Robert d'Orléans (1866-1885)
| Dynastie | Maison d’Orléans |
|---|---|
| Nom de naissance | Robert François Louis Philippe Ferdinand Marie d’Orléans |
| Naissance |
Ham (Royaume-Uni) |
| Décès |
(à 19 ans) Vineuil-Saint-Firmin (France) |
| Père |
Robert d'Orléans, duc de Chartres |
| Mère | Françoise d'Orléans |
| Conjoints | Sans union |
| Enfants | Sans postérité |
Robert François Louis Philippe Ferdinand Marie d’Orléans né le à Morgan House, dans la ville de Ham, en Angleterre et mort le à Vineuil-Saint-Firmin (France) est un prince de la maison d’Orléans.
Famille[modifier | modifier le code]
Robert d'Orléans est le fils aîné, et le second des cinq enfants de Robert d'Orléans (1840-1910), duc de Chartres, et de son épouse et cousine germaine la princesse Françoise d'Orléans (1844-1925). Par ses deux parents, il est donc l’un des nombreux arrière-petits-enfants du roi des Français Louis-Philippe Ier[1],[2].
Né à Morgan House, dans la ville de Ham le , le prince est baptisé à Claremont House, en Grande-Bretagne, où depuis la révolution de février 1848, la famille d'Orléans vit en exil, le . Il est le filleul de son oncle paternel Philippe comte de Paris, et de sa grand-mère maternelle Françoise du Brésil, princesse de Joinville[1].
Robert d'Orléans n'a jamais reçu de titre de courtoisie, contrairement à son frère puîné Jean, duc de Guise et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de Jean III[2].
Biographie[modifier | modifier le code]
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Né infirme, son existence est dépendante des soins dont il fait constamment l'objet[3]. Sa mère veille sur lui avec tendresse et joue du piano pour calmer les crises dont son fils est en proie[4].
En , les lois d'exil de 1848 sont abrogées. Le duc de Chartres, son épouse et leurs quatre premiers enfants reviennent en France[5].
De retour en France, la famille de Robert s'installe d'abord à Paris, puis dans leur propriété à Cannes, hormis leurs fils Henri qui étudie à Paris et Robert qui vit désormais au château de Saint-Firmin, dans le parc du château de Chantilly, à Vineuil-Saint-Firmin, où il bénéficie des soins attentifs prodigués notamment par le docteur Henri Guéneau de Mussy[6].
Robert d'Orléans meurt, des suites d'une broncho-pneumonie, à quatre heures du soir le au château de Saint-Firmin, à Vineuil-Saint-Firmin, à l’âge de 19 ans. Le deuil n'est porté que par la famille, le prince étant considéré comme un enfant en bas-âge. Ses obsèques ont eu lieu à la chapelle royale de Dreux, où il repose dans le déambulatoire Sud[3].
Ascendance[modifier | modifier le code]
Titulature de courtoisie[modifier | modifier le code]
- — : Son Altesse Royale le prince Robert d'Orléans
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Van Kerrebrouck 1987, p. 564.
- Énache 1999, p. 659.
- Rédaction, « Mort du prince Robert d'Orléans », Le Figaro, vol. 31, no 151, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
- Paoli 2006, p. 197.
- Océane Wagner et Olivier Bosc, Archives du château de Chantilly : Papiers du duc d'Aumale, , 89 p. (lire en ligne), p. 3.
- Paoli 2006, p. 254.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8).
- Patrick Van Kerrebrouck, Nouvelle Histoire généalogique de l'auguste Maison de France : La Maison de Bourbon, vol. IV, Villeneuve d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck, , 795 p. (ISBN 978-2-9501509-1-2).
- Dominique Paoli, Fortunes et Infortunes des princes d'Orléans, Artena, , 400 p. (ISBN 978-2351540046). .
- Rédaction, « Mort du prince Robert d'Orléans », Le Figaro, vol. 31, no 151, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes[modifier | modifier le code]
