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Samir Dilou

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Samir Dilou
Illustration.
Portrait de Samir Dilou.
Fonctions
Député de la circonscription de Bizerte

(7 ans et 11 jours)
Élection 26 octobre 2014
Réélection 6 octobre 2019
Législature Ire
IIe
Groupe politique Ennahdha
Ministre tunisien des Droits de l'homme et de la Justice transitoire

(2 ans, 1 mois et 5 jours)
Président Moncef Marzouki
Chef du gouvernement Hamadi Jebali
Ali Larayedh
Gouvernement Jebali
Larayedh
Successeur Hafedh Ben Salah (Droits de l'homme et Justice transitionnelle)
Porte-parole du gouvernement tunisien

(2 ans, 1 mois et 5 jours)
Président Moncef Marzouki
Chef du gouvernement Hamadi Jebali
Ali Larayedh
Gouvernement Jebali
Larayedh
Prédécesseur Taïeb Baccouche
Successeur Nidhal Ouerfelli
Constituant de la circonscription de Bizerte

(5 mois et 17 jours)
Groupe politique Ennahdha
Successeur Jamel Bouajaja
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Tunis, Tunisie
Nationalité tunisienne
Parti politique Ennahdha puis indépendant
Profession Avocat

Samir Dilou (arabe : سمير ديلو), né en 1966 à Tunis, est un homme politique et avocat tunisien.

Il est ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitoire, porte-parole du gouvernement, dans les gouvernements Jebali et Larayedh.

Né dans le quartier tunisois de Lafayette, originaire de Raf Raf[1], il commence ses activités politiques en 1984, dans le contexte des émeutes du pain[2]. Il est alors arrêté et renvoyé du lycée[3],[2]. Il étudie ensuite le droit à Sousse où il est actif au sein de l'Union générale tunisienne des étudiants (UGTE)[2].

Dilou aux côtés de Rached Ghannouchi pendant la campagne électorale.

Il s'engage très tôt dans le mouvement islamiste. Avocat, connu pour défendre les militants accusés d'être islamistes, il est condamné en 1991 à dix ans de prison qu'il purge intégralement, sans aucune remise de peine, ballotté à travers onze centres pénitentiaires[3],[2]. Sa peine est ensuite rallongée de deux mois puis de huit jours[3]. Une fois sorti de prison, il intègre le parti islamiste Ennahdha et son bureau politique comme chargé des relations extérieures[3].

Le , son nom apparaît dans la liste des signataires d'une démission collective du parti Ennahdha, dans le cadre des tensions internes avec la direction du parti alimentées par la crise politique initiée le 25 juillet[4].

Constituant

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Il est élu membre de l'assemblée constituante le , comme représentant de la circonscription électorale de Bizerte, à la suite de la victoire de son parti. Dilou prête serment le 22 novembre puis démissionne le .

Il est nommé ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitoire, porte-parole du gouvernement, le 24 décembre dans le gouvernement Hamadi Jebali. Il prête serment au palais présidentiel de Carthage, le jour même de sa nomination, et prend ses fonctions le 26 décembre.

Il indique lors d'une interview sur Shems FM que la Tunisie n'est pas encore en démocratie, que le ministère des Droits de l'homme est important et qu'il aura pour priorités le dossier des martyrs et des blessés de la révolution et celui des jeunes immigrés clandestins qui sera traité en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères[5].

Il est élu à l'Assemblée des représentants du peuple lors des élections du 26 octobre 2014.

Références

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  1. Samy Ghorbal, « Que deviennent les islamistes libérés ? », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  2. a b c et d (en) Ahmed Lachheb, « Samir Dilou »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tunisia-live.net, .
  3. a b c et d « Samir Dilou », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  4. « Démission collective de plus de 100 "militants" d'Ennahdha - Samir Dilou explique », sur tunisienumerique.com, (consulté le ).
  5. « Samir Dilou : les harraqas, une priorité du ministère des Droits de l'homme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur shemsfm.net, .

Lien externe

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