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Lis martagon

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Lilium martagon

Lilium martagon
Description de cette image, également commentée ci-après
Illustration botanique de Lis martagon.
Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Sous-classe Liliidae
Ordre Liliales
Famille Liliaceae
Sous-famille Lilioideae
Genre Lilium

Espèce

Lilium martagon
L., 1753

Classification phylogénétique

Ordre Liliales
Famille Liliaceae

Le Lis martagon (Lilium martagon), ou Lys martagon, est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Liliacées.

Dénomination

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Noms vernaculaires

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Il se nomme aussi Lis de Catherine[1].

Description

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Lis martagon.
Fleur.

Cette plante herbacée bulbeuse mesure de 50 cm à 1 m de hauteur[2]. Elle est munie d’un bulbe écailleux à la base. Les tiges presque nues vers le haut, présentent des verticilles de 5 à 10 feuilles[2].

La floraison a lieu en été (juin à juillet)[3].

Fruit en déhiscence, prêt à libérer ses graines.

Les fleurs sont assez grandes, penchées vers le sol et aux pétales retroussés à maturité, de couleur rose violacé ponctué de pourpre par grappe de 3 à 8[2].

Répartition et habitat

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Le Lis martagon est une espèce d'Europe méridionale et médiane, surtout présente dans les bois et les prairies des régions de montagne.

En France, il se rencontre essentiellement à l'est d'une ligne allant de la Lorraine aux Pyrénées (y compris la Corse), ainsi que dans les régions Centre-Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine, et dans quelques stations en Normandie et Hauts-de-France. Il est rare dans toutes ses stations de plaine, plus fréquent (jusqu'à devenir commun) dans les montagnes (Alpes bien sûr, mais aussi Massif central - Aubrac en particulier - le Jura, les Vosges ainsi que les Pyrénées et son piémont vers Miramont-de-Comminges).

En France, on trouve cette espèce sur les pentes boisées fraîches, les mégaphorbiaies, les pâturages à sols riches et profonds, de préférence sur sol calcaire, à une altitude comprise entre 0 et 2800 m[4].

Liste des espèces et variétés

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Selon World Checklist of Selected Plant Families (WCSP) (18 mars 2012)[5] :

  • variété Lilium martagon var. martagon ;
  • variété Lilium martagon var. pilosiusculum Freyn (1890).

Statut et protection

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L'espèce est protégée et soumise à réglementation dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Corse, Centre-Val de Loire et Grand Est, et dans les départements des Alpes-Maritimes, des Alpes-de-Haute-Provence, de l'Orne, de Meurthe-et-Moselle, de la Lozère, du Lot et du Jura[6]. Il est en outre interdit de cueillette dans toutes les réserves naturelles et parcs nationaux où il se trouve, dont le Parc National de la Vanoise.

En basse Provence, le Lys martagon est présent (et protégé localement[réf. nécessaire]) dans les massifs de la Sainte-Baume Aurélien et de Sainte-Victoire, ainsi qu’à la montagne de la Loube et en forêt des Morières dans le Var. Il est relativement abondant en ubac de la Sainte-Baume — où il est presque aussi beau que dans les Alpes — au-dessus de 750 m dans la hêtraie et sur les terrasses herbeuses des escarpements ubacs. Il fleurit en juillet mais souffre de la sécheresse et de la canicule comme en 2003[réf. nécessaire].

Le Lis martagon est présent en Suisse où il est protégé[7].

Symbolique

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Lettre de baptême protestante illustrée de tulipes et de Lis martagon (1698).

Plus récemment, le 25 avril 1983, est émis un timbre français de 2 francs de forme verticale (format 26 x 37 mm), tiré à 8 millions d'exemplaires jusqu'au 11 janvier 1985, intitulé MARTAGON Lilium Montanum.

Calendrier républicain

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Le Lis martagon voyait son nom attribué au 8e jour du mois de prairial du calendrier républicain / révolutionnaire français[8], généralement chaque 27 mai du calendrier grégorien.

Usage alimentaire

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L'ethnobotaniste François Couplan (2009) signale que parmi les quelques espèces de Lys ayant parfois servi d’aliment figure le Lys martagon. Les écailles charnues de son bulbe sont légèrement sucrées. Elles ont été mangées jusqu’à la fin des années 1800 en Savoie quand la nourriture manquait. Dans le Sud-Est de la Russie, les cosaques en récoltaient autrefois des bulbes, qui ont aussi été consommés en Bosnie (en bouillies et galettes) jusqu’à il y a peu[9].

Galerie

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Notes et références

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  1. ↑ INPN
  2. ↑ a b et c telebotanica
  3. ↑ Françoise Laigneau, Découvrir la flore des Pyrénées, Rando éditions, , 479 p. (ISBN 9782344027714), p. 354
  4. ↑ flore des Alpes
  5. ↑ WCSP. World Checklist of Selected Plant Families. Facilitated by the Royal Botanic Gardens, Kew. Published on the Internet ; http://wcsp.science.kew.org/, consulté le 18 mars 2012
  6. ↑ INPN protection
  7. ↑ Flore et fleurs de Suisse
  8. ↑ Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française, p. 27.
  9. ↑ Couplan, François (2009) Le régal végétal : plantes sauvages comestibles ; Editions Ellebore, Voir p77/527 pages

Voir aussi

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Liens externes

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