Benjamin Giezendanner

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Benjamin Giezendanner
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
Législature 51e et 52e
Groupe politique UDC (V)
Commission CTT, CEATE (2023-)
Député au Grand Conseil du canton d'Argovie
Législature 2001-2004 à 2017-2020
Biographie
Date de naissance (42 ans)
Lieu de naissance Langenthal
Nationalité Suisse
Parti politique UDC
Père Ulrich Giezendanner
Profession Entrepreneur
Résidence Rothrist

Benjamin Giezendanner, né le à Langenthal (originaire de Wattwil), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC).

Il est député du canton d'Argovie au Conseil national depuis .

Biographie[modifier | modifier le code]

Benjamin Giezendanner naît le à Langenthal, dans le canton de Berne. Il est originaire de Wattwil, dans le canton de Saint-Gall[1]. Il est le fils benjamin du conseiller national Ulrich Giezendanner[2]. Il a un frère aîné, Stefan[3], et une sœur[4]. Il perd sa mère d'un cancer à l'âge de 15 ans[5].

Il grandit à Rothrist, dans le canton d'Argovie[4]. Après un apprentissage de commerce auprès de l'UBS[2], il obtient une maturité professionnelle puis étudie le droit commercial à l'Université de Saint-Gall. Il ne termine cependant pas ses études[4].

En 2014, son père le nomme directeur des transports de l'entreprise familiale, Giezendanner Transport. Il en devient le directeur général en 2018[3].

Il a le grade de capitaine dans l'armée suisse[6].

Il est marié à Jasmine[5], mère au foyer, avec qui il a deux enfants[1]. Il habite à Rothrist[7].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il siège au Grand Conseil du canton d'Argovie de 2001 à 2019[1]. À l'âge de 18 ans, il est alors le plus jeune élu de l'histoire de l'hémicycle[2]. Il préside le parlement cantonal en 2017[7]. Il démissionne le [8].

Il est brillamment élu au Conseil national en 20 octobre 2019, obtenant le deuxième meilleur score du canton[2],[9]. Il siège à la Commission des transports et des télécommunications (CTT)[1].

En , il est élu président de l'Union argovienne des arts et métiers (Aargauischen Gewerbeverband)[10].

Il est réélu conseiller national en 2023, mais ne parvient pas à l'emporter face à Marianne Binder-Keller lors du deuxième tour au Conseil des États[11]. Lors de cette nouvelle législature, il siège au sein de la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE) en plus de la CTT[1].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Parfaitement aligné sur la ligne de l'UDC, il se déclare plus à droite que son père[12].

Il s'est notamment opposé à un congé paternité payé par l'État[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Biographie de Benjamin Giezendanner », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b c et d (de) Nico Menzato, « Benjamin Giezendanner führt Nationalrat-Dynastie weiter », sur Blick, (consulté le )
  3. a et b (de) « Rothrist - Konflikt mit Bruder Benjamin: Giezendanners Sohn Stefan verliess Familienbetrieb », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  4. a b c et d (de) Emiliana Salvisberg, « Grosses Interview - Benjamin Giezendanner: «Nur einmal habe ich die Limousine ‹missbraucht›» », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  5. a et b (de) Cinzia Venafro, « Benjamin Giezendanner will nach Bern: Wer ist «Giezi Junior»? », sur Blick, (consulté le )
  6. « Beförderungen im Offizierskorps » (consulté le )
  7. a et b (de) Agence télégraphique suisse, « Benjamin Giezendanner (SVP) ist 2017 höchster Aargauer », sur TagesWoche, (consulté le )
  8. (de) Agence télégraphique suisse, « Benjamin Giezendanner (SVP) tritt als Aargauer Grossrat zurück », sur Nau, (consulté le )
  9. « Conseil national : résultats des élections Qui sont les 200 candidats élus au Conseil national en 2019 ? » (consulté le )
  10. (de) Sébastian Lavoyer, « Gewerbeverband - Ein Hammer zum Abschied: Kurt Schmid zum AGV-Ehrenpräsidenten gewählt », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  11. (de) Fabian Hägler, « Ständerat: So erklärt Benjamin Giezendanner seine Niederlage », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  12. (de) Simon Hehli, « Giezendanner junior will den Vater rechts überholen und in der SVP-Fraktion vorne mitfahren | NZZ », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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