Une vie (film, 2023)

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Une vie
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Titre original One Life
Réalisation James Hawes
Scénario Lucinda Coxon
Nick Drake
Musique Volker Bertelmann
Acteurs principaux
Sociétés de production See-Saw Films
BBC Film
MBK Productions
Cross City Films
FilmNation Entertainment
LipSync
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Drame biographique
Durée 110 minutes
Sortie 2023

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Une vie (One Life) est un film britannique réalisé par James Hawes, sorti en 2023. Il s'agit de l'adaptation de l'ouvrage If It's Not Impossible…The Life of Sir Nicholas Winton de Barbara Winton, revenant sur la vie de son père Nicholas Winton, parfois surnommé le « Schindler britannique »[1].

Ce long-métrage est présenté en avant-première au festival international du film de Toronto 2023 en septembre, puis au festival du film de Londres le mois suivant.

Synopsis[modifier | modifier le code]

En 1938, Nicholas Winton, agent de change londonien âgé de 29 ans, visite la Tchécoslovaquie quelques semaines seulement après les accords de Munich, qui scellaient l'annexion par le Reich des régions du pays peuplées majoritairement d'Allemands. Il fait alors la rencontre de familles qui ont fui la montée du nazisme en Allemagne et en Autriche. Le Britannique croise par ailleurs la route de sa compatriote Doreen Warriner, cheffe du Comité britannique pour les réfugiés de Tchécoslovaquie à Prague (BCRC pour British Committee for Refugees from Czechoslovakia). Horrifié par les conditions de vie dans les camps de réfugiés, Nicholas décide de participer au sauvetage d'enfants (juifs très majoritairement) s'y trouvant. Activement soutenu par sa mère Babette, elle-même immigrée juive allemande convertie depuis à l'Église d'Angleterre, il va cependant devoir faire face aux obstacles bureaucratiques. Winton organise malgré tout des collectes de dons et recherche des familles anglaises pour accueillir les enfants. Le temps presse car personne ne sait jusque quand les frontières resteront ouvertes, la guerre menaçant d'éclater du jour au lendemain.

Cinq décennies plus tard, à la demande de sa femme Grete, Nicholas met de l'ordre dans son bureau. Il retrouve alors d'anciens documents où était consigné tout son travail pour le BCRC, avec des photos et listes des enfants qu'ils voulaient mettre en sécurité - ce qui n'a pas été possible pour certains d'entre eux, à son grand désespoir. Lors d'un repas avec son vieil ami Martin Blake, Nicholas réfléchit au sort de ces archives et à ce que sont devenus les 669 enfants sauvés. Il envisage d'offrir les document à un musée de l'Holocauste puis se rétracte, souhaitant attirer l'attention sur le sort actuel des réfugiés.

Via l'historienne française Elisabeth Maxwell, épouse du magnat des médias Robert Maxwell, ces archives parviennent à la production d'une émission très populaire de la BBC, That's Life! (en) : Winton est alors invité à y participer. Assis parmi le public, il découvre en direct que trois spectateurs à ses côtés avaient rejoint l'Angleterre grâce à lui un demi-siècle plus tôt. La production le surprend à nouveau lors d'une seconde émission où l'assistance est entièrement composée de personnes lui devant la vie. That's Life! va ainsi révéler aux yeux du monde les actes héroïques de Nicholas Winton.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

 Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[4]

Production[modifier | modifier le code]

Le tournage à la gare centrale de Prague.

Le tournage débute en à Londres[5]. Il se poursuit le mois suivant à Prague[6],[7],[8] pour la gare centrale[9], le palais Toscan et les escaliers de la mairie dans le quartier de Hradčany, ainsi que le pont Mánes, les rues Josefov, Pohořelec et Politických vězňů (cs)[10].

Critiques[modifier | modifier le code]

Sur le site d'agrégation de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient 90 % d'avis favorables, pour 51 critiques et une note moyenne de 7,310. Le consensus suivant résume les avis collectés : « Soutenu par le travail exceptionnel d'un casting formidable, One Life rend un hommage réconfortant à un effort humanitaire remarquable[11] ». Sur le site Metacritic, qui utilise une moyenne pondérée, le film obtient la note de 67100 pour 17 critiques[12].

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Si le réalisateur James Hawes peut se prévaloir d'une expérience certaine à la télévision, il s'agit pour lui d'une première incursion au cinéma.
  • Lors de la seconde émission de That's Life!, le public était constitué d'enfants des réfugiés sauvés par "Nicky"[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Un film sur le "« Schindler britannique » », sur Le Figaro, (consulté le ).
  2. « Release infos » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  3. « parentalguide » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  4. « Fiche du doublage français du film », sur RS Doublage.
  5. (en) « Now Filming in London: September 2022 », sur filmlondon.org, (consulté le ).
  6. (en) Nia Daniels, « One Life films in Prague and UK with Anthony Hopkins, Johnny Flynn », sur kftv.com, (consulté le ).
  7. (en) Jason Pirodsky, « Nicholas Winton biopic 'One Life', with Anthony Hopkins, to shoot in Prague this autumn », sur praguereporter.com, (consulté le ).
  8. « Filming & production » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  9. (cs) Jaroslav Krupka, « Lháři se opět činili: Snímky z natáčení filmu o Wintonovi vydávají za realitu », sur prazsky.denik.cz, (consulté le ).
  10. (cs) Martin Rumler, « Praha a její ulice v britském filmu: Příběh Nicholase Wintona ožívá v kinech », sur prazsky.denik.cz, (consulté le ).
  11. (en) « One Life », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
  12. (en) « One Life », sur Metacritic (consulté le ).
  13. (en) Anita Singh, « Sir Nicholas Winton’s family said film could only go ahead if Anthony Hopkins was cast », The Telegraph,‎ (lire en ligne)
  14. (en) Dalya Alberge, « ‘The worst meeting I have ever had’: why a Kindertransport hero rejected a film about his life », The Guardian,‎ (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]