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Ligne de Soissons à Givet

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Ligne de
Soissons à Givet
Image illustrative de l’article Ligne de Soissons à Givet
Ligne Soissons - Givet
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Soissons, Reims, Rethel, Charleville-Mézières, Givet
Historique
Mise en service 1858 – 1863
Électrification 1954 – 1964 (électrification partielle)
Fermeture 1938 – 1989 (fermeture partielle)
Concessionnaires Ardennes et de l'Oise (1853 – 1863)
Est (1864 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 205 000
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Partielle

25 kV – 50 Hz
de Reims à Charleville

Pente maximale 10 
Nombre de voies Double voie
Signalisation BAPR de Reims à Rethel, BAL de Charleville-Mézières à Givet
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic TGV
TER
Fret SNCF
Schéma de la ligne

La ligne de Soissons à Givet est une ligne de chemin de fer française à écartement standard. Elle s'embranche sur la Ligne de La Plaine à Hirson à Soissons et continue à travers les Ardennes, jusqu'à la frontière franco-belge à Givet, via Reims et Charleville-Mézières.

Elle constitue la ligne 205 000[1] du réseau ferré national. Son court embranchement vers Phade porte quant à lui le numéro 224 000.

Elle constituait une partie de la ligne 2 dans l'ancienne numérotation SNCF des lignes de la région Est (Paris - Trilport - Reims - Charleville-Mézières - Longwy).

La section de Reims à Charleville fait partie d'un ensemble de lignes concédé pour 99 ans par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et une société représentée par MM. le comte Siméon, le duc de Mouchy, le baron de Ladoucette, le député Jules Riché, le baron Seillière. Cette convention est approuvée par décret impérial le lendemain[2].

Les sections de ligne de Reims à Soissons et de Charleville à la frontière belge par Givet sont concédées à la Compagnie du chemin de fer des Ardennes et de l'Oise par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la compagnie. Cette convention est approuvée par un décret à la même date[3]. Le , la Compagnie du chemin de fer des Ardennes et de l'Oise prend le nom de Compagnie du chemin de fer des Ardennes. Ce changement est approuvé par un décret impérial le suivant[4].

La Compagnie des chemins de fer des Ardennes est rachetée par la Compagnie des chemins de fer de l'Est selon les termes d'un traité signé le . Ce traité est approuvé par deux décrets impériaux le [5],[6]. Toutefois la convention ne prévoit que le rachat ne sera effectif que deux ans après la mise en service du réseau de la Compagnie des chemins de fer des Ardennes. Cette clause est modifiée selon les termes d'une convention signée le entre les deux compagnies, qui fixe la date de la fusion au . Cette convention est approuvée par un décret impérial le suivant[7].

Dates d'ouverture :

Dates de fermeture au service des voyageurs :

Dates de fermeture au service des marchandises :

  • De Givet à la frontière franco-belge, le .

Dates de déclassement :

La Première Guerre mondiale

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La ligne a subi d'importants dégâts au cours de la Première Guerre mondiale.

Plusieurs gares et ponts ont été détruites au cours des combats ou pendant la retraite.

Le tunnel de Perthes, long de 747,20 m[11] et situé entre Tagnon et Rethel, a été détruit à l'explosif par les Allemands. La portion effondrée a été excavée[12] sur une centaine de mètres et remplacée par une tranchée avec un mur de soutènement[13] ; la longueur du tunnel est depuis de 628 m.

Description de la ligne

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Tracé - Parcours

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Carte de Charleville-Mezieres a Givet en 1940.

Caractéristiques

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Infrastructure

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La ligne a été électrifiée sur le tronçon Reims - Charleville-Mézières en 25 kV - 50 Hz. Les dates de mise en service sont les suivantes :

  • De Mohon à Charleville-Mézières, le (Tronçon Valenciennes - Lumes de la ligne du nord-est).
  • De Reims à Mohon et raccordement de Mohon, le

Superstructure

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Matériel roulant ayant circulé sur la ligne

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Exploitation et trafic

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Entre Charleville-Mézières et Mohon, la ligne fait partie de la transversale Nord-Est, un axe majeur du réseau ferré national, qui relie Lille à Thionville. Elle a connu un trafic fret intense pour alimenter la sidérurgie lorraine depuis les charbonnages du nord, trafic qui a largement diminué depuis le déclin de ces industries.

À partir du , la desserte ferroviaire voyageurs entre (La Ferté-Milon) Bazoches et Fismes est supprimée et remplacée par des autocars. La SNCF justifie cette décision par le mauvais état de la ligne 072 000 à l'Est de La Ferté-Milon ainsi que par le coût élevé d'une hypothétique rénovation de cette ligne[14].

C'est sur cette ligne que s'est produit l'accident de Saint-Pierre-sur-Vence (collision sur le passage à niveau no 70), le . Cet accident a fait 11 blessés.

Notes et références

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  1. Fascicule Gares et lignes du nord édité par le COPEF (Cercle Ouest Parisien d'Études Ferroviaires) en 1985.
  2. « N° 758 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 19 juillet 1853, pour la concession du chemin de fer de Reims à Mézières et Charleville, avec embranchement sur Sedan, et du chemin de fer de Creil à Beauvais : 20 juillet 1853 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 2, no 85,‎ , p. 355 - 378 (lire en ligne).
  3. « N° 4807 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 10 juin 1857, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics, et la compagnie des chemins de fer des Ardennes et de l'Oise : 10 juin 1857 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 10, no 523,‎ , p. 364 - 389.
  4. « N° 6189 - Décret impérial qui autorise la compagnie des chemins de fer des Ardennes et de l'Oise à prendre la dénomination de compagnie des chemins de fer des Ardennes : 28 juillet 1857 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 10 « Partie supplémentaire », no 400,‎ , p. 128 - 139.
  5. « N° 6707 - Décret impérial qui approuve la convention passée, les 24 juillet 1858 et 11 juin 1859, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Est : 11 juin 1859 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 14, no 709,‎ , p. 59 - 87.
  6. « N° 6708 - Décret impérial qui approuve la convention passée, les 24 juillet 1858 et 11 juin 1859, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer des Ardennes : 11 juin 1859 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 14, no 709,‎ , p. 87 - 93.
  7. « N° 11549 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 1er mai 1863, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics, et la compagnie des chemins de fer de l'Est : 11 juin 1863 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 22, no 1141,‎ , p. 138 - 146 (lire en ligne).
  8. Journal Officiel de la république Française du 2/02/1972, page 1277.
  9. Journal Officiel de la République Française du 27/09/1995, page 14093.
  10. Journal officiel de la république française du 24/10/2001, page 16754.
  11. « Chemins de fer des Ardennes », Journal des chemins de fer, des mines et des travaux publics (supplément), vol. 922, no 20,‎ , p. 427 (lire en ligne)
  12. « Rethel : 08 - Ardennes - Cartes Postales Anciennes sur CPArama », sur www.cparama.com (consulté le )
  13. (en) « PG GRAU », sur www.facebook.com (consulté le )
  14. « La ligne SNCF entre Fismes (51) et La Ferté Milon (02) bientôt fermée pour les voyageurs », sur France 3 Champagne-Ardenne, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Henri Lartilleux, Géographie des chemins de fer français, tome 1, éditions Chaix, .
  • Gérard Blier, Nouvelle Géographie Ferroviaire de la France',' tome 2, éditions La-Vie-du-Rail, .
  • Pascal Dumont et Olivier Geerinck, Sur les rails d'Ardennes et de Gaume, édition Tisserand Gérard, .
  • Revue, La Vie du Rail no 2078.

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Articles connexes

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Liens externes

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