marquée par un vif intérêt pour la philosophie, notamment grâce à l'enseignement de Papirius Fabianus, qui n'avait jamais cessé d'étudier et de cultiver la rhétorique tout en se consacrant à la philosophie. Les Lettres à Lucilius, écrites à la fin de la vie de Sénèque, portent encore la marque de son admiration pour le style de Papirius Fabianus, dont il prend la défense avec ardeur à la suite de son père[18]. Sa propre philosophie, comme celle de Fabianus, résulte d'une combinaison des techniques rhétoriques propres à la déclamation et d'arguments philosophiques stoïciens[19]. Outre la figure de Papirius Fabianus, sa jeunesse est marquée par la philosophie de Sotion et par celle de Quintus Sextius, un philosophe romain éclectique, influencé par le pythagorisme et promoteur du végétarianisme, mais que Sénèque déclare stoïcien[20]. L'influence de cette tradition encourage le jeune Sénèque à s'abstenir lui-même, pour un temps, de consommer de la chair animale[21]. Quant à son éducation au stoïcisme, elle est due au philosophe Attale. Celui-ci, comme les autres maîtres et influences de Sénèque, valorisent un mode de vie marqué par la frugalité et l' ascétisme. Sénèque écrit au moins un ouvrage, un traité sur les tremblements de terre aujourd'hui perdu, avant ses premiers pas en politique[22].

Premiers pas en politique et exil en Corse (37-49)[modifier | modifier le code]

Nous savons que la santé de Sénèque s'avère fragile dès ses jeunes années, ce qui a pu contribuer plus tard à motiver son retrait de la vie publique et encourager un goût pour la philosophie[23] que son père avait réprouvé pendant sa jeunesse[24]. Une condition tuberculinique pourrait avoir justifié un voyage en Egypte auprès de sa tante, dont l'époux Caius Galerius était le préfet, pour y trouver un climat réputé favorable[25],[26]. A la suite de ce voyage, Sénèque entre tardivement en politique en briguant une première magistrature, la questure. Son arrivée en politique date sans doute de l'année 37. Elle a lieu en tous les cas très peu de temps avant la mort de Tibère[27]. Pour encourager ses débuts à un âge déjà avancé pour les standards romains, Sénèque pourrait avoir cherché à nouer des amitiés avec des personnalités influentes, comme Gaetulicus, le légat de la Germanie supérieure[28],[29]. Il semble en tout cas avoir rencontré un succès rapide puisque son activité d'orateur au Sénat lui rapporte alors des éloges appuyés. Bien que nous ayons peu d'informations biographiques sur Sénèque sous Caligula, un texte de l'historien Dion Cassius rapporte que son ascension aurait provoqué la jalousie du nouvel empereur, Caligula, qui aurait voulu le contraindre au suicide avant d'en être dissuadé au nom de la santé déclinante de Sénèque[30]. Les causes de l'inimitié de Caligula, à supposer qu'elle ait été réelle, demeurent incertaines : la version transmise par Dion est en effet souvent contestée[31]. Certains historiens font l'hypothèse qu'il pourrait avoir été impliqué dans la première tentative de conjuration qui fut menée par Aemilius Lepidus contre Caligula en l'an 39, à une époque où le nouvel empereur avait décidé de s'attaquer à certains opposants de son prédécesseurs ayant échappé jusqu'ici à la répression[32],[33]. La conjuration avait d'ailleurs compromis Gaetulicus : l'ami de Sénèque fut exécuté pour cette raison en septembre 39.

Une troisième conjuration contre Caligula a lieu en janvier 41 et entraîne la mort de l'empereur après trois ans de règne. Mais peu après l'arrivée au pouvoir du nouvel empereur, Claude, Sénèque tombe en disgrâce. Il est en effet accusé d'adultère avec la princesse Julia Livilla, l'une des sœurs du défunt Caligula. Un procès a lieu au sénat : Sénèque est condamné à mort, mais on finit par lui accorder l'exil en Corse[34]. Les historiens considèrent souvent que cette accusation n'était qu'un prétexte et que la condamnation de Sénèque est en réalité liée à la volonté de l'impératrice Messaline, l'épouse de Claude, d'éliminer Julia Livilla[35]. Son séjour en Corse dure huit ans. Pendant cette longue période d'exil, Sénèque écrit ses trois Consolations ainsi qu'une partie, au moins, du De ira. Il déclare lui-même avoir consacré ces années à la lecture et à l'écriture[36]. Certaines épigrammes attribués à Sénèque mais probablement inauthentiques, portent sur le récit de cette période en s'inspirant probablement des poèmes d’exil écrits par d’Ovide[37].

Rappel à Rome et formation de Néron (49-54)[modifier | modifier le code]

C'est la fin de l'union entre Claude et Messaline qui rend possible le retour de Sénèque à Rome. Après l'assassinat de l'impératrice en 48, Claude prend en effet une nouvelle épouse. Son choix se porte en 49 sur Agrippine, dont il était l'oncle : elle est la sœur de Caligula et de Julia Livilla et la mère du futur empereur Néron, né en 37 d'une précédente union. L'historien Suétone rapporte que c'est Agripine qui, dès l'année de son mariage, persuade Claude de rappeler Sénèque[38]. Elle lui confie la tâche d'éduquer Néron, que Claude, sur son insistance, avait lui-même adopté. Sénèque se serait employé à lui enseigner en particulier l'art oratoire avec un succès limité par les intérêts du jeune prince pour les arts et le sport. D'après Suétone, Agrippine avait exclu de son éducation l'enseignement de la philosophie[39]. Ce n'est donc pas en qualité de philosophe, mais bien de sénateur et d'orateur distingué que Sénèque avait été chargé d'être son précepteur et conseiller[40].

Conseiller auprès de Néron (54-62)[modifier | modifier le code]

Après l'empoisonnement de Claude, qui pourrait avoir été commandité par son épouse Agrippine, Néron arrive au pouvoir. Les premières années de son règne sont prometteuses et ne semblent rien laisser présager des événements à venir. Les historiens s'accordent à penser que Sénèque alors un rôle très important dans l'exercice du pouvoir aux côtés du préfet du prétoire Burrus, à une époque où l'empereur était encore très jeune. Sénèque lui-même, contrairement à Burrus, semble n'avoir pas eu de fonction officielle dans le gouvernement, mais il était gratifié du titre d'« ami du prince » (en latin amicus principis).

Dès le début de son règne, Néron cherche à obtenir les faveurs de l'armée et de la plèbe par diverses primes. Sénèque et Burrus s'opposèrent à ce matriarcat autoritaire devenu cause d'irresponsabilité de l'empereur.

Philosophie[modifier | modifier le code]

accusation en hypocrisie : voir Dion Cassius, Histoire romaine, LXI, 10. Voir aussi les les propos que Tacite attribue au délateur Suillius (Annales, XIII, 43).

Théâtre[modifier | modifier le code]

Liste des œuvres[modifier | modifier le code]

Questions naturelles = page à créer

La Consolation à Marcia date environ

Liste de choses à rajouter[modifier | modifier le code]

  • Des éléments sur la réception de Sénèque qui eut, dès son vivant, des admirateurs comme des ennemis. Défendu par : Diderot (Essai sur les règnes de Claude et de Néron, 1778). Admirateurs du style de Sénèque : Quintilien.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. vii
  2. Tacite, Annales, IV, 10
  3. Tacite, Annales, XIII, 20
  4. (en) Inez Scott Ryberg, « Tacitus' Art of Innuendo », Transactions and Proceedings of the American Philological Association, vol. 73,‎ , p. 383-404
  5. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. 427-440
  6. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. 35
  7. Pierre Grimal, Sénèque ou la conscience de l'Empire, Paris, Les Belles Lettres, , p. 56
  8. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. 29
  9. Paul Veyne, « Préface », dans Sénèque, Entretiens. Lettres à Lucilius, Paris, Robert Laffont, , p. vii, note 3
  10. Actes des Apôtres, 18, versets 12-18
  11. René Waltz, « Le Mariage de Sénèque », Revue des Études Anciennes, vol. 7, no 3,‎ , p. 223-230
  12. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. 59
  13. Sénèque, Consolation à Helvia, XVIII, 4-8
  14. Jean-Michel Croisille, « Lucain, neveu de Sénèque », Vita Latina, vol. 141,‎ , p. 39
  15. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. 34
  16. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. 32
  17. Sénèque l'Ancien, Sentences, divisions et couleurs des orateurs et des rhéteurs, II, préface. Mela, père de l'écrivain Lucain, ne s'abstint toutefois pas de toute carrière publique puisqu'il devint procurateur impérial.
  18. Sénèque, Lettres à Lucilius, 100
  19. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. 15
  20. Sénèque, Lettres à Lucilius, 64, 2
  21. Sénèque, Lettres à Lucilius, 108, 18-22
  22. Paul Veyne, « Préface », dans Sénèque, Entretiens. Lettres à Lucilius, Paris, Robert Laffont, , p. xiii
  23. Sénèque, Lettres à Lucilius, 78, 1-4
  24. Paul Veyne, « Préface », dans Sénèque, Entretiens. Lettres à Lucilius, Paris, Robert Laffont, , p. x
  25. Sénèque, Consolation à Helvia, XIX
  26. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. 42-43
  27. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. 44
  28. Sénèque, Questions naturelles, IV, préface, 15
  29. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. 52
  30. Dion Cassius, Histoire romaine, 59, 19
  31. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. 53-56
  32. (en) Zeph Stewart, « Sejanus, Gaetulicus, and Seneca », American journal of philology, vol. 74, no 1,‎ , p. 70-85
  33. Jean-Paul Faur, « La première conspiration contre Caligula », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 51, no 1,‎ , p. 13-50
  34. Sénèque, Consolation à Polybe, XIII, 2
  35. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. 59-61
  36. Sénèque, Consolation à Helvia, I, 2
  37. (de) Alfred Breitenbach, Kommentar zu den Pseudo-Seneca-Epigrammen der Anthologia Vossiana, Hildesheim, Olms,
  38. Suétone, Vie de Claude, XII
  39. Suétone, Vie de Néron, XX
  40. (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, , p. 65

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Œuvres de Sénèque[modifier | modifier le code]

  • Sénèque, Entretiens. Lettres à Lucilius, édition établie par Paul Veyne, Paris, Robert Laffont, 2003 (ISBN 978-2-221-07127-4)

Études sur Sénèque[modifier | modifier le code]

Biographies de Sénèque[modifier | modifier le code]

  • (en) Miriam T. Griffin, Seneca : a Philosopher in Politics, Oxford, Clarendon Press, 1976 (ISBN 0-19-814365-6)
  • René Waltz, La vie politique de Sénèque, Paris, Hachette, 1909, rééd. Laville, 2013 (ISBN 979-10-90134-31-7)
  • Joël Schmidt, L'apôtre et le philosophe : Saint Paul et Sénèque, une amitié spirituelle, Albin Michel, 2000 (ISBN 2-226-11428-9)
  • (en) Emily R. Wilson, The greatest empire : A life of Seneca, Oxford, Oxford University Press, 2014 (ISBN 978-0-19-992664-0)

Études générales sur Sénèque[modifier | modifier le code]

  • (en) Gregor Damschen, Andreas Heil (éd.), Brill's Companion to Seneca : Philosopher and Dramatist, Leiden, Brill, 2013 (ISBN 978-90-04-15461-2)
  • (en) Margaret Graver, Seneca : The Literary philosopher, Cambridge, Cambridge University Press, 2023 (ISBN 9781107164048)
  • Pierre Grimal, Sénèque ou la conscience de l'Empire, Paris, Les Belles Lettres, 1978
  • Paul Veyne, Sénèque : Une introduction, Paris, Tallandier, 2007 (ISBN 978-2-84734-424-0)
  • (en) Katharina Volk, Gareth D. Williams (éd.), Seeing Seneca Whole. Perspectives on Philosophy, Poetry and Politics, Leiden, Brill, 2006 (ISBN 90-04-15078-1)

Études sur la philosophie de Sénèque[modifier | modifier le code]

  • Jean-Christophe Courtil, Sapientia contemptrix doloris : le corps souffrant dans l'œuvre philosophique de Sénèque], 2015 (ISBN 978-90-429-3281-4)
  • Martin Degand, Sénèque au risque du don. Une éthique oblative à la croisée des disciplines, Turnhout, Brepols, 2015 (ISBN 978-2-503-55491-4)
  • Juliette Dross, Le philosophe dans la cité. Sénèque et l'otium philosophique, Turnhout, Brepols, 2021 (ISBN 978-2-503-59634-1)
  • (en) Catharine Edwards, « Self-scrutinity and Self-transformation in Seneca's Letters », Greece and Rome, 44, 1, 1997, p. 23-38
  • Ilsetraut Hadot, Sénèque : direction spirituelle et pratique de la philosophie, Paris, Vrin, 2014 (ISBN 978-2-7116-2569-7)
  • (en) Brad Inwood, Reading Seneca. Stoic Philosophy at Rome, Oxford, Clarendon Press, 2005 (ISBN 978-0-19-925089-9)
  • (en) Madeleine Jones, « Seneca's Letters to Lucilius : Hypocrisy as a Way of Life », dans Jula Wildberger, Marcia L. Colish (éd.), Seneca Philosophus, Berlin, De Gruyter, 2014, 393-430
  • (en) Anton Daniël Leeman, « Seneca's Plans for a Work 'Moralis Philosophia' and Their Influence On His Later Epistles », Mnemosyne, 6, 1, 1953, 307-313
  • Jean Lombard, L'enseignement philosophique de Sénèque. Lecture des Lettres à Lucilius, Paris, L'Harmattan, 2023 (ISBN 978-2-14-034012-3)
  • (en) John Schafer, « Seneca’s Epistulae Morales as Dramatized Education », Classical Philology 106, 1, 2011, p. 32-52
  • (en) Jula Wildberger, Marcia L. Colish (éd.), Seneca Philosophus, Berlin, De Gruyter, 2014 (ISBN 978-3-11-034983-2)

Études sur le théâtre de Sénèque[modifier | modifier le code]