Umberto Bossi
Umberto Bossi | |
Umberto Bossi en 2018. | |
Fonctions | |
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Président fédéral de la Ligue du Nord | |
En fonction depuis le (12 ans, 8 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Angelo Alessandri |
Député italien | |
En fonction depuis le (2 ans, 1 mois et 28 jours) |
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Élection | 25 septembre 2022 |
Législature | XIXe |
Groupe politique | Lega - Salvini Premier |
– (9 ans, 10 mois et 22 jours) |
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Élection | 13-14 avril 2008 |
Réélection | 24-25 février 2013 |
Législature | XVIe et XVIIe |
– (12 ans, 2 mois et 26 jours) |
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Élection | 5 avril 1992 |
Réélection | 27 mars 1994 21 avril 1996 13 mai 2001 |
Législature | XIe, XIIe, XIIIe et XIVe |
Sénateur italien | |
– (4 ans, 6 mois et 19 jours) |
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Élection | 4 mars 2018 |
Législature | XVIIIe |
Groupe politique | Ligue |
– (4 ans, 9 mois et 28 jours) |
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Élection | 14 juin 1987 |
Législature | Xe |
Secrétaire fédéral de la Ligue du Nord | |
– (21 ans, 1 mois et 26 jours) |
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Prédécesseur | Création du parti |
Successeur | Roberto Maroni |
Ministre des Réformes pour le fédéralisme | |
– (3 ans, 6 mois et 8 jours) |
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Président du Conseil | Silvio Berlusconi |
Gouvernement | Berlusconi IV |
Prédécesseur | Vannino Chiti |
Successeur | Gaetano Quagliariello |
Député européen | |
– (3 ans, 9 mois et 7 jours) |
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Élection | 13 juin 2004 |
Législature | 6e |
Groupe politique | IND/DEM (2004-2006) NI (avril-décembre 2006) UEN (2006-2008) |
– (6 ans, 10 mois et 22 jours) |
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Élection | 12 juin 1994 |
Réélection | 13 juin 1999 |
Législature | 4e et 5e |
Groupe politique | ELDR (1994-1997) NI (1997-1999) TDI (1999-2001) |
Successeur | Mario Borghezio |
Ministre des Réformes institutionnelles | |
– (3 ans, 1 mois et 8 jours) |
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Président du Conseil | Silvio Berlusconi |
Gouvernement | Berlusconi II |
Prédécesseur | Antonio Maccanico |
Successeur | Roberto Calderoli |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cassano Magnago (Italie) |
Nationalité | Italienne |
Parti politique | PCI (1975-1976) Lega (depuis 1989) |
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Umberto Bossi est un homme politique régionaliste italien, né le à Cassano Magnago. Il est le fondateur de la Ligue du Nord.
Il est généralement surnommé, par les médias italiens, « il senatùr » (en lombard, « le sénateur »). Après ses réélections de 2018 et 2022, il détient le record de durée du mandat parlementaire comme député puis sénateur, avec plus de 31 ans, en deux périodes distinctes.
Il est mis en cause à partir de 2012 pour de détournement de plusieurs millions d'euros des caisses de la Ligue du Nord afin de satisfaire des dépenses personnelles.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après un bac scientifique, il s'inscrit à la faculté de médecine mais abandonne sans terminer sa maîtrise.
Son engagement politique naît aux côtés de formations communistes dans les années 1970[réf. nécessaire], stimulé par une rencontre avec Bruno Salvadori qui dirigeait alors l'Union valdôtaine.
Au début des années 1980, il fonde avec Roberto Maroni et Giuseppe Leoni, la Lega Lombarda (la Ligue lombarde) dont il devient le secrétaire. À la fin de la décennie, il réussit à fédérer les différents mouvements autonomistes de l'Italie du Nord avec la fondation de la Ligue du Nord dont il devient secrétaire fédéral. Le parti, qui initialement s'affirmait sécessionniste avec un grand retentissement au milieu des années 1990, a progressivement mis de côté ses revendications indépendantistes — au grand dam d'une partie de son électorat très attachée à la Padanie libre[réf. nécessaire] —, pour évoluer vers un populisme ethnorégionaliste, dont les représentants ont parfois exprimé des propos jugés xénophobes ou homophobes[1].
Il est élu sénateur lors des élections générales du , gagnant là son surnom d'Il senatùr. En , il est élu à la Chambre des députés, et se voit reconduit aux élections de , d' et de .
Bien qu’exprimant parfois des propos virulents à l'égard de l'Union européenne, il vote en faveur des traités de Maastricht et de Lisbonne[2].
Le , Umberto Bossi est nommé ministre sans portefeuille, ministre des Réformes institutionnelles et de la Dévolution, auprès du président du Conseil Silvio Berlusconi. Il démissionne de ce poste le , au moment de prendre ses fonctions de député européen.
Le , il est victime d'une attaque cérébrale et hospitalisé jusqu'au , soit durant plus de trois cents jours, sans abandonner aucun mandat ni aucune fonction. Son élocution en garde des séquelles.
Désigné candidat à la présidence de la République italienne par son parti en 2006, il ne recueille que les suffrages de ses fidèles, échouant au quatrième tour de scrutin avec 42 voix contre 543 pour le candidat du centre-gauche, Giorgio Napolitano, qui est élu président.
Lors des élections anticipées d', Silvio Berlusconi retrouve le pouvoir qu'il avait perdu deux ans plus tôt. Le 8 mai, il nomme Umberto Bossi ministre sans portefeuille, ministre des Réformes pour le fédéralisme dans son quatrième cabinet. Ses fonctions ministérielles ne sont pas réattribuées après la démission du gouvernement Berlusconi IV, le .
Le , il démissionne de ses fonctions de secrétaire fédéral de la Ligue du Nord, car il est mis en cause avec plusieurs de ses proches et des membres du parti dans un scandale de détournements de fonds publics[3]. Il devient néanmoins président fédéral du parti à cette même date. Il avait mis sur pied une comptabilité parallèle au sein de la Ligue pour des millions d'euros de dépenses à son bénéfice et à celui de ses proches (hôtels, restaurants, grosses voitures, frais médicaux, etc) ainsi que des investissements suspects (5,7 millions d'euros) dans des fonds en Tanzanie et à Nicosie pour lesquels les enquêteurs soupçonnent une spéculation sur le diamant qui aurait permis un recyclage d'argent de la Ndrangheta calabraise[4].
Poursuites judiciaires
[modifier | modifier le code]Il est condamné en 1992 à huit mois de prison avec sursis dans le cadre du procès Enimont sur les financements illégaux de partis politiques par des entreprises[5].
En , il est condamné à un an de prison avec sursis et à une amende pour incitation au meurtre. Durant une réunion publique, il avait appelé ses militants à « localiser un à un les fascistes » ayant voté pour le parti de droite Alliance nationale (AN) et à « les prendre maison par maison »[6].
En 2017, il est condamné à deux ans et trois mois d’emprisonnement pour détournement de fonds. Son fils Renzo Bossi est condamné à un an et six mois de prison pour avoir utilisé de l'argent de la Ligue du Nord afin de s'acheter un diplôme en Albanie et de payer ses contraventions[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (fr) « Le retour des "Chemises vertes" », Le Nouvel observateur, .
- Matteo Pucciarelli, « Comment Matteo Salvini a conquis l’Italie », sur monde-diplomatique.fr, (consulté le ).
- « Italie : Umberto Bossi démissionne de la direction de la Ligue du Nord », Le Monde, .
- Richard Heuzé, « Les très riches caisses noires du clan Bossi », sur Le FIgaro,
- (it) Francesco Curridori, « Da Bossi a Salvini, ecco i 30 anni di storia della Lega Nord », sur ilGiornale.it,
- « Umberto Bossi. Condamné pour incitation au meurtre. », sur libération.fr, (consulté le ).
- « Italie: Umberto Bossi condamné à 2 ans de prison pour détournement de fonds », AFP, (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Naissance à Cassano Magnago
- Personnalité politique italienne du XXe siècle
- Personnalité politique italienne du XXIe siècle
- Candidat à une élection présidentielle en Italie
- Ministre des Réformes institutionnelles de la République italienne
- Député européen élu en Italie 1994-1999
- Député européen élu en Italie 1999-2004
- Député européen élu en Italie 2004-2009
- Personnalité de la Ligue du Nord
- Naissance en septembre 1941
- Sénateur de la dixième législature de la République italienne
- Sénateur de la dix-huitième législature de la République italienne
- Député de la onzième législature de la République italienne
- Député de la douzième législature de la République italienne
- Député de la treizième législature de la République italienne
- Député de la quatorzième législature de la République italienne
- Député de la seizième législature de la République italienne
- Député de la dix-septième législature de la République italienne
- Député de la dix-neuvième législature de la République italienne
- Personnalité politique liée à la Lombardie
- Personnalité politique condamnée pour corruption