La Tempête (Chausson)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Tempête
op. 18
Image illustrative de l’article La Tempête (Chausson)
Page de titre du manuscrit autographe.

Genre musique de scène
Nb. de mouvements 12 numéros
Musique Ernest Chausson
Texte Maurice Bouchor
Langue originale français
Sources littéraires La Tempête de Shakespeare
Effectif voix et ensemble instrumental
Durée approximative 30 min
Dates de composition 1888
Création
Paris, Petit-Théâtre des Marionnettes

La Tempête, opus 18, est une musique de scène d'Ernest Chausson composée en 1888 pour des représentations de La Tempête de Shakespeare au Petit-Théâtre des Marionnettes à Paris.

Présentation[modifier | modifier le code]

La Tempête est une musique de scène composée en 1888 pour accompagner la pièce homonyme de Shakespeare dans une traduction et adaptation de Maurice Bouchor pour le Petit-Théâtre des Marionnettes, avec des décors d'Henry Lerolle[1].

Le Petit-Théâtre, salle de 250 places située Galerie Vivienne à Paris, avait été fondé par le poète Henri Signoret en mai 1888, avant que Bouchor ne prenne la tête de l'institution. Le théâtre, actif jusqu'en 1894, était le lieu de représentations de grands textes avec des marionnettes et accompagnement de musique[1].

L'œuvre est créée le [1].

Structure[modifier | modifier le code]

La partition de Chausson est constituée de douze numéros[2] :

  • Acte I :
  • Acte II :
    • Mélodrame, pour cordes en sourdine (Antonio : « C'est de vous que nous rions ») ;
    • Mélodrame (Antonio : « Dégainons ensemble ») ;
    • Chanson de Stéphano, « Trois mat'los, et puis moi l'canonier et l'patron de not' bateau », pour baryton a cappella, mélodie qui provenant d'un air folklorique anglais fourni à Chausson par Julien Tiersot ;
    • Chanson de Caliban, « C'est fini pour moi de scier les bûches », pour baryton a cappella ;
  • Acte III :
    • Air pour flûte et tambourin ;
    • Air de danse, pour accompagner l'entrée de « formes étranges qui apportent une table servie, dansent alentour avec de gracieuses révérences, puis s'en vont après avoir invité le roi et ses compagnons à manger » ;
    • Intermède ;
  • Acte IV :
    • Scène des déesses, en trois parties :
      • Mélodrame d'Iris (arrivée de Junon) ;
      • Duo de Junon et Cérès, « Honneurs, richesses, longue vie », pour soprano, mezzo et instruments ;
      • Danse rustique des nymphes et des moissonneurs, pour flûte solo, puis Intermède, pour l'ensemble ;
    • Solo de cor, pour accompagner les esprits qui sous la forme de chiens poursuivent Caliban, Stéphano et Trinculo ;
  • Acte V :
    • Mélodrame (Prospéro : « À une profondeur que la sonde n'atteignit jamais »), pour ensemble instrumental ;
    • Chanson d'Ariel, « Avec l'abeille je butine », pour ténor a cappella.

Discographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Thiéblot 2021, p. 62.
  2. Thiéblot 2021, p. 63-64.
  3. Thiéblot 2021, p. 63.
  4. Bertrand Boissard, « La petite histoire du célesta », sur Diapason,
  5. Thiéblot 2021, p. 171.
  6. (en) Lionel Salter, « Chausson La Légende de Sainte-Cécile; La Tempête », sur Gramophone, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]