Les Misérables (mini-série, 1972)
Type de série | mini-série |
---|---|
Genre | dramatique |
Réalisation | Marcel Bluwal |
Acteurs principaux |
Georges Géret Bernard Fresson François Marthouret Nicole Jamet Gilles Maidon |
Pays d'origine | France |
Chaîne d'origine | Deuxième chaîne de l'ORTF |
Nb. d'épisodes | 2 |
Durée | 117 minutes |
Diff. originale | – |
Les Misérables est une mini-série française en deux parties de 117 minutes réalisée par Marcel Bluwal d'après le roman éponyme de Victor Hugo, et diffusée les et sur la deuxième chaîne de l'ORTF.
Au Québec, elle a été diffusée en quatre parties du et à la Télévision de Radio-Canada dans Hors série[1],[2], et en Suisse sur TSR1.
Synopsis
[modifier | modifier le code]1re partie : La Masure Gorbeau
[modifier | modifier le code]Jean Valjean, forçat reconverti, Cosette et les terribles Thénardier sont ici au cœur de l'histoire dans cet épisode durant 1 h 58.
2e partie : L'Épopée rue Saint-Denis
[modifier | modifier le code]Nous voilà au cœur des barricades de l’insurrection républicaine de . On y retrouve Marius, Javert et Gavroche, dont les vies se trouvent inextricablement liées à l’histoire de Paris dans cet épisode durant 1 h 57.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]Distribution
[modifier | modifier le code]- Georges Géret : Jean Valjean
- Bernard Fresson : Javert
- Alain Mottet : Thénardier
- François Marthouret : Marius
- Gilles Maidon : Gavroche
- Hermine Karagheuz : Éponine
- Nicole Jamet : Cosette
- Micha Bayard : La Thénardier
- Jean-Luc Boutté : Enjolras
- Lucien Nat : M. Gillenormand
- Julien Verdier : M. Mabeuf
- François Vibert : Monseigneur Myriel
- Mario Pecqueur : Courfeyrac
- Jean Lescot : Laigle
- Roland Bertin : Grantaire
- Robert Dalban : Brujon
- Anne-Marie Coffinet : Fantine
- Vania Vinitsky : Cosette enfant
- Dominique Zardi : Claquesous et Montparnasse
- Serge Martina : Un ouvrier du cabaret
Commentaires
[modifier | modifier le code]Chaque adaptation des Misérables a sa particularité ; celle-ci met l’accent sur la masure Gorbeau dans la première partie. Dans le roman, Victor Hugo joue sur les mots Gorbeau et Corbeau. La maison Gorbeau était l'habitation de deux procureurs au Châtelet, maître Corbeau, qui changea son nom en Gorbeau. Son associé s'appelait Renard et a changé son nom en Prenard (clin d’œil à La Fontaine). Cette anecdote n’est pas évoquée dans le téléfilm. Les Thénardier sous le nom de Jondrette sont voisins de Marius à la masure Gorbeau. Les « communistes » lors de la révolution de 1830 sont évoqués dans le téléfilm. Or, l'étymologie de « communisme » remonte à 1840 (Sainte-Beuve). Évoquer les communistes au début des années 1830 semble anachronique.
Dans le téléfilm, le préfet s’adresse à Louis Philippe dans son bureau : « … les égalitaires, les communistes et les réformistes… »
En fait, le roman Les Misérables a été écrit en 1862, et Victor Hugo lui-même évoque le communisme et les communistes, bien que l’action se termine en 1832. Il ne doit donc pas s’agir d’un anachronisme, mais plutôt d’une réflexion a posteriori sur les événements de 1830 et 1832 ainsi que la politique française en 1862.
« Le communisme et la loi agraire croient résoudre le deuxième problème. Ils se trompent. Leur répartition tue la production. »
« Puis la société des Ouvriers égalitaires, qui se divisait en trois fractions, les égalitaires, les communistes, les réformistes. »
Le téléfilm privilégie l'évocation de l'insurrection de 1832, au détriment des autres aspects du roman.
Références
[modifier | modifier le code]- « Hors série inaugure sa saison avec Les Misérables de Victor Hugo », Ici Radio-Canada, vol. 8, no 34, , p. 14 (lire en ligne)
- « Hors série : Un grand rendez-vous avec cinq productions exceptionnelles », Ici Radio-Canada, vol. 8, no 36, , p. 13 (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- « Fiche de la série », sur Annuséries