Panneau d'indication de limitations générales de vitesse en France

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Panneaux C25a et C25b
C25a : en entrée de territoire (depuis le premier juillet 2018)
C25a : en entrée de territoire (depuis le premier juillet 2018)
C25b : sur autoroute
C25b : sur autoroute

Catégorie Signalisation d'indication
Signification Indication de limitations générales de vitesse en entrée de territoire
Apparu en 1974
Modèle en vigueur 1981

Le panneau d'indication de limitations générales de vitesse en entrée de territoire est, en France, un panneau de signalisation carré à fond bleu, bordé d’un listel blanc, portant en son centre plusieurs encarts avec des idéogrammes représentatifs de limitations de vitesse. Le panneau utilisé en entrée de territoire est codifié C25a, celui utilisé sur autoroute est codifié C25b.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , consécutivement à l'abaissement de la limitation de vitesse sur les routes à double sens sans séparateur central de 90 à 80 km/h, le panneau 90 est remplacé par le 80. L'installation ou le changement de ce type de panneaux est estimé entre 1 200 et 2 500 euros[1].

Usage[modifier | modifier le code]

Aux entrées sur le territoire français, la signalisation des limitations générales de vitesse en vigueur est facultative[B 1]. Le panneau C25a doit être implanté à proximité immédiate des postes frontières, à la sortie des aéroports et des ports desservant des lignes internationales. Il ne doit pas être complété par un panonceau[B 1].

La signalisation des limitations générales de vitesse sur autoroute est facultative. Lorsqu’elle est jugée utile, le panneau doit être implanté en section courante, hors séquence de signalisation de police et de signalisation de direction (y compris signalisation des aires de repos ou de service, de sortie et gare de péage). Il peut être implanté tous les 50 km environ[B 1].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Contrairement aux autres panneaux de type C, il n'existe qu'une ou deux dimensions pour les panneaux de type C25[A 1] :

  • le panneau C25a a une unique dimension : 1 600 × 2 400 mm ;
  • le panneau C25b a deux dimensions possibles : 1 600 × 2 400 mm et 2 400 × 3 600 mm.

Implantation[modifier | modifier le code]

Distance latérale[modifier | modifier le code]

Sauf contrainte de site, la distance entre l'aplomb de l'extrémité du panneau situé du côté de la chaussée et la rive voisine de cette extrémité ne doit pas être inférieure à 0,70 m[A 2].

En rase campagne, les panneaux sont placés en dehors de la zone située en bord de chaussée et traitée de telle façon que les usagers puissent y engager une manœuvre de redirection ou de freinage dite « zone de récupération », ou leur support au minimum à 2 m du bord voisin de la chaussée, à moins que des circonstances particulières s'y opposent (accotements étroits, présence d'une plantation, d'une piste cyclable, d'une voie ferrée, etc.)[A 2].

En agglomération, les panneaux sont placés de manière à minimiser la gêne des piétons[A 2].

Le support d'un signal peut aussi être implanté sur une propriété riveraine ou ancré à une façade après accord du propriétaire ou par application si cela est possible en vertu du décret-loi du et du décret 57-180 du [A 2].

Hauteur au-dessus du sol[modifier | modifier le code]

En rase campagne, la hauteur règlementaire est fixée en principe à 1 m (si plusieurs panneaux sont placés sur le même support, cette hauteur est celle du panneau inférieur, hauteur assurant généralement la meilleure visibilité des panneaux frappés par les feux des véhicules. Elle peut être modifiée compte tenu des circonstances locales soit pour assurer une meilleure visibilité des panneaux, soit pour éviter qu'ils masquent la circulation[A 3].

En agglomération, lorsqu’il y a un éclairage public, les panneaux peuvent être placés à une hauteur allant jusqu'à 2,30 m pour tenir compte notamment des véhicules qui peuvent les masquer, ainsi que de la nécessité de ne gêner qu'au minimum la circulation des piétons[A 3].

Position de la face[modifier | modifier le code]

Le plan de face avant d'un panneau implanté sur accotement ou trottoir doit être légèrement incliné de 3 à 5° vers l'extérieur de la route afin d'éviter le phénomène de réflexion spéculaire qui peut, de nuit, rendre le panneau illisible pendant quelques secondes[A 4].

Visibilité de nuit[modifier | modifier le code]

Les panneaux et panonceaux de signalisation doivent être visibles et garder le même aspect de nuit comme de jour. Les signaux de danger sont tous rétroréfléchissants ou éventuellement dans certaines conditions définies ci-dessous, éclairés[A 5]. Les revêtements rétroréfléchissants doivent avoir fait l'objet, soit d'une homologation, soit d'une autorisation d'emploi à titre expérimental. La rétroréflectorisation porte sur toute la surface des panneaux et panonceaux à l'exception des parties noires ou grises[A 5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. article 5-3
  2. a b c et d article 8h
  3. a et b article 9
  4. article 8a
  5. a et b article 13
  1. a b et c article 72-4
  • Marina Duhamel-Herz, Jacques Nouvier, La signalisation routière en France de 1946 à nos jours, 1994, (voir dans la bibliographie)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ouvrages utilisés[modifier | modifier le code]

  • Marina Duhamel-Herz, Un demi-siècle de signalisation routière, Paris, Presses École Nationale Ponts Chaussees, (ISBN 2-85978-220-6)
  • Marina Duhamel-Herz, Jacques Nouvier, La signalisation routière en France de 1946 à nos jours, Paris, AMC Editions, (ISBN 2-913220-01-0)