Limelight Networks

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Limelight Networks
logo de Limelight Networks
illustration de Limelight Networks

Création 2001
Forme juridique Cotée en bourse
Action NASDAQ : LLNW
Siège social États-Unis
Direction Robert Lento
Activité Services d’hébergement Internet
Produits Livraison de contenus, Orchestrate Performance, Digital Presence Management, Web Content Management, et Online Video Management Platform
Effectif 500 Employés
Site web www.limelight.com (http://www.limelight.com/)

Capitalisation 276 millions $ US (décembre 2014)
Chiffre d'affaires 180,24 millions de $ US (2012)
Résultat net 32,90 millions de $ US (2012)

Limelight Networks est une société spécialisée dans l'hébergement Internet de contenus et leur optimisation. Elle est basée à Tempe en Arizona (États-Unis) et possède des bureaux à San Francisco, Seattle, New York, Paris, Washington DC, Munich, Mumbai, Delhi, Londres, Séoul, Singapour, Lviv, Francfort et Tokyo.

Limelight Networks exploite un réseau mondial en fibre optique qui permet aux éditeurs de contenus d’éviter d’envoyer des fichiers multimédias via le réseau Internet public régulièrement encombré tout en leur garantissant une excellente réception auprès des utilisateurs finaux. En , le réseau Limelight était directement connecté à plus de 900 opérateurs du dernier kilomètre et sa bande passante dépassait 5 térabits par seconde.

Historique de la société[modifier | modifier le code]

Limelight Networks a été fondée en 2001 à Tempe en Arizona en tant que fournisseur de services CDN (content delivery network) haute performance afin d’aider les entreprises à offrir à leurs clients des expériences multimédias en ligne de grande qualité. Depuis, elle a évolué la plate-forme de présence digitale Orchestrate (http://limelight.com/orchestrate) pour aider ses clients à créer des relations suivies avec les utilisateurs finaux via des vidéos et des contenus multimédias qui les engagent via n’importe quel terminal connecté partout dans le monde.

En , la société a mené à bien un tour de table d’investisseurs privés de 130 millions de $ mené par Goldman Sachs Capital Partners. Par la suite, Limelight Networks a levé 240 millions de $ via une introduction en bourse en , en plaçant 16 millions d’actions à 15 $. En , le fondateur de la société Michael Gordon a été reconnu comme un Streaming Media All-Star par le StreamingMedia Magazine, en récompense de ses contributions à l’industrie.

Acquisitions[modifier | modifier le code]

  • En , la société a acquis Kiptronic inc., un fournisseur non coté en bourse de solutions de diffusion de contenus et d’insertion dynamique de messages publicitaires. Cette technologie est intégrée aujourd’hui dans l’offre Orchestrate Video.
  • En , la société a acquis EyeWonder inc., un fournisseur non coté en bourse de publicité digitale interactive (publicité rich media) fondé en 1999 pour 110 millions de $. Dans le cadre de l’acquisition d’EyeWonder, Limelight Networks a également acquis chors GmbH. Ces deux sociétés, rassemblées dans la division EyeWonder, ont ensuite été revendues à DG.
  • En , la société a acquis Delve Networks inc., un fournisseur non coté en bourse de services de publication vidéo et d’analytics basés sur le cloud. Cette technologie est intégrée aujourd’hui dans l’offre Orchestrate Video.
  • En , la société a acquis AcceloWeb pour 20 millions de $. Cette technologie est intégrée aujourd’hui dans l’offre Orchestrate Performance.
  • En , la société a acquis Clickability pour 10 millions de $. Cette technologie est intégrée aujourd’hui dans l’offre Orchestrate Content Management.

Clients importants[modifier | modifier le code]

En , Limelight Networks a annoncé un partenariat étendu avec Musicmatch, aux termes duquel Limelight Networks devenait le réseau de diffusion exclusif pour tous les contenus de Musicmatch, ainsi que pour l’application Jukebox de Musicmatch.

En , la société a annoncé un accord de technologie et de services avec Microsoft aux termes duquel Limelight s’emploierait à améliorer la performance, la capacité d’extension et la fiabilité de la diffusion via Internet sur des contenus multimédias et des services en ligne, dont la vidéo, la musique, les jeux, les logiciels, les réseaux sociaux, à partir de tous les sites en ligne de Microsoft dans le monde. En , la société a été le fournisseur d’infrastructures pour le webcast du programme éducatif A New Earth d’Oprah, avec la participation de l’auteur Eckhart Tolle. L’événement en ligne a attiré plus de 800 000 utilisateurs. Le serveur est tombé en panne durant l’événement en raison d’une erreur de programmation. La panne a été largement imputée – par erreur – à une panne de l’infrastructure réseau.

En , NBC a annoncé que la société serait le réseau de diffusion de contenus pour le webcast des Jeux olympiques d'été de 2008 sur NCOlympics.com. À l’issue des Jeux, la société a servi « plus de 50 millions de visiteurs uniques, correspondant à 1,3 milliard de pages vues, 70 millions de vidéos en streaming, et 600 millions de minutes de vidéo vues » pour NBCOlympics.com, utilisant la technologie Microsoft Silverlight.

En , la société a été la principale source de services de diffusion de contenus pour le lancement en ligne de Camp Rock de Disney Channel. L’événement en ligne d’une durée de 24 heures a enregistré plus de 863 000 diffusions totales du film. En , la société a assuré la diffusion de l’inauguration du président Barack Obama à 2,5 millions d’internautes à travers le monde, ce qui a représenté plus de 9 millions de streams multimédias simultanés via le réseau de Limelight. Plus tard cette année-là, en mars, la société a été le diffuseur exclusif de contenus mobiles pour la couverture par CBS du Championnat NCAA de basket-ball 2009. La technologie de Limelight Networks a été utilisée pour diffuser les matches de basketball universitaire sur l’iPhone.

En 2012, le réseau Limelight a participé à la diffusion d’événements sportifs tels que le tournoi de Wimbledon, l’Indian Cricket League, le Championnat Européen et la Tournoi des Six Nations de rugby et a aidé plusieurs chaînes de télévision à diffuser les Jeux olympiques d'été de 2012.

Contentieux sur les brevets[modifier | modifier le code]

En , Limelight a été assignée par Akamai Technologies et le Massachusetts Institute of Technology pour violation présumée de brevets. En , le District Court pour le District of Massachusetts a statué que Limelight n’avait commis aucune violation, renversant la décision d’un jury de Boston en .

De même, en , Limelight Networks a été assignée par Level 3 Communications pour violation présumée de propriété intellectuelle et de brevet. En , un jury a statué que Limelight Networks n’avait commis aucune violation. Akamai Technologies a fait appel d’une partie de la décision. Le , la Cour d'appel des États-Unis pour le circuit fédéral a accédé à la requête d’Akamai Technologies de réexaminer en banc son appel dans Akamai Technologies inc. contre Limelight Networks inc. La décision annulait le jugement antérieur du . Elle incluait une requête pour déposer de nouveaux mémoires répondant à cette question : Si des entités séparées effectuent chacune des étapes différentes d’une même revendication de méthode, en quelles circonstances cette revendication pourrait être directement violée et dans quelle mesure chacune des parties pourrait-elle en être responsable. Le la Cour d’appel du Federal Circuit a délivré son opinion sur ce cas. La Cour d’appel a statué qu’en la circonstance Limelight Networks n‘avait pas directement violé les brevets d’Akamai. Une faible majorité dans cette opinion divisée en trois camps a également annoncé une révision de la théorie légale de la violation induite, donnant à Akamai l’opportunité d’un nouveau procès pour tenter de prouver la violation induite. Le , Limelight a déposé une requête demandant à la Cour Suprême d’examiner la décision du Federal Circuit concernant le standard en matière de violation induite dans les cas où de multiples parties effectuent diverses étapes d’une revendication de brevet. Akamai a déposé une requête complémentaire demandant à la Cour d’examiner également le standard pour la violation directe dans ces cas. Le , la Cour Suprême a demandé à l’Avocat général d’évaluer la requête de certiorari.

Principaux clients[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]