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Pierre-Joseph Bertrand-Milcent

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Pierre-Joseph Bertrand-Milcent
Fonctions
Député français

(1 an, 3 mois et 29 jours)
Élection 7 juillet 1878
Circonscription 2e de Cambrai
Législature IIe (Troisième République)
Groupe politique Gauche républicaine
Prédécesseur Jules Amigues
Successeur Victor Cirier

(8 mois et 24 jours)
Élection 1 octobre 1876
Circonscription 2e de Cambrai
Législature Ire (Troisième République)
Groupe politique Gauche républicaine
Prédécesseur Édouard Parsy
Successeur Jules Amigues
Maire de Cambrai

(7 mois et 25 jours)
Prédécesseur Jules Brabant
Successeur Paul Alphonse Lallier
Biographie
Nom de naissance Pierre, Joseph Bertrand-Milcent
Date de naissance
Lieu de naissance Cambrai (Nord)
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès Cambrai (Nord)
Nationalité Drapeau de la France Français
Parti politique Gauche républicaine
Conjoint Céline Milcent
Profession Industriel

Pierre-Joseph Bertrand-Milcent
Maires de Cambrai

Pierre Joseph Bertrand, dit Bertrand-Milcent, né le à Cambrai (Nord) et mort le dans la même ville, est un homme politique français.

Fils de Pierre Joseph Bertrand, marchand mulquinier demeurant alors au 525 rue des liniers et d'Augustine Podevin, Pierre Joseph Bertrand était industriel. Il avait fondé une maison à Paris en 1838[1], une autre en 1843 à Belfast, puis une troisième à Courtrai en Belgique en 1847, ensuite à Cork et à New York où il crée un comptoir en 1848.

Il prospecte pour les cotons sur l'Égypte, sur le Sud des États-Unis. En 1860, il installe à la limite Cambrai-Proville, le premier tissage mécanique de toile avec logements gratuits pour les ouvriers, une école tout au centre, une épicerie, c'est ce que l'on a longtemps nommé à Cambrai, la cité Bertrand.

Il épouse Céline Françoise Lucie Milcent, fille d'un marchand de toilette de Cambrai mais originaire de Grais. Un fils nait de cette union, Alfred Pierre Bertrand, né au 22 rue du petit séminaire, le qui fut, comme son père, manufacturier à Proville et conseiller municipal de Cambrai de 1874 à 1892.

Il avait aussi un frère Adolphe Bertrand-Courtin né quant à lui, à Cambrai le , conseiller municipal de la ville de 1855 à 1865.

Pierre Joseph Bertrand eut aussi un rôle public de premier plan. Élu juge suppléant du tribunal de commerce le , Président de la caisse d'Épargne de Cambrai en 1870 et 1871, membre correspondant de la chambre de commerce de Lille en 1877 et membre de la chambre consultative des manufactures de Cambrai en 1857, républicain convaincu, conseiller municipal de Cambrai de 1848 à 1852 puis en 1870 et 1871, il est nommé membre de la commission municipale provisoire installée après la chute de Sedan, par le sous-préfet de Cambrai. La paix signée, il demande que soient faites des élections municipales régulières. Il est élu mais refuse la charge tout en restant conseiller municipal. Il donne sa démission le .

Élu conseiller d'arrondissement le puis réélu le . il est ensuite élu le comme député avec 88 % des voix. Lors de la crise du 16 mai 1877, il est l'un des signataires du manifeste des 363[2]. Il est battu en octobre de la même année, mais retrouve un siège de député en .

Nommé chevalier de la légion d'honneur à l'issue de l'exposition Universelle de 1878 comme exposant, l'un des plus remarquables de la section tissus pour sa batiste pour laquelle, il avait obtenu une médaille d'or, il meurt à Cambrai le à l'âge de 67 ans. Il est inhumé le 8 novembre au cimetière du saint Sépulcre près de la porte d'entrée dans le caveau de famille.

Distinctions

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Notes et références

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  1. Là où s'installent plus tard les entreprises Boussac.
  2. Fiche sycomore
  3. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).

Article connexe

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Liens externes

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