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Utilisateur:Jean Belli De Maplume/Brouillon

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Jean Belli De Maplume/Brouillon
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Patrick Diter (Villa Diter)[modifier | modifier le code]

Biographie[modifier | modifier le code]

Patrick Diter naît en 1957 à Montreuil[1]. Fils unique, il passe son enfance dans les bidonvilles de Rosny-sous-bois au sein d’une famille pauvre. Son père, vétéran de la Guerre d’Indochine et atteint de cyclothymie, est un alcoolique qui bat son fils. Sa mère souffre de handicap mental et d'épilepsie[2]. Le jeune Diter se retrouve lui-même interné en hôpital psychiatrique et fréquente les communautés Emmaüs[3].

Afin de subvenir aux besoins de sa famille, Patrick Diter quitte l’école à l’âge de six ans, analphabète mais sachant compter. Il gagne de l'argent en vendant toute sorte d’objets trouvés dans la rue : cartons, caisses en bois, vieux linges, bouteilles de champagne[2][4]. Durant l’adolescence, Diter gagne sa vie en vendant et posant des œilletons aux portes des cités HLM. Il s'improvise par ailleurs antiquaire spécialisé dans les horloges comtoises et se montre débrouillard : il en vient à vieillir manuellement des antiquités pour les revendre plus cher[2].

Son père meurt en 1981 en laissant à sa femme et à son fils un appartement situé à Pontault-Combault, en Seine-et-Marne. Patrick Diter a alors 24 ans et profite de cet événement pour commencer à travailler dans l’immobilier en achetant, rénovant er revendant des maisons. Grâce à cette nouvelle activité, il parvient à s’enrichir et déménage sur la Côte d’Azur[2][3].

En 1998, Patrick Diter rencontre Monica, une hôtesse de l’air lombarde travaillant dans la compagnie aérienne Swissair, avec qui il se met en couple. Le couple Diter part dans un premier temps en Italie[2][4]. Patrick Diter tombe amoureux de ce pays et de son architecture renaissante qui inspire celle de la Villa Diter[1][4]. Après avoir cherché à s’installer en Toscane, le couple s’établit à Grasse en 1999 après avoir acheter le domaine du Haut Couloubrier[5][6].

Patrick Diter a deux filles : la première prénommée Joy, issue d’une première union, et la seconde prénommée Lou-Adèle, née en 2000 et issue de l’union de Monica et Patrick Diter[2].

Histoire de la Villa Diter[modifier | modifier le code]

Le rachat du domaine de Saint-Jacques du Couloubrier[modifier | modifier le code]

Le 9 mars 2000, Patrick Diter rachète le domaine de Saint-Jacques du Couloubrier de Grasse, d’environ dix hectares, sur une colline et occupé par des squatteurs, pour l’équivalent d’1, 5 millions d’euros (soit 8 millions de francs) [2]. La villa actuelle trouve son origine dans la bastide principale du domaine, rachetée en ruines [7]. En 2001, le propriétaire revend les quatre cinquièmes du lieu à Stephen et Caroline Butt, un couple franco-britannique, pour 3 millions d’euros et après avoir revendu son logement à Cannes [2], Patrick dispose des fonds suffisants pour démarrer la construction de sa villa, style renaissance italienne.

La construction de la Villa Diter par Patrick Diter[modifier | modifier le code]

En 2005, le propriétaire se lance dans les travaux, sans plan[2]. Il suit ses idées et explique que toute la construction et les directions qu’il donne proviennent de son esprit. Il supervise deux équipes de construction par jour, qui se relaient : une de nuit et une qui travaille la journée. Une route de 650 mètres, au milieu d’une zone forestière et menant au château est également créée. Les travaux prennent fin en 2011 [1]. Ce palais florentin au cœur de la côte d’Azur, dont la construction a coûté trois millions d’euros, fait aujourd’hui trois mille mètres carrés et peut accueillir jusqu’à trente-six personnes, pour des célébrations ou des réunions professionnelles [8].

Les éléments et caractéristiques de la villa Diter[modifier | modifier le code]

Ce palais toscan comporte 22 chambres, dont sept suites hôtelières, des salons de réception, un salon des curiosités, un cloître, un pigeonnier, une tourelle, un pavillon mauresque, une galerie à colonnade, un templion à coupelle, deux héliports et des jardins avec une piscine et des statues[1][2] . Le propriétaire a aussi fait ajouter des arbres et des vignes autour de la demeure. Sa superficie conséquente lui a permis d’organiser des opéras gratuits durant la pandémie et d’accueillir de nombreux invités pour des célébrations (jusqu’à deux mille personnes)[1].

L’estimation financière de la villa Diter[modifier | modifier le code]

Le château Diter est aujourd’hui estimé par le fisc à cinquante-sept millions d’euros, pour une construction qui s’est élevée à trois millions d’euros [7].

notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Isabelle Rey-Lefebvre, « A Grasse, le « château Diter » condamné définitivement à la démolition », sur lemonde.fr, (consulté le )
  2. a b c d e f g h i et j Anaïs Boileau, « Visite privée du Château Diter, improbable palais condamné à la destruction », sur vanityfaire.fr, (consulté le )
  3. a et b Michel Feltin-Palas, « La folie des grandeurs du néochâtelain Diter devant la justice », sur lexpress.fr, (consulté le )
  4. a b et c Morgan VS, « Appart à 80 000€ VS VILLA à 57 000 000€ ! ( Le Rêve d'une vie ! ) », sur youtube.com, (consulté le )
  5. « Mais qui est donc Patrick Diter ? », sur nicematin.com, (consulté le )
  6. Constance Dorr, « Le château Diter condamné à la destruction », sur parismatch.com, (consulté le )
  7. a et b « Grasse: Le palais à 57 millions d'euros construit sans permis doit bien être détruit », 20 minutes,‎ [1]
  8. « A Grasse, le « palais florentin » construit illégalement condamné à être détruit », Le Monde,‎ [2]