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Umikaze (1936)

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Umikaze (海風)
illustration de Umikaze (1936)
L'Umikaze le .

Type Destroyer
Classe Shiratsuyu
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Drapeau du Japon Japon
Chantier naval Arsenal naval de Maizuru
Commandé 1934
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 265 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 107,5 m
Maître-bau 9,9 m
Tirant d'eau 3,5 m
Déplacement 1 712 tonnes
Propulsion 2 turbine à gaz Kampon
3 chaudières Kampon
2 hélices
Puissance 42 000 ch
Vitesse 34 nœuds (63 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 5 canons de 127 mm
2 mitrailleuses de 13,2 mm
8 tubes lance-torpilles de 610 mm
16 charges de profondeur
Rayon d'action 4 000 milles marins (7 400 km) à 18 nœuds (33 km/h)
Pavillon Empire du Japon
Localisation
Coordonnées 7° 10′ 00″ nord, 151° 43′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Océanie
(Voir situation sur carte : Océanie)
Umikaze (海風)
Umikaze (海風)
Géolocalisation sur la carte : Micronésie
(Voir situation sur carte : Micronésie)
Umikaze (海風)
Umikaze (海風)

L'Umikaze (海風?) était un destroyer de classe Shiratsuyu en service dans la Marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Au moment de l'attaque sur Pearl Harbor, l'Umikaze rejoint la 24e division de destroyers de la 4e escadre de destroyers de la 2e flotte. Il quitte Palaos en compagnie de ses sister-ships Yamakaze, Kawakaze et Suzukaze, participant à la bataille des Philippines pour couvrir les débarquements à Legaspi et dans la baie de Lamon. À partir de , il participe à des opérations dans les Indes néerlandaises, dont les invasions de TarakanBalikpapan et Makassar. Après avoir participé à l'invasion de l'est de Java, l'Umikaze escorte un convoi dans le Pacifique, échappant alors à la bataille de la mer de Java.

En avril, l'Umikaze participe à l'invasion de Panay et de Negros (Philippines). Le , il rejoint la 1re flotte puis retourne à l'arsenal naval de Sasebo pour des réparations à la fin de mai.

Au cours de la bataille de Midway du 4 au , l'Umikaze fait partie de la force de garde des Aléoutiennes (groupe de soutien du Pacifique Nord), commandé par l'Amiral Shirō Takasu. Il est ensuite réaffectée dans la 2e flotte le , après la suppression de l'opération.

L'Umikaze escorte le porte-avion Chitose de Yokosuka à Truk à la mi-août. Jusqu'à la fin du mois de septembre, il effectue onze “Tokyo Express” vers Guadalcanal. Au cours d'une mission le , il est endommagé par un avion américain, tuant huit membres d'équipage et nécessitant un retour à Truk pour des réparations. En octobre, il participe à deux missions de bombardement sur Henderson Field (Guadalcanal), et le , fait partie de la force de l'Amiral Nobutake Kondô lors de la bataille des îles Santa Cruz. Après avoir accompagné les croiseurs Suzuya et Maya vers les Shortland et avoir escorté un autre “Tokyo Express” vers Guadalcanal le , l'Umikaze prend part à la première bataille navale de Guadalcanal dans la nuit du 12 au . Pendant un convoi de transport de troupes à Buna, l'Umikaze subi de lourds dégâts après une frappe aérienne de bombardiers Boeing B-17 de l'USAAF. Il est remorqué jusqu'à Rabaul par le destroyer Asashio pour des réparations d'urgence. L'Umikaze retourne à Sasebo pour d'autres réparations effectuées partir du .

L'Umikaze reprend la mer à la fin du mois de , escortant un convoi de troupes à Truk, puis effectuant des patrouilles au large de Truk à la fin du mois d'avril. En mai, après une escorte de transport de troupes vers Kolombangara, il accompagne le cuirassé Musashi de Truk à Yokosuka, de retour avec les porte-avions Chūyō and Unyō. En juin, il continue ses missions d'escorte vers Ponape et Nauru puis entre Truk et les îles japonaises jusqu'à la fin de novembre.

Après un séjour en carénage, le destroyer reprend la mer à la fin de décembre, escortant un convoi de troupes à Truk, tout en patrouillant au large de Saipan à partir de la mi-. Le , alors qu'il escorte un convoi de Saipan à Truk, l'Umikaze est torpillé et coulé par le sous-marin USS Guardfish, au sud de l'atoll de Truk (7° 10′ N, 151° 43′ E). Il sombre lentement, emportant 50 des 265 membres d'équipage.

Il est rayé des listes de la marine le .

Notes et références

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Andrieu D'Albas, Death of a Navy : Japanese Naval Action in World War II, Devin-Adair Pub, (ISBN 0-8159-5302-X)
  • David Brown, Warship Losses of World War Two, Naval Institute Press, , 256 p. (ISBN 1-55750-914-X)
  • Stephen Howarth, The Fighting Ships of the Rising Sun : The Drama of the Imperial Japanese Navy, 1895–1945, Atheneum, , 398 p. (ISBN 0-689-11402-8)
  • Hansgeorg Jentsura, Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945, US Naval Institute Press, , 284 p. (ISBN 0-87021-893-X)
  • Hans Lengerer, The Japanese Destroyers of the Hatsuharu Class, Londres, Conway, coll. « Warship 2007 », , 91–110 p. (ISBN 978-1-84486-041-8 et 1-84486-041-8)
  • Andrew N. Nelson, Japanese–English Character Dictionary, Tuttle, (ISBN 0-8048-0408-7)
  • (en) Anthony J. Watts, Japanese Warships of World War II, Garden City, Doubleday, , 400 p. (OCLC 841072158)
  • (en) M J Whitley, Destroyers of World War Two: An International Encyclopedia, London, Arms and Armour Press, , 320 p. (ISBN 978-1-854-09521-3, OCLC 45261498)

Liens externes

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