TU Corvi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
TU Corvi
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de TU Corvi du 28 mars au 4 avril 2019, issue des données du satellite TESS[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 35m 58,79334s[2]
Déclinaison −20° 31′ 38,9233″[2]
Constellation Corbeau
Magnitude apparente 6,20[3]

Localisation dans la constellation : Corbeau

(Voir situation dans la constellation : Corbeau)
Caractéristiques
Type spectral F0V[4]
Indice U-B +0,08[5]
Indice B-V +0,33[5]
Variabilité δ Sct[6],[7]
Astrométrie
Vitesse radiale −2,0 ± 4,3 km/s[8]
Mouvement propre μα = +32,752 mas/a[2]
μδ = −52,767 mas/a[2]
Parallaxe 13,586 6 ± 0,327 1 mas[2]
Distance 73,601 9 ± 1,772 0 pc (∼240 al)[2]
Magnitude absolue +2,08[3]
Caractéristiques physiques
Masse 1,45 M[9]
Rayon 2,58+0,16
−0,17
 R[2]
Gravité de surface (log g) 3,93 ± 0,14[9]
Luminosité 12,6+1,2
−1,1
 L[9]
Température 7 132 ± 242 K[9]
Métallicité [Fe/H] = −0,07 ± 0,07[10]
Rotation 103 km/s[11]
Âge 786 × 106 a[9]

Désignations

TU Crv, HR 4797, HD 109585, HIP 61496, BD−19°3521, CPD-19 5207, SAO 180937, AAVSO 1230-19[12]

TU Corvi (en abrégé TU Crv) est une étoile de la constellation du Corbeau. D'une magnitude apparente de 6,20[3], elle est tout juste assez lumineuse pour être visible à l'œil nu. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 13,58 ± 1,77 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 240 ± 6 a.l. (∼ 73,6 pc) de la Terre[2]. Des variations observées dans son mouvement propre pourraient indiquer qu'il s'agit en fait d'un système binaire proche[13].

TU Corvi est une étoile jaune-blanc de la séquence principale de type spectral F0V[4], d'un âge estimé de 786 millions d'années[9]. Elle avait également été précédemment classée comme une étoile géante plus évoluée de type spectral F0III[14]. C'est une étoile variable de type Delta Scuti, dont la magnitude varie d'une amplitude de 0,025 dans la bande B et selon une période de 118 minutes[6],[7].

L'étoile est 1,45 fois plus massive que le Soleil[9] et son rayon est environ 2,6 fois plus grand que celui du Soleil[2]. Elle tourne rapidement sur elle-même avec une vitesse de rotation projetée de 103 km/s[11]. TU Corvi est 12,6 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 7 132 K[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « MAST: Barbara A. Mikulski Archive for Space Telescopes », Space Telescope Science Institute (consulté le )
  2. a b c d e f g h et i (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  3. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  4. a et b (en) Nancy Houk et M. Smith-Moore, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars, vol. 4, Ann Arbor, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1988mcts.book.....H)
  5. a et b (en) Bright Star Catalogue, « HR 4797 », sur Alcyone
  6. a et b (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  7. a et b (en) Christopher Watson, « TU Corvi », sur The International Variable Star Index, American Association of Variable Star Observers, (consulté le )
  8. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  9. a b c d e f g et h (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  10. (en) András Gáspár, George H. Rieke et Nicholas Ballering, « The Correlation between Metallicity and Debris Disk Mass », The Astrophysical Journal, vol. 826, no 2,‎ , p. 14 (DOI 10.3847/0004-637X/826/2/171, Bibcode 2016ApJ...826..171G, arXiv 1604.07403)
  11. a et b (en) J. Zorec et F. Royer, « Rotational velocities of A-type stars. IV. Evolution of rotational velocities », Astronomy & Astrophysics, vol. 537,‎ , article no A120 (DOI 10.1051/0004-6361/201117691, Bibcode 2012A&A...537A.120Z, arXiv 1201.2052)
  12. (en) V* TU Crv -- Variable Star of delta Sct type sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  13. (en) Brian D. Mason et al., « Speckle Interferometry of New and Problem HIPPARCOS Binaries », The Astronomical Journal, vol. 117, no 4,‎ , p. 1890 (DOI 10.1086/300823, Bibcode 1999AJ....117.1890M)
  14. (en) A. Cowley et al., « A study of the bright A stars. I. A catalogue of spectral classifications », The Astronomical Journal, vol. 74,‎ , p. 375–406 (DOI 10.1086/110819, Bibcode 1969AJ.....74..375C)

Lien externe[modifier | modifier le code]