Utilisateur:FlechetteTrap/Brouillon

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Trap
Origines stylistiques Hip-Hop sudiste
Origines culturelles États-Unis, Royaume-Uni, début des années 2000
Instruments typiques Sequencer, Boîte à rythme, Synthétiseur, Clavier, Controleur audio numérique
Popularité Mondiale, surtout dans États-Unis, Royaume-Uni

Genres associés

Hip-Hop , Dubstep

Le Trap est un courant musical issu du Southern hip hop (Dirty South) qui est apparu au début des années 2000 dans le sud des Etats-Unis.[1][2] Il se caractérise par son contenu lyrique et un son caractéristique, qui intègre les sub-bass des impacts de grosse caisse issus du fameux 808, des double-croches, triolets et autres divisions temporelles plus rapide aux sonorités charleston, des nappes de synthétiseurs et des ensembles de cordes "virtuelles".[3][4]

En 2012, un nouveau courant de producteurs et DJs de renom de musique électronique commençant à intégrer des éléments de Trap dans leurs créations fit son apparition. Cela a contribué à élargir sa popularité parmi les fans de musique électronique. Un certain nombre de ramifications stylistiques de Trap se développèrent. Durant le second semestre 2012 il remporta une popularité épidémique croissante et impacta notablement la musique de danse électronique (EDM).

Histoire[modifier | modifier le code]

Les années 2000 : Les origines[modifier | modifier le code]

L'appelation «Trap» a été initialement utilisé pour désigner les lieux où pratiquait les trafics de drogue. Les fans et les critiques ont commencé à qualifier ces rappeurs dont le sujet principal de leurs textes faisait référence au trafic de drogue de "rappeurs Trap". [3] Dans Complex le journaliste David Drake a écrit que « le Trap au début des années 2000 n'était pas un style mais une référence réelle au lieux de trafic" , et le terme a été adopté plus tard pour décrire la « musique faite dans ces endroits. "[5]

UGK et Three 6 Mafia ont été parmi les premiers rappeurs à introduire la musique Trap. Les paroles reprenaient des thème sur la vie dans " le Trap",le trafic de drogue et la lutte pour le succès. [4] Des rappeurs du originaires sud, tels que T.I., Gucci Mane et Young Jeezy ont contribué à élargir la popularité du genre musical Trap et des enregistrements Trap ont commencé à apparaître sur des mixtapes et les stations de radio locales .[2]

En 2003 , le Trap commença à émerger suite au succès d'un certain nombre d'albums et de singles réalisés à ce moment. Le second album studio de T.I. Trap Muzik fut un grand succès commercial, plus de 2,1 millions d'exemplaires vendus. Le titre phare de l'album, " 24's", a été sélectionné par EA pour le très populaire jeu vidéo Need for Speed: Underground. En 2005 , la musique Trap bouscula l'ordre établi des courants musicaux en place avec la sortie du Let's Get It: Thug Motivation 101 de Young Jeezy. [1] L'album entra comme numéro deux au Billboard 200, avec 172 000 exemplaires vendus dès sa première semaine de sortie et a été plus tard certifié disque de platine par la RIAA pour la vente de plus de 1 million d'exemplaires . Parmi les premiers producteurs de Trap on peut citer Drumma Boy, Shawty Redd, Zaytoven and DJ Toomp.[5]

2010 : la reconnaissance[modifier | modifier le code]

En 2010, les enregistrements Trap se mesuraient aux meilleurs des charts hip-hop .[2] Le producteur Lex Luger a connu une énorme popularité et se consacra à produire plus de 260 titres entre 2010 et 2011 , dont un certain nombre de titres d'artistes célèbres, tels que les "B.M.F. (Blowin' Money Fast)" et "MC Hammer" de Rick Ross ou les "H•A•M" et "See Me Now" de Kanye West ou encore le "Hard in da Paint" de Waka Flocka Flame.[2][3] La marque de fabrique du son de Luger a depuis été largement adopté par les producteurs de rap, en essayant de reproduire son succès, [3] et il est souvent crédité d'avoir popularisé le son du Trap moderne . [ citation Nécessaire ]

Depuis 2011, bon nombre de producteurs de trap moderne ont connu la popularité dont particulièrement 808 Mafia, Southside, Sonny Digital et Young Chop. Quelques producteurs élargirent leur spectre vers d'autres genres tels que le R&B (Mike WiLL Made It) et la musique électronique (AraabMuzik) .

En 2012 , les titres Trap, publiés par des rappeurs comme Chief Keef et Future , engendrèrent une véritable épidémie.[2] Les "I Don't Like" et "Love Sosa" de Keef ont obtenu plus de 30 millions de vues sur YouTube. "I Don't Like" inspira le célèbre producteur et le rappeur Kanye West pour créer un remix de la chanson, qui a été inclus sur son label GOOD Music dans l'album de compilation Cruel Summer . Stelios Phili de GQ baptisa la musique Trap " le son du hip-hop 2012 . " [1]

L'artiste Dance-pop Lady Gaga a enregistré un titre d'inspiration trap intitulé "Jewels 'n Drugs" sur son album de 2013 Artpop, faisant appel aux rappeurs T.I., Too Short et Twista. La combinaison de la pop et du Trap a été accueillie de façons mitigées par la critique.[6][7] En Septembre 2013 , la chanteuse pop américaine Katy Perry a publié une chanson intitulée "Dark Horse" en collaborant avec le rappeur Juicy J, dans son album Prism, qui distille des saveurs Trap.[8][9]

Depuis 2012 : Les mutations électroniques[modifier | modifier le code]

En 2012 , de nouveaux styles et évolutions de la musique électronique intégrant des éléments de musique Trap, comme l'"acid trap", le "trap-ah-ton", et le "trapstep" commencèrent à amplifier sa popularité.[10] La plupart de ces déclinaisons combinèrent les schéma rythmiques Trap avec les synthés de l'EDM , [3] pour créer des "rythmes brouillons et agressifs [...] et [...] de sombres mélodies." [10] Des compositeurs (terme angosaxon du producers) électroniques, tels que Diplo, TNGHT, Baauer, Flosstradamus, RL Grime, et Yellow Claw furent des acteurs majeurs de la popularité de ces évolutions de la musique Trap, captant l’intérêt des fans de musique électronique.[11]

Dans la seconde moitié de 2012, ces nouvelles ramifications du trap développèrent leur popularité tel une épidémie et influencèrent considérablement l'EDM. [11] La musique a été initialement baptisé simplement «Trap» par les producteurs et les fans, ce qui a conduit l'appellation "Trap" de s'adresser musicalement à la fois aux mondes des rappeurs et des producteurs électroniques, cela mena à trop de confusion entre les adeptes de chaque genre. Au lieu de se référer à un seul genre, le terme «Trap» a été utilisé pour décrire deux genres distincts du rap et de la "danse music" .[5] La nouvelle vague du genre a été qualifié par certains comme de l'EDM Trap, [10][11][12] pour la distinguer du rap proprement dit , et comparé au dubstep en raison de sa soudaine popularité. [4] l'évolution de l'EDM Trap a subi les influences stucturelles et stylistiques du dubstep, d'après Rebecca Haithcoat du LA Weekly " Vous pourriez carrément l'appeler la prochaine phase du dubstep. Ca se joue façon "prêt-à-prter" pour club à 140 bpm tout en conservant les drops délirants du dubstep" et cela ne cesse de gagner en popularité. [8]

En 2013 , une vidéo de fan du "Harlem Shake" de Baauer - producteur électro de Trap - est devenu un internet meme , propulsant le titre au top comme l'indique son classement en premier titre Trap n ° 1 au Billboard Hot 100,[13] Cinq producteurs EDM Trap réputés l'interprétèrent en 2013 lors de l' Ultra Music Festival aux États-Unis - à savoir Carnage , ƱZ , DJ Craze , Baauer et Flosstradamus.[10] En 2013 le Tomorrowland festival présentait une "Scène Trap ".

2012 : La scène Trap française est là[modifier | modifier le code]

En EDM, la French Touch a une image internationale. Le courant Trap s'affirme[modifier | modifier le code]

References[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Stelios Phili, « Fighting Weight: From the Trap to the Treadmill », GQ (consulté le )
  2. a b c d et e « The trap phenomenon explained », DJ Mag (consulté le )
  3. a b c d et e Miles Raymer, « Who owns trap? », Chicago Reader (consulté le )
  4. a b et c Joseph Patterson, « Trap Music: The Definitive Guide », Topman. Sabotage Times, (consulté le )
  5. a b et c David Drake, « The Commodification of Southern Rap's Drug-Fueled Subgenre », Complex (consulté le )
  6. « Lady Gaga Artpop », Slant Magazine (consulté le )
  7. « Lady Gaga 'ARTPOP' review: What's the verdict? », Digital Spy (consulté le )
  8. a et b Jason Lipshutz, « Katy Perry's 'Prism' Album Preview: 10 Things You Need To Know », Billboard, Prometheus Global Media, (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Trap » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  9. « Listen: Katy Perry goes trap with Juicy J on "Dark Horse" », Consequence of Sound, (consulté le )
  10. a b c et d Kat Bein, « Top Five Trap Stars at Ultra Music Festival 2013 », Miami New Times (consulté le )
  11. a b et c « What is Trap Music? Trap Music Explained », Run The Trap (consulté le )
  12. Daniel Isenberg, « The Top 10 EDM Trap Tunes So Far », Complex (consulté le )
  13. David Wagner, « The Harlem Shake Meme Is Dead » [archive du ], The Atlantic Wire, The Atlantic Monthly Group, (consulté le )