Aller au contenu

Utilisateur:Culture&Co/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Franciam Charlot
Sans titre par Franciam Charlot, Diptyque 2004. Technique mixte sur bois. 2 x (102 x 49 cm)
Nationalité
Activité
Peintre


Franciam Charlot vit et travaille à Toulouse depuis le début des années 1990.

Se forme l’œil par la photo avant de passer au dessin automatique puis au collage. La peinture apparaît vers 1992 par l’abstraction et le constructivisme. L’humain dans un environnement abstrait et/ou construit prendra place au fil du temps.

Son travail se caractérise par une approche sans concession à la mise en forme. Le support, les pinceaux, la peinture, le trait, la couleur... ne sont que des outils au service du questionnement et du style.

Un regard sur le monde, un rapport à l’existence, l´expression d´un univers bien personnel, ses points de vue donnent un contenu difficile à classer - Post Art brut ? Expressionnisme contemporain ? Art singulier ?... Peinture ?

Travail universel et intemporel, en apparence accessible par tous mais difficile à appréhender.

Ses peintures ont été reconnues et utilisées par des artistes de différents domaines (photographie, cinéma, littérature).

Ainsi, les pièces Dreamers[1] de Daniel Keene et Drames brefs 1[2] et 2[3] de Philippe Minyana aux éditions Théâtrales ont pour couvertures des tableaux réalisés par Franciam Charlot.

Les tableaux de Franciam Charlot ornent également les murs du décor du court-métrage Joyeux Noël, Noël[4] réalisé par Xavier Franchomme et joués notamment par le chanteur Cali et Joël Cantona.

Dans le domaine de la photographie, il est également possible de voir son travail. Le catalogue de l'exposition Désordre[5] qui a montré aux Toulousains les œuvres en noir et blanc de Greg Ellis, William Klein, Yves Jeanmougin et Claire Hugonnet avait pour couverture un tableau de Franciam Charlot.


Des écrivains, poètes, romanciers, essayistes et chroniqueurs ont tenté, à ce jour, de donner des pistes en écrivant sur cette œuvre en construction.

« La peinture de Franciam Charlot ne s’apprivoise pas, elle est là pour induire le malaise existentiel, la réflexion du pourquoi nous sommes au monde, et comment nous passons vers l’effacement total et irrémédiable. Pas de larmes ni d’apitoiement. »

— Gil Pressnitzer, Esprits Nomades.[6]

« Il peint l'humain et ses grands sentiments, ses excès et ses violences par l'intermédiaire de personnages aux bouches rondes, immédiatement reconnaissables. Son plaisir intime est de faire passer un maximum de choses avec un minimum de moyens. »

— Gérard Gamand, Azart.[7]

« La peinture de Franciam Charlot dépasse évidemment le contexte de "goûts et couleurs", de sympathie ou non avec l’œuvre. Par la charge dramatique qu'elle porte, elle exige le regard ; et touche, sous le crâne du témoin oculaire, ce qu'elle doit toucher : la zone qui réunit le doute et l'inquiétude. C'est ce qui fait sa force et la justifie. »

— Marc Trillard, Franciam Charlot, l'Homme debout.[8]

« Franck peignait avec furie, de manière quasi obsessionnelle, des êtres réduits à leur expression douloureuse, des gueules, qui inspiraient à celui qui les contemplait des sentiments contrastées où l'angoisse, cependant, dominait sans partage. Il arrivait souvent qu'on évoque à son propos Dubuffet, Basquiat ou Antonio Saura. »

— Pascal Dessaint, On y va tout droit.[9]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Daniel Keene, Dreamers, éditions Théâtrales, 2011, ISBN : 9782842604233.
  2. Philippe Minyana, Drames brefs 1, éditions Théâtrales, 1995, ISBN : 9782907810723.
  3. Philippe Minyana, Drames brefs 2, éditions Théâtrales, 1997-2006, ISBN : 978284260217X.
  4. Xavier Franchomme, Joyeux Noël, Noël, 2010, http://www.xfstudio5.com/films.html.
  5. Catalogue Désordre, 2010, http://www.bizartpop.com/desordre/.
  6. Gil Pressnitzer, Esprits Nomades, http://www.espritsnomades.com/artsplastiques/charlotfranciam/franciamcharlot.html.
  7. Gérard Gamand, Azart, bimestriel n°23 novembre-décembre 2006, pp. 54-62.
  8. Marc Trillard, Franciam Charlot, l'Homme debout, CIP, 2006, p. 46.
  9. Pascal Dessaint, On y va tout droit, éditions Rivages, 2001.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif, Franciam Charlot, l'Homme debout, CIP, 2006, 174 p.
  • José Ángel Mañas, Une âme en incandescence, soixante-quatorze pensées autour de Franciam Charlot, éditions Loubatières, 2011, 36 p., ISBN : 9782862666419.


{{Portail|peinture}}

[[Catégorie:Peintre dans la mouvance de l'art brut]] [[Catégorie:Peintre français du XXe siècle]] [[Catégorie:Peintre français du XXIe siècle]] [[Catégorie:Peintre toulousain]]