Poggio-Mezzana

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Poggio-Mezzana
Poggio-Mezzana
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Corte
Intercommunalité Communauté de communes de la Costa Verde
Maire
Mandat
Maurice Chiaramonti
2020-2026
Code postal 20230
Code commune 2B242
Démographie
Population
municipale
761 hab. (2021 en augmentation de 17,98 % par rapport à 2015)
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 23′ 56″ nord, 9° 29′ 44″ est
Altitude 252 m
Min. 0 m
Max. 366 m
Superficie 8,9 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Penta-di-Casinca
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Castagniccia
Localisation
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Poggio-Mezzana est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Tavagna dont elle était le chef-lieu.

Géographie[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Poggio-Mezzana est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].Elle appartient à l'unité urbaine de Penta-di-Casinca, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[4] et 9 821 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (2,6 %), eaux maritimes (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom en corse de la commune est u Poghju di Tavagna, issu du corse poghju « monticule » désignant la surélévation sur laquelle est bâtie le village.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Jean Pietri DVG  
mars 2001 En cours Maurice Chiaramonti DVG Retraité de l'enseignement
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].

En 2021, la commune comptait 761 habitants[Note 2], en augmentation de 17,98 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
352469520555555541554513485
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
478460475512462434503523460
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
466548450337261289289208189
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
194237287360403617648626680
2021 - - - - - - - -
761--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Antonio Francesco Giappiconi, capitaine au service de la république de Venise, puis de l'Espagne, comte et capitaine des gardes du roi Théodore de Neuhoff[18]
  • Jean-Vitus Marcantei (1913-2012) : Juge de paix.
  • Julie-Françoise Marcantei-Gay (1951-): présidente du tribunal d'instance de Marseille - présidente de chambre à la Cour d'appel de Bastia - premier vice-président du tribunal de grande instance de Marseille - Chevalier de l'Ordre national du Mérite - Chevalier de la Légion d'honneur
  • .Marc Antonio Giappiconi-Marcantei, juge de paix sous le directoire, capitaine de sapeurs italiens sous le Premier-Empire

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Unité urbaine 2020 de Penta-di-Casinca », sur insee.fr (consulté le ).
  5. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  10. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. « Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  18. Sebastiano Costa, Mémoires : 1732-1736, Paris/Aix en Provence, Picard/Atalta,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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