La distinction de sexe n'est pas toujours précise quand le terme « poule » est repris dans le nom normalisé de l'espèce. Par exemple « poule d'eau » ou bien « poulette de roche » désignent les spécimens mâles aussi bien que femelles de l'espèce.
La plupart du temps, on dit qu'une poule domestique glousse, mais une poule « poule pondeuse » claquette, caquette et crételle avant, pendant et après la ponte d'un œuf. Une petite poule domestique, ou poule naine, est parfois appelée Bantam, cayenne, bassette, gallinette... selon les régions.
Les jeunes sont les poussins. Les poussins mâles deviendront des coquelets, puis une fois adulte, ils seront des coqs. Les poussins femelles deviendront des poulets ou poulettes, ensuite, ils seront des poules.
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Comme les êtres humains, la poule perçoit les couleurs. Sa rétine, au fond de l’œil, perçoit 3 couleurs avec 3 types de cônes : rouge, jaune et bleu. Toutefois, certains cônes de l'œil de la poule lui permettent de percevoir la lumière ultra-violette (UV).
Cela lui offre un avantage dans la recherche de graines et de petits insectes et lui permet de différencier plus aisément herbe et poussière. Cela renseigne en plus la poule sur la santé de ses poussins puisque des plumes en croissance reflètent la lumière UV. Un 5e type de cône au fond de la rétine sert de détecteur de mouvement, facilitant la recherche de nourriture ou la fuite des prédateurs[8].
C’est le terme un peu étrange donné par les scientifiques pour décrire la manière dont les 5 types de cônes sont placés les uns par rapport aux autres au fond de la rétine. Chez les insectes, les yeux sont composés d’éléments placés de manière géométrique (par exemple, un ensemble d’hexagones). Chez la poule, l’organisation des cônes semble désordonnées. Et pourtant, les cônes de différentes tailles sont placés de telle sorte qu’aucun cône ne touche un cône du même genre.
C’est une particularité que les scientifiques aimeraient pouvoir imiter dans certains détecteurs de lumière ou circuits optiques[9].
Les yeux de la poule sont donc bien plus sensibles à la lumière que les nôtres. Capable de détecter les petits mouvements d’un insecte, la poule capte aussi le clignotement des lampes d’éclairage artificiel. Le clignotement d’un néon est perçu par la poule et plutôt comme l’éclairage clignotant d’une discothèque. Pas étonnant qu’elles s’énervent parfois au point que le picage devient la norme au sein du groupe et met en péril leur bonne santé[10].
Depuis le temps des dinosaures, les poules n’ont jamais été des animaux nocturnes. La rétine ne s’est donc jamais pourvue de cônes permettant une vision de nuit. C’est la raison pour laquelle une poule est si facile à attraper à la tombée de la nuit. La nuit, elle est donc très vulnérable face à un prédateur. Pensez à la protéger en fermant bien le poulailler.
Comme nous, l’œil de la poule a 2 paupières pour le protéger: une au-dessus et l’autre en dessous. Mais face à un bain de poussière, c’est un peu court. La nature a bien fait les choses puisqu’elle a donné à la poule une 3e paupière qui se ferme horizontalement.
C’est surtout au moment du bain de poussière que la 3e paupière va se fermer afin de protéger l’œil du sable et des débris qui pourraient voler[11].
La poule peut utiliser l’œil droit indépendamment du gauche. Les deux yeux peuvent donc servir à deux tâches différentes au même moment.
Et tout ceci commence dans l’œuf. Juste avant l’éclosion, la tête du poussin est placée de telle façon que l’œil droit est placé contre la coquille. Il perçoit ainsi la lumière extérieure qui passe à travers la coquille. Par contre, l’œil gauche est placé contre le corps du poussin. Tant qu’il n’a pas éclos, il ne perçoit rien. Après l’éclosion, on constate que l’œil gauche et l’œil droit se sont spécialisés.
L’œil droit sert plutôt à trouver la nourriture. Sa vision de près est meilleure. L’œil gauche sert plutôt à repérer les prédateurs. Sa vision de loin est meilleure. Quand elle pressent un danger lointain, par exemple l'arrivée d'un rapace, c'est donc l'œil gauche qu'elle tourne dans sa direction[12].
Le terme poule est utilisé dans de nombreuses expressions, comme « poule mouillée » ou « avoir la chair de poule » à propos d'une personne qui a peur. Une « poule » désigne aussi une femme en argot. Ce terme est parfois utilisé également dans les laboratoires pour désigner une pipette.
Les auteurs de la littérature médiévale ont fait de la poule une figure de l'Église[2] : les poussins sont les fidèles et les membres du clergé les coqs.
Poules et une oie à la campagne.Magritte a peint le tableau Variante de la Tristesse (1957) sur lequel figure un œuf à la coque, une poule et un œuf[1].
Le paradoxe suivant n'a toujours pas été résolu : "de la poule ou de l œuf, lequel des deux est arrivé le premier sur terre?"
↑ a et bHeck (Christian) Cordonnier (Rémy), Le bestiaire médiéval : l'animal dans les manuscrits enluminés, Paris, Citadelles Mazenod, , 620 p. (ISBN978-2-85088-513-6), p. 345
↑Yang Jiao, Timothy Lau, Haralampos Hatzikirou et Michael Meyer-Hermann, « Avian photoreceptor patterns represent a disordered hyperuniform solution to a multiscale packing problem », Physical Review E, vol. 89, no 2, (ISSN1539-3755 et 1550-2376, DOI10.1103/physreve.89.022721, lire en ligne, consulté le )
↑V. Sarris, P. Hauf et M. Arlt, « One- and two-dimensional psychophysics in humans and chickens: Size and color data », Journal of Vision, vol. 1, no 3, , p. 364–364 (ISSN1534-7362, DOI10.1167/1.3.364, lire en ligne, consulté le )