Tau2 Aquarii

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τ2 Aquarii
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 22h 49m 35,502s[1]
Déclinaison −13° 35′ 33,477″[1]
Constellation Verseau
Magnitude apparente +3,98[2]

Localisation dans la constellation : Verseau

(Voir situation dans la constellation : Verseau)
Caractéristiques
Type spectral M0III[3]
Indice U-B +1,95[4]
Indice B-V +1,57[4]
Indice R-I +0,95[4]
Variabilité suspectée[5]
Astrométrie
Vitesse radiale +1,10 ± 0,8 km/s[6]
Mouvement propre μα = –13,71 mas/a[1]
μδ = –39,03 mas/a[1]
Parallaxe 10,27 ± 0,29 mas[1]
Distance 318 ± 9 al
(97 ± 3 pc)
Magnitude absolue −0,89[7]
Caractéristiques physiques
Rayon 53 R[8]
Gravité de surface (log g) 1,63[9]
Luminosité 700 L[7]
Température 3 690 K[9]

Désignations

τ2 Aqr, 71 Aqr, HR 8679, HD 216032, HIP 112716, BD–14°6354, FK5 861, SAO 165321, NSV 14329, WDS J22496 -1336A[10]

Tau2 Aquarii2 Aqr / τ2 Aquarii), parfois simplement désignée Tau Aquarii[10], est une étoile géante rouge de la constellation zodiacale du Verseau. Elle est visible à l’œil nu avec une magnitude apparente de +3.98[2]. C'est une étoile localisée à quelques degré de l'écliptique et qui peut donc être occultée par la Lune[11].

Environnement stellaire[modifier | modifier le code]

τ2 Aquarii présente une parallaxe annuelle de 10,27 mas mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui signifie qu'elle est distante de ∼ 318 a.l. (∼ 97,5 pc) de la Terre.

C'est une étoile solitaire[12]. Elle possède toutefois un compagnon optique de dixième magnitude, localisé à un angle de position de 297° et à une distance angulaire de 132,4 secondes d'arc en date de 2010[13]. Cette étoile, désignée HD 216020 ou BD-14°6351, est une géante orangée de type spectral K1/2(III)[14].

Propriétés[modifier | modifier le code]

τ2 Aquarii est une géante rouge de type spectral M0III[3]. Son diamètre angulaire mesuré directement et après avoir corrigé l'effet de l'assombrissement centre-bord, est de 5,12 ± 0,05 mas[15]. Connaissant sa distance, cela donne à τ2 Aquarii un rayon qui est 53 fois supérieur à celui du Soleil[8]. Elle est 700 fois plus lumineuse que l'étoile du Système solaire[7] et sa température de surface est de 3 690 K[9].

L'étoile est une variable suspectée, dont la luminosité semble varier avec une amplitude de 0,06 magnitudes, de 3,98 à 4,04. Elle porte par conséquent la désignation de NSV 14329 dans le New Catalogue of Suspected Variable Stars[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a et b (en) J. R. Ducati, « VizieR Online Data Catalog: Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, 2237, 0,‎ (Bibcode 2002yCat.2237....0D)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b et c (en) Bright Star Catalogue, « HR 8679 », sur Alcyone
  5. a et b (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  6. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  7. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, lire en ligne)
  8. a et b (en) Kenneth R. Lang, Astrophysical formulae, vol. 1, Berlin, Birkhäuser, coll. « Astronomy & Astrophysics library », , 3e éd. (ISBN 3-540-29692-1, lire en ligne). Le rayon (R) est donné par la formule suivante :
  9. a b et c (en) P. Bordé et al., « A catalogue of calibrator stars for long baseline stellar interferometry », Astronomy & Astrophysics, vol. 393,‎ , p. 183-193 (DOI 10.1051/0004-6361:20021020, Bibcode 2002A&A...393..183B, lire en ligne)
  10. a et b (en) * tau Aqr -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. (en) Nathaniel M. White et Barry H. Feierman, « A Catalog of Stellar Angular Diameters Measured by Lunar Occultation », The Astronomical Journal, vol. 94,‎ , p. 751 (DOI 10.1086/114513, Bibcode 1987AJ.....94..751W)
  12. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)
  13. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
  14. (en) HD 216020 -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  15. (en) A. Richichi, I. Percheron et M. Khristoforova, « CHARM2: An updated Catalog of High Angular Resolution Measurements », Astronomy & Astrophysics, vol. 431, no 2,‎ , p. 773–777 (DOI 10.1051/0004-6361:20042039, Bibcode 2005A&A...431..773R)

Lien externe[modifier | modifier le code]