Utilisateur:EtienneFF/Brouillon
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Auréle Lancôt est une une chroniqueuse, autrice, essayiste et militante féministe québécoise.
Doctorante en droit à l'Université McGill, elle s'intéresse aux théories féministes et à l’épistémologie du droit, aux liens entre le droit et la littérature, au droit pénal et aux mécanismes de justice alternatifs[1]. Elle est aussi titulaire d'un baccalauréat en journalisme de l'Université du Québec à Montréal.[2]
Depuis 2015, elle écrit une chronique hebdomadaire dans le quotidien Le Devoir.
De 2018 à 2022, elle est rédactrice en chef et codirectrice, avec Rosalie Lavoie[3], de la revue Liberté[1],[4].
En 2018, à l'émission Tout le monde en parle, elle annonce avec Léa Clermont-Dion le lancement de la campagne #EtMaintenant, une initiative visant à réfléchir aux suites à donner au mouvement #MoiAussi[5] et à soutenir les victimes de violence sexuelle qui ont pris la parole[6].
À l'automne 2016, elle participe à la tournée Faut qu'on se parle, initiée par Gabriel Nadeau-Dubois[7]. Cette tournée de consultations et d'assemblées de cuisine visait à entendre les préoccupations de milliers de citoyens aux quatre coins du Québec et développer des idées sur des thèmes variées comme l'éducation, la santé, l'environnement et la nationalisme, entre autres. En résultera l'ouvrage collectif Ne renonçons à rien, publié chez Lux Éditeur.
En octobre 2015, elle publie l'essai Les libéraux n'aiment pas les femmes, qui se veut une critique féministe de la politique d'austérité du gouvernement libéral de Philippe Couillard[8],[9]. Le livre remporte le prix Pierre-Vadeboncoeur[2], remis aux auteurs d'essais qui font avancer la réflexion collective et en faveur d'une plus grande justice sociale et d'une meilleure connaissance, tant sociologique qu'historique, de la société québécoise[10].
De 2011 à 2017, elle rédige de nombreuses chroniques pour le magazine Urbania. Certains de ses textes ont été publiés dans L'Actualité, dans un blogue du journal Voir ainsi que dans les revues La Gazette des femmes, Liberté, Relations et Nouveau Projet.
Elle intervient régulièrement dans les médias pour commenter l’actualité sociale, politique et culturelle[2]. Ses idées font parfois réagir, notamment des chroniqueurs du Journal de Montréal [11],[12],[13],[14].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Aurélie Lanctôt | Le Devoir », sur www.ledevoir.com, (consulté le )
- Claude Gauvreau, « Une femme de parole », sur actualites.uqam.ca, (consulté le )
- Isabelle Beaulieu, « Aurélie Lanctôt et Rosalie Lavoie à la tête de Liberté », sur Les Libraires, (consulté le )
- Nathalie Collard, « Liberté au féminin », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- Dominique Cambron-Goulet, « Des femmes lancent le mouvement Et maintenant », sur Journal Métro, (consulté le )
- Catherine Montambeault, « Des Québécoises connues appuient les dénonciatrices », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
- Romain Schué, « Aurélie Lanctôt: «Faut qu’on se parle n’a pas vocation à devenir un parti politique, mais…» », sur Journal Métro, (consulté le )
- Patrick Bellerose, « Petit guide d'autodéfense féministe contre les libéraux », sur HuffPost, (consulté le )
- Louis Cornellier, « Les libéraux n’aiment pas les femmes, Aurélie Lanctôt », sur Le Devoir, (consulté le )
- CSN, « Institué par la CSN en 2011 - Le prix Pierre-Vadeboncoeur remis à Josée Boileau et à Yvan Lemonde », sur www.newswire.ca (consulté le )
- Réjean Parent, « L’errance des autres », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
- Michel Hébert, « Un pays à gogauche... », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
- Richard Martineau, « Balance le système de justice! », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
- Mathieu Bock-Côté, « L'identité caricaturée, ou le mauvais procès fait à Loco Locass », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )