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Utilisateur:Attac-Québec/Brouillon

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ATTAC-Québec est une association citoyenne non partisane qui a vu le jour en 2000. Indépendante et à but non lucratif, elle fait partie du réseau international d'Attac, l'Association pour la Taxation des Transactions financières pour l’Aide aux Citoyens, fondée en France en 1998 et qui est aujourd’hui présente dans une trentaine de pays. Née de la volonté de rétablir un contrôle démocratique des marchés financiers et de leurs institutions, Attac mène des actions variées visant la reconquête, par les citoyennes et citoyens, du pouvoir démesuré que la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle. ATTAC est un mouvement décentralisé : les différentes associations nationales partagent une plateforme commune et peuvent coordonner leurs actions mais elles sont autonomes. Lors de son assemblée de 2005, ATTAC-Québec décidait de modifier son nom pour Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne.


Les trois champs d’action principaux d’ATTAC-Québec sont : la lutte contre les paradis fiscaux et pour la justice fiscale ; la promotion d’une taxe sur les transactions financières; la lutte contre le libre-échange en vue d’élaborer un système commercial plus juste, plaçant les droits humains et démocratiques en son coeur. Elle comptait parmi les groupes mobilisés au Sommet des Amériques en 2001 à Québec[1], entre autres rassemblements altermondialistes. L'association et ses groupes locaux à Montréal et à Québec ont organisé plusieurs café-rencontres, conférences, journées d’études et ateliers sur ces sujets, impliquant notamment Alain Deneault, Robert Jasmin[2], Normand Mousseau, Claude Vaillancourt (écrivain), Ghislaine Raymond, Raymond Favreau, Jacques B. Gélinas, Gaétan Breton. Attac-Québec a proposé des ateliers aux différentes éditions du Forum social mondial et du Forum social québécois. Au fil des années, l’association a aussi invité, seule ou en collaboration, diverses figures connues de l’altermondialisme : Jean-Marie Harribey, Susan George, Dominique Plihon, Jacques Nikonoff, John Christensen. Elle réalise une émission de radio hebdomadaire, «Le Grain de sable», sur les ondes de CKRL-FM à Québec.

Une trentaine de membres organismes adhèrent aussi à ATTAC-Québec, qui est membre du réseau international d’ATTAC, du Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC), du Réseau pour le commerce juste, de la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics, du groupe Échec aux paradis fiscaux, des Canadiens pour une fiscalité équitable, de la Coalition Eau Secours du Réseau pour un discours alternatif sur l’économie, de l'Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) et a des liens avec le Réseau pour la justice fiscale/Québec.


Publications

Où va notre argent?[3], Écosociété, 2006

La Bourse contre la vie : Dérive et excroissance des marchés financiers, Éditions MultiMondes, 2010

Numéro spécial de la revue Vie économique intitulé «Paradis fiscaux - Une injustice fiscale», 2012

Collaborations à la réalisation de trois dossiers de la revue À bâbord : «Après-crise ou crise permanente : où en sommes-nous?» (no 53, 2014) et «Nos services publics : un trésor collectif en péril» (no 33, 2010), «Fiscalité équitable et justice sociale» (no 28, 2009).

Bulletin quatre fois par an

Son président actuel, Claude Vaillancourt (écrivain), en lien avec les activités d'ATTAC-Québec, a aussi publié entre autres Mainmise sur les services (Écosociété, 2006), L'empire du libre-échange (M Éditeur, 2014) et codirigé Sortir de l'économie du désastre – Austérité, inégalités, résistances (M Éditeur, 2012).


Lien externe

Site officiel


  1. Jane Jenson (dir), L'état des citoyenneté en Europe et dans les Amériques, Presses de l'Université de Montréal, 2007, p. 259.
  2. Cité dans «Le mouvement altermondialiste», par Eddy Fougier (dir.) Coll. Problèmes économiques et sociaux, éd. La Documentation française, 2004, p.27
  3. Recension de L. Cornellier, «Ce n’est pas l’argent qui manque», Le Devoir, 6 mai 2006