USS Callaghan (DD-792)

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USS Callaghan
illustration de USS Callaghan (DD-792)
L'USS Callaghan en 1944.

Type Destroyer
Classe Fletcher
Histoire
A servi dans Pavillon de l'United States Navy United States Navy
Constructeur Bethlehem Steel
Chantier naval San Pedro, Californie
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 329 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 114,76 m
Maître-bau 12,09 m
Tirant d'eau 4,2 m
Déplacement 2 050 t
Puissance 60 000 ch
Vitesse 38 nœuds (70 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 5 canons de 127 mm
10 canons Bofors 40 mm
7 canons 20 mm Oerlikon
10 tubes lance-torpilles 533 mm
6 lanceurs de charges de profondeur
Rayon d'action 6 500 milles marins (12 000 km) à 15 nœuds (28 km/h)
Carrière
Pavillon États-Unis
Indicatif DD-792
Localisation
Coordonnées 25° 43′ 00″ nord, 126° 55′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : préfecture d'Okinawa
(Voir situation sur carte : préfecture d'Okinawa)
USS Callaghan
USS Callaghan
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
USS Callaghan
USS Callaghan

L'USS Callaghan (DD-792) est un destroyer de classe Fletcher en service dans la Marine des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est nommé en l'honneur du contre-amiral Daniel J. Callaghan, mort au combat lors de la bataille navale de Guadalcanal en .

Sa quille est posée le à San Pedro (Los Angeles) par la société Bethlehem Steel, il est lancé le  ; parrainée par Mme D. J. Callaghan. Le navire est mis en service le sous le commandement du commander F. J. Johnson.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Callaghan appareille de la côte ouest le pour rejoindre la 5e flotte afin de participer aux raids aériens sur Palaos, Yap, Ulithi et Woleai du au 1er avril. Basé depuis Manus en avril, le Callaghan soutient l'opération Hollandia en tant que radar picket pendant les frappes aériennes.

De juin à , le Callaghan opère en tant qu'escorte des porte-avions d'escorte, soutenant ensuite les invasions de Saipan, Tinian et Guam. Le , ses canons abattent trois avions ennemis lors d'une attaque aérienne japonaise. Le Fanshaw Bay, touché par une bombe lors de cette même attaque, est escorté par le destroyer jusqu'à Eniwetok. Fin août, le Callaghan escorte des forces à Palaos, Mindanao, Luçon et le centre des Philippines pour appuyer l'invasion des Palaos, tremplin vers les Philippines.

Le Callaghan prend part à la bataille du golfe de Leyte en avant de poursuivre le mouvement des Japonais vers le nord avec la 3e flotte afin de frapper Luçon. En transit le , il assiste le croiseur léger torpillé Reno jusqu'à l'arrivée de navires de secours, avant de rejoindre sa Task Force. En décembre, le destroyer participe à d'autres frappes aériennes sur le centre des Philippines et, en , il navigue avec la 3e flotte pour des raids aériens sur Formose, Luçon, Indochine, Hong Kong et Nansei Shoto.

Au cours des mois suivants, le Callaghan assiste les porte-avions bombardant Iwo Jima, Okinawa et dans la région de Kantō. Le Callaghan participe au naufrage d'un navire piquet japonais le et, le , il participe au bombardement de Parece Vela. À la fin de mars, il rejoint une force de cuirassés à Ulithi, opérant durant le bombardement précédant l'invasion d'Okinawa, où il fait feu sur les positions japonaises à terre dans la nuit du .

Opérant ensuite au large des côtes, le destroyer participe au naufrage d'un sous-marin japonais et abat trois bombardiers en piqué. Le , il est touché par un Yokosuka K5Y kamikaze qui s'écrase sur son côté tribord. L'une de ses bombes pénétra dans la salle des machines arrière et explosa, provoquant un feu incontrôlable. Le navire sombre à 02 h 35 avec 47 membres de son équipage.

Il fut le dernier navire allié coulé par une attaque kamikaze pendant la guerre.

Décorations[modifier | modifier le code]

Le Callaghan a reçu huit battle stars pour son service pendant la Seconde Guerre mondiale.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Brown, David. Warship Losses of World War Two. Arms and Armour, London, Great Britain, 1990. (ISBN 0-85368-802-8).

Liens externes[modifier | modifier le code]