Gramophone (magazine)

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Gramophone
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Langue Anglais
Périodicité mensuel
Genre Presse nationale
Date de fondation 1923
Ville d’édition Londres

Propriétaire Haymarket
Directeur de publication Martin Cullingford
Site web www.gramophone.co.uk

Gramophone est un magazine mensuel publié à Londres par Haymarket et consacré à la musique classique, particulièrement aux enregistrements. Ce magazine est lancé en 1923 par l'écrivain écossais Compton Mackenzie. Le magazine décerne chaque année le Gramophone Award à l'enregistrement de musique classique qu'il considère comme le meilleur, dans plusieurs catégories.

Sur son site internet, en , Gramophone affirme être « le magazine de musique classique le meilleur au monde ». Cette vantardise apparaissait sur toutes les couvertures des éditions papier, les éditions récentes affichent plus sobrement : « L'autorité mondiale inégalée quant à la musique classique depuis 1923. » Ce leadership mondial semble être contesté par BBC Music Magazine (en)[1].

Récompenses, le choix de l'éditeur, le choix de la critique et le Gramophone Hall of Fame[modifier | modifier le code]

En plus du Gramophone Award annuel, chaque mois, une dizaine d'enregistrements font partie du Gramophone Editor's Choice (choix de l'éditeur). De plus, lors de l'édition de Noël, chaque critique sélectionne environ cinq enregistrements publiés dans l'année, ces enregistrements font partie du Gramophone Critics' Choice (choix du critique). En , Gramophone lance The Gramophone Hall of Fame, une liste des personnes (artistes, producteurs, ingénieurs, fondateurs de labels) qui ont contribué durant l'année au développement de l'industrie de l'enregistrement de musique classique[2].

Critique[modifier | modifier le code]

Gramophone est régulièrement l'objet de critiques, notamment parce que ce magasin ne reconnaît pas le talent des chefs d’orchestre féminin, en incluant 0 % de femme dans leur classement en 2017 malgré leur talent reconnu. On lui reproche notamment de favoriser les compositeurs et interprètes britanniques et d'être en relation étroite avec des maisons de disques telles qu'EMI[1].

Parodie[modifier | modifier le code]

Glenn Gould écrit une parodie de critique dans le style de Gramophone pour le livret de son enregistrement de 1968 de la Symphonie nº 5 de Beethoven transcrite pour piano solo par Liszt[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Norman Lebrecht, « New contender in the battle of the upper shelves », La Scena Musicale (en), (consulté le )
  2. « Gramophone Hall of Fame », Gramophone (consulté le )
  3. Glenn Gould (trad. de l'anglais par Bruno Monsaingeon), Contrepoint à la ligne : Écrits II, Paris, Fayard, , 486 p. (ISBN 2-213-01657-7, OCLC 490995667, BNF 43021990), p. 81–82.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

- Gramophone (consultation de la collection à partir du N°336, mai 1951 avec des lacunes) sur le site de la Médiathèque musicale de Paris