Marianne Binder-Keller

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Marianne Binder-Keller
Illustration.
Portrait officiel, 2021.
Fonctions
Conseillère aux États
En fonction depuis le
Législature 52e
Groupe politique Centre (M-E)
Commission CIP, CdG, CPS
Prédécesseur Hansjörg Knecht (UDC)
Conseillère nationale
Législature 51e
Groupe politique Centre (M-E)
Commission CIP et CdG
Successeur Maya Bally
Députée au Grand Conseil argovien
Législature 2013-2016, 2017-2020
Biographie
Nom de naissance Marianne Keller
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Zurich
Nationalité suisse
Parti politique PDC / Centre

Marianne Binder-Keller, née le à Zurich (originaire d'Untersiggenthal, de Baden et de Baldingen), est une personnalité politique suisse, membre du Centre.

Elle est députée du canton d'Argovie au Conseil national à partir de , puis au Conseil des États depuis .

Biographie[modifier | modifier le code]

Marianne Binder-Keller naît Marianne Keller le à Zurich. Elle est originaire de trois communes du canton d'Argovie, Untersiggenthal, Baden et Baldingen[1]. Sa mère, Rosemarie Keller (de), est écrivaine[2]. Son père, Anton Keller, était enseignant d'allemand et d'histoire au gymnase de Baden et conseiller national démocrate-chrétien de 1979 à 1995[1],[3].

Elle grandit à Baden et Untersiggenthal avec ses trois frères cadets[3],[4].

Elle a une formation d'institutrice et a travaillé comme journaliste pour la télévision publique suisse alémanique Schweizer Fernsehen et pour la chaîne de télévision régionale Tele M1[5].

Elle est mariée depuis 1982 à Andreas Binder, avocat, ancien député au Grand Conseil du canton d'Argovie[3] et fils du conseiller national et conseiller aux États Julius Binder (de)[6]. Ils ont deux enfants[4], dont Simon Binder, président du Centre du district de Baden et membre du Conseil des habitants (législatif) de Baden[2].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

D'abord responsable de la communication du Parti démocrate-chrétien (PDC) de 2006 à 2013[4],[7], elle est élue le au Grand Conseil du canton d'Argovie. Elle y siège du au [8],[6],[9],[10].

Elle est candidate au Conseil national en octobre 2015, mais n'est pas élue même si elle arrive en première position des candidats non élus de son parti. Le , elle est élue présidente du PDC du canton d'Argovie. Elle succède à Markus Zemp à ce poste[10].

En octobre 2019, elle se présente tant pour le Conseil national que pour le Conseil des États[4]. Elle est élue au Conseil national, mais échoue à décrocher un siège à la Chambre haute, terminant troisième du second tour, nettement derrière le libéral-radical Thierry Burkart et l'UDC Hansjörg Knecht[11]. Elle est membre de la Commission des institutions politiques (CIP) et de la Commission de gestion (CdG)[1].

Elle crée la surprise en étant élue au Conseil des États au second tour en novembre 2023, s'imposant avec un écart de 5 000 voix (84 431 contre 79 429) face à l'UDC Benjamin Giezendanner. Celui-ci ne parvient donc pas à conserver le siège de son parti à la Chambre haute du Parlement, occupé jusque-là par Hansjörg Knecht[12]. Bénéficiant du soutien de la gauche (fortement mobilisée, comme en témoigne le haut taux de participation de 38 %), des Vert'libéraux et des évangéliques tandis que son adversaire avait l'appui du Parti libéral-radical, elle l'emporte principalement grâce aux villes et aux agglomérations et à l'effet femmes[12]. Elle est membre de la CIP, de la CdG et de la Commission de la politique de sécurité (CPS)[1].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Elle défend des valeurs clairement de droite[6] et se dit conservatrice sur le plan des valeurs[7], mais elle soutient notamment le partenariat enregistré et le mariage entre personnes de même sexe[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Biographie de Marianne Binder-Keller », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a et b (de) Samuel Tanner, « Familie Binder-Keller: Eine Schweizer Politik-Dynastie » Accès payant, sur NZZ am Sonntag, (consulté le )
  3. a b et c (de) « Marianne Binder-Keller », sur site personnel (consulté le )
  4. a b c d et e (de) Eva Berger, « Portrait Ständeratswahlen - Marianne Binder will zurück auf die nationale Bühne – und dort die Mitte stärken », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  5. (de) Agence télégraphique suisse, « Zwei neue CVP-Sprecher », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne)
  6. a b et c (de) « Wochenkommentar - Warum Marianne Binder bei der CVP jetzt ans Ruder muss », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  7. a et b (de) « Marianne Binder (CVP) - «Ich bin für eine Aufwertung der Familienarbeit» », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  8. (de) « Marianne Binder: Rücktritt aus dem Grossen Rat – Die Mitte Aargau », sur www.cvp-aargau.ch, (consulté le )
  9. (de) Staatskanzlei, « Drei neue Grossrätinnen und ein neuer Grossrat - Kanton Aargau », sur www.ag.ch, (consulté le )
  10. a et b (de) Agence télégraphique suisse, « Marianne Binder-Keller ist neue Aargauer CVP-Parteipräsidentin », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  11. (de) « Kanton Aargau - Rechtsbürgerliche Burkart (FDP) und Knecht (SVP) neu im Ständerat », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  12. a et b (de) « Ständerat Kanton Aargau - Überraschung: Marianne Binder (Mitte) ist Ständerätin », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]