Utilisateur:Groupir !/La Soupe aux choux
Thibaut Bruttin, La Soupe aux choux, Yellow Now, coll. « Côté Films » (no 45), , 144 p. (ISBN 9782873404949).
mentionner le générique reprenant la forme de celui de Superman (1978)
Plan | |
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Introduction complète | |
Résumé détaillé | |
Fiche Technique | |
Distribution | |
Genèse | |
Développement | |
Acteurs et actrices | |
Tournage | |
Musique | |
Sortie | |
Critiques | |
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Postérité | |
Analyse | |
Images et illustrations | |
Articles connexes et liens rouges |
Résumé[modifier | modifier le code]
images :
- faire un dessin des deux maisons
- ou trouver une photo des ruines des « Gourdiflots » (et voilà ! [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8])
- les choux
- du « perniflard »
- le costume de la Denrée
- une fête foraine / parc d'attraction français
- l'espace
Distribution[modifier | modifier le code]
- : la Francine ressuscitée à l'âge de 20 ans
Production et réalisation[modifier | modifier le code]
Genèse et développement[modifier | modifier le code]
Selon Bertrand Dicale, « [raisons de l'amour du livre] » + ajouter détails sur le rapport de Louis de Funès à la nature
Un précédent film sur les extra-terrestres : Le Gendarme et les Extra-terrestres
[a].
problèmes de santé
Par ailleurs, l'acteur avait adoré en 1967 Un idiot à Paris, adaptation par Serge Korber et Michel Audiard d'un roman de Fallet, avec Jean Lefebvre dans le rôle-titre[b]. Ce coup de foudre l'avait poussé à travailler avec Korber au tournant des années 1970 (sur L'Homme orchestre et Sur un arbre perché)[b].
Distribution des rôles[modifier | modifier le code]
- Génès
Second rôle notable des années 1970, Marco Perrin, engagé pour son accent méridional dans le rôle du maire de Saint-Tropez dans Le Gendarme et les Extra-terrestres, tient ici celui du maire de ce hameau du Bourbonnais[c].
- Montavon
à raccourcir : Louis de Funès est bienveillant envers les jeunes comédiens et comédiennes qui l'entourent. Dans sa fin de carrière, il manifeste un intérêt pour les comédiens débutants, qu'il espère lancer, conseiller et soutenir, lui qui a vécu des décennies difficiles avant d'accéder à la célébrité à 50 ans[1]. Il se souvient que Totò, le plus grand acteur comique européen d'après-guerre, avait fait de de même avec lui sur deux films, à la fin des années 1950[d]. De plus, son producteur Christian Fechner l'incite à tourner avec cette génération montante, dont il ne soupçonne pas qu'elle l'admire[d].
- la Denrée
- Francine
Véronique Jannot, d'une plus grande notoriété grâce à son succès à la télévision, est d'abord choisie mais se désiste rapidement après avoir lu le scénario[e]
Le rôle de Catherine Lamouette, nouvelle amie de Francine, est donné sans discuter à Gaëlle Legrand, discrètement apparue en servante dans L'Avare[e]. Louis de Funès pense confier le court rôle du médecin à Julien Guiomar, son truculent rival dans L'Aile ou la Cuisse et La Zizanie, mais le distribue finalement au débutant Thierry Liagre, qu'il repère lors d'auditions au cours Simon pour le rôle de Francine où celui-ci donne la réplique aux comédiennes[f]. Le séduisant Robert, petit-ami de Francine, est incarné par Philippe Ruggieri, déjà vu dans L'Hôtel de la plage et Le Gagnant[g]. (les enfants pas la peine ?)
(Préparations ?) L'équipe technique réunit également des collaborateurs de longue date[a].
Préparations[modifier | modifier le code]
Louis de Funès, désirant renouveler sa façon de travailler, souhaite tourner essentiellement son film en décors naturels, y compris les intérieurs, dans l'Allier[h],[note 1]. René Fallet met Jean-Patrick Costantini, l'assistant chargé des repérages sur la piste des vrais endroits lui ayant inspiré les décors de son livre[i],[cit. 1]. Aux abords de la Besbre, l'assistant visite donc fin avril Sorbier, Thionne, Trézelles et Jaligny, réunissant tout un éventail de lieux authentiques à employer[i]. En mai, les deux réalisateurs et quelques membres de l'équipe viennent découvrir les endroits repérés, Louis de Funès consultant régulièrement le roman pour la comparaison[j]. Ils étudient notamment un magasin, le véritable hôtel de France de Jaligny tenu par Aimée, plusieurs vieilles maisons, des places de villages comme Chavroches, ainsi que le parc de loisirs Le Pal à Dompierre-sur-Besbre, dont la construction dix ans plus tôt avait inspiré à Fallet la fin de l'histoire[k],[l]. À Trézelles, deux petites maisons du lieu-dit « La Grange » semblent aptes à être celles du Glaude et du Bombe et charment l'acteur-réalisateur[j]. Après leur venue, la presse locale évoque déjà un tournage à l'été dans le val de Besbre[k].
Alors que Louis de Funès est enthousiasmé par ce qu'il a vu, Jean Girault craint d'être gêné dans ses prises de vues par l'étroitesse des masures visitées[m],[cit. 2]. Plus généralement, il ne partage pas l'envie de son partenaire de tourner principalement en extérieur, un effort qui bousculerait ses habitudes[k]. Il convainc habilement son comparse de ne pas tourner dans l'Allier en invoquant les risques en cas de problèmes de santé (la proximité d'un hôpital en cas d'urgence)[m]. Après plusieurs semaines de réflexion, le réalisateur envoie son assistant en repérages en région parisienne, à la recherche de décors situés à moins de 50 km de la capitale, la règle voulant qu'au-delà de cette limite la production est obligée de défrayer toute l'équipe[n]. Dans un premier temps, l'idée est toujours de trouver d'authentiques petites fermes mais rien ne convient[n]. Un coin de Seine-et-Marne offre néanmoins des paysages vallonnés correspondant à ceux de l'Allier[o]. Un champ assez isolé entre Grisy-Suisnes et Évry-Grégy-sur-Yerre satisfait l'équipe[o]. Il est décidé d'y construire à partir de rien les deux maisons requises, selon les plans du chef-décorateur Sydney Bettex et ses assistants[p]. La solution constitue ainsi un compromis entre les conditions voulues par Girault, en bâtissant un décor comme il aurait pu l'être en studios, conçu pour le cinéma et pratique, tout en respectant la volonté de l'acteur-réalisateur de tourner majoritairement à l'extérieur[q].
La réticence de Girault de tourner dans l'Allier s'accommode finalement avec les demandes des assurances.
Les autres décors nécessaires sont dénichés dans les environs, à Champeaux, Ozouer-le-Voulgis et Bombon[r].
Costumes
Selon le roman de René Fallet, l'histoire est censée se dérouler à Jaligny-sur-Besbre dans l'Allier, mais le tournage du film s'est effectué en Seine-et-Marne. Il s'est déroulé du au [2]. Le village que l'on voit dans le film est celui de Champeaux (la mairie, la poste, la boulangerie, la place du village) ; la boulangerie est utilisée telle qu'elle dans une scène puis maquillée en magasin de vêtements dans une autre[3].
Les maisons des deux protagonistes ont été construites pour le film à Évry-Grégy-sur-Yerre dans un champ situé non loin du prieuré de Vernelle[4]. Elles ont été démontées à l'issue du tournage[5]. Le hameau fictif dit des Gourdiflots visible au début du film se situe près du château de Montjay (Les Trayants) à Bombon, les bâtisses sont désormais des ruines [4].
Les scènes en ville ont été tournées à Champeaux. On peut encore voir aujourd’hui la Poste, la boulangerie, la brasserie et la Gendarmerie qui ont servi au tournage. (Plus d’informations sur le tournage à Champeaux ici : http://nimotozor99.free.fr/Champeaux77.htm )
Les maisons du Bombé et du Glaude ont été bâties à Evry-Grégy-sur-Yerre. Elles avaient été construites pour l’occasion et ont été démontées pour être remontées en studio. Il ne reste aujourd’hui aucune trace des deux maisons. (Plus d’infos sur le tournage à Evry-Grégy-sur-Yerre ici : http://www.defunes.free.fr/html/rubrique-p/cine-p/pages/t-connus/la-soupe-aux-choux/lieux.htm )
Tournage[modifier | modifier le code]
Extérieurs[modifier | modifier le code]
images :
- le cimetière ?
- le lotissement alors en construction ?
Interprétation de Louis de Funès[modifier | modifier le code]
Jean Girault ne comprend pas ou n'accepte pas l'envie de Louis de Funès de tirer vers le drame.
Studios[modifier | modifier le code]
Effets spéciaux[modifier | modifier le code]
Delecluse : Jean-Manuel Costa parle d'« un maître des effets spéciaux » http://www.mondesetranges.fr/spip.php?article1357
Bande originale[modifier | modifier le code]
Raymond Lefebvre compose la bande originale de La Soupe aux choux[s],[t],[u]. Il a mis en musique la plupart des films de son ami Jean Girault et a créé avec lui une maison de production, les éditions EMCI, pour éditer ses compositions depuis Le Gendarme se marie en 1968[s],[6].
1981 : https://www.discogs.com/fr/master/708989-Raymond-Lefevre-La-Soupe-Aux-Choux-Bande-Originale-Du-Film
2010 téléchargement : https://www.discogs.com/fr/release/5886083-Raymond-Lef%C3%A8vre-La-Soupe-Aux-Choux-Bande-Originale-Du-Film
Accueil[modifier | modifier le code]
Box-office[modifier | modifier le code]
Postérité[modifier | modifier le code]
Costume recrée pour l'exposition à la Cinémathèque
Analyse[modifier | modifier le code]
https://leregardlibre.com/cinema/la-soupe-aux-choux/
http://shangols.canalblog.com/archives/2015/11/13/32925598.html
L'adaptation retranscrit la plupart des thèmes et messages insufflés par René Fallet dans son roman.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Au début de l'année, Louis de Funès avait notamment été marqué par un « film de jeunes », Viens chez moi, j'habite chez une copine de Patrice Leconte, faisant la part belle aux décors naturels[h].
Citations[modifier | modifier le code]
- Jean-Patrick Costantini : « [René Fallet me dit :] « Mon p'tit gars, c'est très simple. Tu vas dans le Bourbonnais, je te donne le nom des villages, tu vas voir untel et untel à tel café. Tous les décors existent. Arrivé dans le Bourbonnais, je rencontre les copains de Fallet qui m'ont fait boire dès le matin »[i].
- Jean-Patrick Costantini : « Girault était un réalisateur classique, assez tranquille. Quand il a vu les maisons, j'ai tout de suite senti qu'il n'était pas emballé car elles étaient trop petites. Les pièces devaient faire 5 m sur 3 et on ne pouvait pas faire rentrer les acteurs et l'équipe technique avec la caméra. Il aurait fallu tourner d'une manière différente de la méthode que pratiquait Girault »[k].
Références biblio[modifier | modifier le code]
- Léodet 2021.
- Léodet 2021, p. 51.
- Léodet 2021, p. 100.
- Dicale 2009, p. 499.
- Léodet 2021, p. 112.
- Léodet 2021, p. 114.
- Léodet 2021, p. 115.
- Léodet 2021, p. 121.
- Léodet 2021, p. 122.
- Léodet 2021, p. 124.
- Léodet 2021, p. 125.
- Henri Viallet, « Probable cadre de La Soupe aux choux, la Moyenne Besbre séduit Louis de Funès », dans Chroniques de la moyenne Besbre, éditions du Chemin de ronde, , 184 p. (lire en ligne), p. 177-179.
- Léodet 2021, p. 126.
- Léodet 2021, p. 127.
- Léodet 2021, p. 128.
- Léodet 2021, p. 131.
- Léodet 2021, p. 130.
- Léodet 2021, p. 129.
- Raggianti 2007, p. 32.
- Schafer 2014, p. 52.
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Références[modifier | modifier le code]
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- « Fiche du film », sur Ciné-Ressources
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesChampeaux
- « La soupe aux choux : les lieux de tournage », sur Nordnet
- « Bonbon (77) : Lieu de tournage de "La Soupe aux choux" (Jean Girault, 1981) », sur AutourdeLouisdeFunes.fr
- Franck et Jérôme Gavard-Perret, « Interview de M. Raymond Lefèvre », sur Autour de Louis de Funès, (consulté le ).