Roger Marage

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Roger Marage
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Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Paul Roger MarageVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Maître
Distinction
grand prix des beaux-arts de la Ville de Paris en 1954
grand prix Baudry de gravure de la Fondation Taylor en 1990
prix de la gravure au Salon de la Société lorientaise des beaux-arts en 2000

Roger Marage né à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) le [1] et mort à Sainte-Anne-d'Auray (Morbihan) le [2] est un peintre et graveur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Pierre Marage, militaire devenu préfet du Morbihan, Roger Marage est l'aîné de trois fils. Son frère Paul est médecin et son cadet Jean travailla dans l'industrie. La famille habitait avenue du général-Leclerc[2].

Attiré par la peinture et la gravure, il entre en 1940 à l'école régionale des beaux-arts de Rennes, dirigée Pierre Galle qui enseigne également. Il a pour professeur de dessin et peinture Mathurin Méheut, et en perspective il reçoit les cours de l'architecte Raymond Cornon, et en anatomie, ceux de Théophile Lemonnier[3]. En 1945, il est admis à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris[4] dans les ateliers de Robert Cami, professeur et chef d'atelier de gravure en taille douce, et d'Édouard Goerg.

En 1947, il devient enseignant à l'École des beaux-arts de Paris, où il travaille jusqu'en 1982.

Il dessine les paysages de Bretagne, dont il est tombé amoureux et où il achète une maison de campagne à Sainte-Anne-d'Auray. Il dessine aussi la Vendée, la Provence, l'Espagne et l'Italie. En 1989, il crée à Garches une société spécialisée dans le secteur d'activité des arts du spectacle vivant[5].

Peintre et graveur, Roger Marage s'intéresse particulièrement aux natures mortes et à l'architecture. Il travaille à l'eau-forte et au burin sur cuivre, rehaussant ses œuvres de traits d'encre de Chine.

Il meurt dans sa propriété de Sainte-Anne-d'Auray et est inhumé dans le caveau familial de Pont-à-Mousson.

Chantal Marage, sa veuve, a créé un « prix Roger Marage » en dessin, doté de 1 000 euros, décerné par la Fondation Taylor à un artiste figuratif, membre de la fondation.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Roger Marage est représenté dans les collections de seize musées français et internationaux[6].

Ouvrages illustrés[modifier | modifier le code]

  • Œuvres du Roi Stanislas, Choix présenté et préfacé par René Taveneaux Professeur à l'Université de Nancy, Eaux-fortes de Roger Marage, Beaux Livres Grands Amis, 1966, édition d'art pour commémorer le bicentenaire du rattachement de la Lorraine à la France, trois cents exemplaires tirés sur vélin pur fil de Rives, dont 150 exemplaires numérotés de I à CL pour les sociétaires de Beaux Livres Grandes Amis.
  • Alain Thiébaut, Arlequin entre soleil et paille, 1980.
  • Charles Péguy, La Tapisserie de Notre Dame, quatre eaux-fortes de Roger Marage, quatre pointes sèches de Maxime Juan, cinq burins d'Albert Decaris, 1981.
  • Pierre Séjournant, Les Hachures Luministes, 2006[8].
  • Roger Marage, André Yves Breton, Gravures de Roger Marage, Mulhouse, Société Godefroy Engelmann, Bibliothèque municipale, 1973, 15 p.
  • Maurice Barrès, La Colline inspirée.

Publication[modifier | modifier le code]

  • Roger Cailleté (1915-1998), 1999.

Salons[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 1973 : bibliothèque municipale de Mulhouse et la Société Godefroy Engelmann, Rétrospective de Roger Marage
  • Du au  : château d'Homécourt, Graveurs de Lorraine, avec Jean Davo, Jacques Hallez, André Jacquemin, Roger Marage et Jean Morette.
  • 2009 : Pont-à-Mousson, Musée au fil du papier, exposition Roger Marage à la suite de sa donation de 70 œuvres, gravures et estampes.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Roger Marage, une donation pour sa ville natale, p. 41.
  2. a et b [1] « Roger Marage s'est éteint », L'Est républicain, 22 juin 2012.
  3. Parmi ses condisciples connus, il y a Joseph Archepel, Frédéric Back, Geoffroy Dauvergne, Roland Guillaumel et le photographe de guerre Henri Huet.
  4. Sous le no 8566, le .
  5. Création de la compagnie "Arts du spectacle vivant" par Roger Marage fr.kompass.com/c/m-roger-marage/fra04792r/
  6. Anne D., « Hommage à Marage », sur le blog missmediablog.fr, .
  7. Marage au musée du Faouët.
  8. Nouvelles de l'estampe, no 205 (ISSN 0029-4888).
  9. « Salon de Lorient », Ouest-France, .

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire Bénézit.
  • Alain Valtat, Catalogue raisonné du peintre Geoffroy Dauvergne, édition Lévana (auto-édition), Sceaux, 1996, p. 20-21.
  • Jérome Gazeau, « Roger Marage, graveur de la lumière », Ouest-France, .
  • Françoise Thérèse Charpentier, Éloge de Roger Marage, en collaboration avec André Jacquemin, 1966, 24 p.
  • Archives de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris : Registre des élèves de 1945 à 1957, cote AJ52-1353.

Iconographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]