Sandra Julien

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Sandra Julien
Nom de naissance Sandra Calaputti
Naissance (74 ans)
Toulon, Var
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Actrice, mannequin, chanteuse
Films notables Le Frisson des vampires
Je suis une nymphomane
Je suis frigide... pourquoi ?
Le Permis de conduire

Sandra Calaputti, dite Sandra Julien, née le à Toulon, est une actrice française[1],[2]. Elle est essentiellement connue pour ses prestations dans des films érotiques tournés dans la première moitié des années 1970. Dans la deuxième partie de sa carrière, elle apparaît créditée sous le nom de Sandra Barry.

Biographie[modifier | modifier le code]

D'origine italienne, Sandra Calaputti se forme à la danse au conservatoire de Nice puis suit l'enseignement de Rosella Hightower avant de « monter » à Paris à l'âge de vingt ans[3]. Elle met à profit ses talents de danseuse pour faire ses premières apparitions au cinéma. Elle choisit de porter pour nom de scène le patronyme de son époux, Pierre Julien, un technicien de cinéma[4]. Celui-ci la présente à Jean Rollin qui cherche une actrice pour tenir le rôle principal de son prochain film Le Frisson des vampires[4]. La « jeune beauté au corps parfait » séduit le réalisateur qui peut la filmer nue dans des scènes inspirées de Delvaux et de Magritte[5].

Elle tourne ensuite le plus souvent dans des films érotiques comme Les Gourmandines ou encore La Maison des filles perdues et Les Orgies du Golden Saloon, deux productions de la société française Eurociné spécialisée dans le cinéma d'exploitation. Max Pécas en fait la vedette de deux de ses réalisations, Je suis une nymphomane (1971), avec Janine Reynaud, Michel Lemoine et Patrick Verde, et Je suis frigide... pourquoi ? (1972), aux côtés de Marie-Georges Pascal, Anne Kerylen, Catherine Wagener et Virginie Vignon[6].

Elle mène, en parallèle, une petite carrière de sex-symbol « made in France » au Japon. Elle tourne deux film du genre pinku eiga sous la direction de Norifumi Suzuki[2],[7],[8]. Elle y joue à la « pin-up » et s'essaye à la chanson avec l'album Sexy Poems[9].

Willy Rozier lui permet d'aborder la comédie avec Dany la ravageuse (1972) et d'être remarquée dans un personnage mêlant charme et naïveté. Si elle ne fait que de brèves apparitions chez Chabrol ou Vecchiali, Jean Girault lui confie un rôle plus important dans Le Permis de conduire (1974)[10].L'arrivée du porno « hardcore » la pousse à quitter le cinéma pour reprendre une carrière de mannequin.

Elle fait son retour à l’écran deux ans plus tard sous le nom de Sandra Barry. Elle retrouve Max Pécas, qui délaisse lui aussi l'érotisme pour s'adonner à la comédie potache (On est venu là pour s'éclater, 1979 et On n'est pas sorti de l'auberge, 1982), et surtout Jean Girault. Leur quatrième collaboration, Le Gendarme et les Gendarmettes (1982), lui donne l'occasion de partager une scène avec Michel Galabru, Jacques François et Louis de Funès. Le , les téléspectateurs retrouve l'actrice sur les planches du Théâtre Marigny dans la pièce Le Diable en personne (Big mad House) diffusée dans le cadre d'Au théâtre ce soir[11].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Sexy Poems, 33 tours

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Sandra Julien » (présentation), sur l'Internet Movie Database
  2. a et b Sandra Julien sur Les Gens du cinéma
  3. Sandra Julien sans barreaux, interview de Sandra Julien parue dans Vedettes incognito, n°14, 1971
  4. a et b Cf. Interview de Jean Rollin sur shockingimages
  5. Jean Rollin, p.85, Moteyr, coupez ! ; mémoires d'un cinéaste singulier, Éditions Édite, Paris, 2008
  6. Sandra Julien sur Encyclo-Ciné
  7. allcinema.net
  8. movie.walkerplus
  9. Présentation et extraits de l'album Sexy Poems sur Cartilage-consortium
  10. Sandra Julien sur BDFF
  11. kiriloff.free.fr
  12. Des extraits de scènes repris dans Girls who like girls, documentaire compilant des scènes érotiques lesbiennes réalisée en 2001 par Pauline Edwards
  13. Film de montage, qui utilise des séquences érotiques tournée par Max Pécas entre 1965 et 1974. On y trouve notamment des scènes extraites de Je suis une nymphomane et de Je suis frigide… pourquoi ?. Cf Encyclo-ciné

Liens externes[modifier | modifier le code]