Tanya Habjouqa
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Distinction |
---|
Tanya Habjouqa est une photojournaliste, photographe documentaire et enseignante américano-jordanienne, née en 1975 à Amman en Jordanie.
Elle est lauréate d’un World Press Photo Award en 2014.
Biographie
[modifier | modifier le code]Tanya Habjouqa est née à Amman en Jordanie en 1975 d’un père jordanien et d’une mère américaine[1]. À quatre ans, elle part vivre au Texas avec sa mère[2].
Elle fait ses études secondaires (sauf la deuxième année en Jordanie) et son baccalauréat aux États-Unis, puis elle est diplômée en médias et en politique moyen-orientale de la School of Oriental and Africa Studies (SOAS) de Londres[3].
Basée dans divers endroits du Moyen-Orient depuis 2002, elle a couvert le conflit irakien et la guerre au Darfour. Elle se marie à un citoyen Arabe israélien et s’installe à Jérusalem-Est en 2009[4]. Ils ont deux enfants[3]. Sa série « Women of Gaza » publiée cette même année, documente sur la vie quotidienne des femmes palestiniennes dans la bande de Gaza[5].
Tanya Habjouqa a co fondé en 2009 Rawiya – raconteuses d’histoires[6], le premier collectif photographique féminin du Moyen-Orient avec quatre consœurs de la région[4],[7].
Elle se consacre pendant cinq ans à « Tomorrow There Will Be Apricots »[8], un projet sur les femmes Syriennes dans les camps de réfugiés en Jordanie[4].
Sa série « Occupied Pleasures », récompensée par un World Press Photo Award en 2014 « est un témoignage de la résilience palestinienne alors qu'ils recherchent des plaisirs simples face à une occupation sans fin »[9].
Elle est membre du collectif Noor Image[4] et travaille sur commande pour la presse internationale comme Le Monde[10], La Repubblica, The Guardian[11], The Wall Street Journal, The New York Times[2], Time Magazine[12], National Geographic[5], ainsi que pour l’UNRWA, l’UNESCO et le PNUD[3],[4].
Tanya Habjouqa donne un cours à l’Université al-Qods de Jérusalem-Est sur le thème « Narration et identité nationale en photographie »[9] et est mentor pour l’Arab Photography Documentary Program[4].
Publications
[modifier | modifier le code]- Occupied Pleasures, New York, FotoEvidence, (ISBN 978-0989486682) (Meilleur livre photo 2015 pour by TIME magazine et Smithsonian magazine.
- (en) She Who Tells a Story, Boston, Museum of Fine Arts, , 164 p. (ISBN 978-0878468041)
Expositions
[modifier | modifier le code]Liste non exhaustive
- 2014 : « Occupied pleasures », Aria Art Gallery Florence[13]
- 2015 : Biennale des photographes du monde arabe contemporain, Maison européenne de la Photographie, Paris[2]
- 2015 : « Realism in Rawiya: Photographic Stories from the Middle East »[7]
- 2016 : « She Who Tells a Story: Women Photographers from Iran and the Arab World », National Museum of Women in the Arts, Washington D.C[14].
Collections
[modifier | modifier le code]- « Women of Gaza » fait partie de la collection privée du Boston Museum of Fine Art[2]
Prix et récompenses
[modifier | modifier le code]- 2007 : Clarion Award (en) de l’Association for Women in Communications pour sa couverture de la guerre Israël-Hezbollah pour Bloomb[1]
- 2011 : SND Silver Award pour son reportage sur Gaza « Une vie moins ordinaire »[15],[1]
- 2012 : FotoVisura Grant, mention honorable[1]
- 2013 : Lauréate du fond d’urgence Magnum Foundation[9]
- 2014 : World Press Photo Award 2e prix dans la catégorie « Vie quotidienne » pour « Occupied pleasures » réalisée dans les territoires palestiniens occupés[9]
- 2014 : FotoEvidence Book Award pour son ouvrage « Occupied Pleasures »[1]
- 2019 : Lauréate du “Programme pour la photographie documentaire arabe” soutenu par la Fondation Magnum, le Fond Arabe pour les Arts et la Culture et le Fond Prince Claus[16]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Svetlana Bachevanova, « FotoEvidence | Documenting Social Injustice | Tanya Habjouqa », sur fotoevidence.com (consulté le )
- « Tanya Habjouqa – Biennale des Photographes du Monde Arabe contemporain » (consulté le )
- « Tanya Habjouqa », sur Institut des Cultures d'Islam, (consulté le )
- Elsa Mignot, « Tanya Habjouqua, In & Out », Polka Magazine, no 54, , p. 18-24
- (en) Sherry L. Brukbacher, « A Photographer Captures Joy in Gaza », sur National Geographic, (consulté le )
- Rawika est composé par les photographes Tamara Abdul Hadi, Laura Boushnak, Dalia Khamissy, Newsha Tavakolian
- (en) « Realism in Rawiya: Photographic Stories from the Middle East », sur Impressions (consulté le )
- (en-US) « Tomorrow There Will Be Apricots – by Tanya Habjouqa » (consulté le )
- « Tanya Habjouqa | World Press Photo », sur www.worldpressphoto.org (consulté le )
- Luc Bronner, « 2020, une année en photos », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) Hannah Booth, « Big picture: Women Of Gaza, by Tanya Habjouqa », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Photographing Life, Love and Laughter in Palestine », sur Time (consulté le )
- (en-US) Giancarlo Lavenuta, « Occupied Pleasures | Firenze », sur Aria Art Gallery (consulté le )
- (en-US) « She Who Tells a Story: Tanya Habjouqa | Broad Strokes Blog », sur NMWA, (consulté le )
- « En Photos. La vie quotidienne des femmes de Gaza », sur Courrier international, (consulté le )
- Reponsesphoto.fr, « Magnum annonce les lauréats du Programme pour la photographie... - Réponses Photo », sur www.reponsesphoto.fr, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]