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Louis-Ernest Dubois

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Louis-Ernest Dubois
Image illustrative de l’article Louis-Ernest Dubois
Mgr Dubois, nouvel archevêque de Paris, devant Notre-Dame en 1920
Biographie
Naissance
Saint-Calais
Ordination sacerdotale par
Mgr Hector-Albert d'Outremont, évêque du Mans
Décès
7e arrondissement de Paris
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Benoît XV
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
de S. Maria in Aquiro
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Mgr Marie-Prosper-Adolphe de Bonfils, évêque du Mans
Archevêque de Paris
Archevêque de Rouen
Archevêque de Bourges
Évêque de Verdun

Regnavit aligno deus
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Louis-Ernest Dubois (1856-1929) fut évêque de Verdun puis archevêque de Bourges, de Rouen puis de Paris et cardinal.

Biographie

Début de carrière

Louis naît le à Saint-Calais[1].

Il reçoit la confirmation le . Il suit des études au collège ecclésiastique de Saint-Calais puis entre au petit séminaire de Précigné[1]. Après avoir étudié la philosophie et la théologie au séminaire du Mans à partir d'octobre 1874, Louis-Ernest Dubois fut ordonné prêtre le à la chapelle du grand séminaire du Mans par Hector-Albert d'Outremont, évêque du Mans[1]. Il est affecté ensuite à une paroisse dans le diocèse du Mans. À partir de 1888, il devient rédacteur du journal La Semaine du fidèle, bulletin du diocèse du Mans[1] et fonde en 1893 « L'Union historique du Maine ». En 1895, il fut nommé chanoine honoraire de la cathédrale du Mans[1]. Pendant les années 1898-1901, il dirigea en tant que vicaire général l'administration de l'évêché du Mans[1].

Accès à l'évêché

Il est nommé le évêque de Verdun par décret du président Émile Loubet, le faisant à l'époque le plus jeune évêque de France[1]. Il est élu avec une dispense de degré le et consacré le 2 juillet à la cathédrale du Mans par Marie-Prosper-Adolphe de Bonfils, évêque du Mans, assisté d'Étienne-Marie Potron, évêque de Gérico et Charles Joseph Gilbert, évêque d'Arsinoé et ancien évêque du Mans[1]. Il publie de nombreux ouvrages traitant de l'histoire de l'art et de l'archéologie[1]. Il est promu archevêque de Bourges le [1] par Pie X. Il prend une part active à la première guerre mondiale en aidant les soldats et leurs familles et fonde l'Union Sacrée, composée de prières pour les enfants dont les parents sont partis à la guerre[1]. Le , Benoît XV lui confie l'archevêché de Rouen, devenant Primat de Normandie[1].

Le cardinalat

Il est créé cardinal-prêtre lors du consistoire du tenu par le pape Benoît XV. Il reçoit le chapeau rouge et le titre de S. Maria d'Aquiro le 7 décembre[1]. Il dirige une mission religieuse pour le gouvernement français en Palestine, Syrie, Liban, les pays des Balkans, dans les villes de Smyrne, Arhens, Constantinople, du au Mois invalide (marss) pour garantir l'impartialité de la France quant à la religion après la première guerre mondiale[1].

Le , le pape le nomma archevêque de Paris[1]. En 1921, il encouragea les Scouts de France. Il participe au conclave de 1922 qui élit pape Pie XI[1]. Il voyage en Pologne en juin 1924, aux États-Unis et au Canada en juin 1927, en Autriche en octobre 1928, en Tchécoslovaquie en septembre 1929[1]. Il représenta le pape en tant que légat au congrès marial national tenu à Chartres le [1].

À partir de 1926 jusqu'à sa mort, il s'oppose activement à l'Action Française. Il joue également un rôle dans les ajustements suite à la séparation de l'Église et de l'État. Il est commandeur de la Légion d'honneur[1].

Décès

Gisant dans le déambulatoire sud de la cathédrale, œuvre du sculpteur Henri Bouchard.

Il meurt le à la clinique des Frères de Saint-Jean de Dieu de Paris, juste après l'arrivée du nonce apostolique Bonaventura Cerreti[1]. L'archevêque de Rennes, le cardinal Alexis-Armand Charost célèbre ses funérailles en présence des autorités locales et nationales, de 65 archevêques, des évêques, patriarches, archimandrites et abbés de France et de l'étranger[1]. Il est enterré dans la crypte de Notre-Dame tandis que son gisant est déposé au sud-est du déambulatoire, contre la clôture du chœur[1]. Il contient une épitaphe:

« + LUDOVICUS TIS S MARIÆ IN AOVIRO CARD DUBOIS ARCHIEP PARISIEN
OPTIME DE RELIGIONE ET MATRIA MERITUS MDCCCLVI + MDCCCCXXIX + »

Bibliographie

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Michel Florisoone, Le Cardinal Dubois, Paris, 1929
  • Henri-Louis Odolin, Le Cardinal Dubois (1856-1929), Souvenirs, Paris, 1931

Notes et références

Sources