Rue d'Aboukir (Paris)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Rue Bourbon-Villeneuve)

2e arrt
Rue d’Aboukir
Voir la photo.
Un tronçon de la rue.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 2e
Quartier Mail
Début 2 rue Vide-Gousset et 2 place des Victoires
Fin 285 rue Saint-Denis
Morphologie
Longueur 870 m
Largeur 12 m
Historique
Dénomination 2 octobre 1865
Ancien nom Rue du Fossé
Rue des Fossés
Rue des Fossés-Montmarat
Rue des Fossés-Montmartre
Rue Saint-Côme
Rue du Milieu-du-Fossé
Rue Neuve-Saint-Eustache
Rue Neuve-Saint-Eustache
Rue Saint-Côme
Rue du Milieu-du-Fossé
Rue Bourbon
Rue Bourbon-Villeneuve
Rue Neuve-Égalité
Rue d'Aboukir
Rue Bourbon-Villeneuve
Rue de Villeneuve
Rue d'Aboukir
Rue de Bourbon-Villeneuve
Géocodification
Ville de Paris 0036
DGI 0040
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue d’Aboukir
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 2e arrondissement de Paris)
Rue d’Aboukir
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue d’Aboukir est une rue du 2e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Elle est parallèle à la rue de Cléry, et desservie par la ligne 3 du métropolitain, à la station Sentier, et par les lignes 4, 8 et 9 à la station Strasbourg - Saint-Denis.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le nom du Caire lui fut donné en mémoire de l'une des batailles d'Aboukir, celle du durant la campagne d'Égypte.

Panneau
d'Histoire de Paris
placé dans cette rue
.

Historique[modifier | modifier le code]

La rue, qui est parallèle à la rue de Cléry et partage avec elle la particularité de longer les fossés de l'enceinte de Charles V, regroupe trois rues aux dénominations différentes :

  • la « rue des Fossés-Montmartre », entre la place des Victoires et la rue Montmartre, qui a porté primitivement le nom de « rue du Fossé » ou « rue des Fossés » et sous la Révolution, celui de « rue des Fossés-Montmarat » ;
  • la « rue Neuve-Saint-Eustache », entre la rue Montmartre et la rue des Petits-Carreaux, ouverte en 1633, qui a été dénommée successivement « rue Saint-Côme », « rue du Milieu-du-Fossé », « rue Neuve-Saint-Eustache » (1641) ;
  • la « rue Bourbon-Villeneuve », entre la rue des Petits-Carreaux et la rue Saint-Denis, qui existait à la fin du XVIe siècle, a été dénommée successivement : « rue Saint-Côme », « rue du Milieu-du-Fossé », « rue Bourbon » (1639), « rue Bourbon-Villeneuve », « rue Neuve-de-l'Égalité » (en 1792 durant la Révolution), « rue d'Aboukir » (1807), « rue Bourbon-Villeneuve » (1814), « rue de Villeneuve » (1830), « rue d'Aboukir » (1848), « rue de Bourbon-Villeneuve ».

Ces remparts ont été détruits en 1684 à la suite de la création d'une nouvelle enceinte ("Fossés Jaunes" situés au niveau des "Grands boulevards" actuels). Les numéros pairs de la rue d'Aboukir sont bâtis sur l'emplacement de l'ancienne enceinte et la rue a été tracée sur celui des anciens fossés après qu'ils eurent été comblés.

Le , Nicolas Jacques Pelletier frappe de plusieurs coups de couteau un passant de la rue Bourbon-Villeneuve, pour lui dérober 800 livres en assignats. Arrêté sur-le-champ, il est « convaincu de vol avec violence sur la voie publique » et guillotiné place de Grève le .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Immeuble », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  2. Sébastien Cord, « Immeuble rue d'Aboukir (Paris) », sur sebastien-cord.webnode.fr (consulté le ).
  3. « Journal no 71 » [PDF], sur archivesautonomies.org, La Marseillaise, Paris, (consulté le ), p. 1 / 4.
  4. Jean-Pierre Arthur Bernard, Paris rouge, 1944-1964. Les communistes français dans la capitale, Champ Vallon, coll. « Époque », 1991, p. 24-27.