La Proie (film, 2011)

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La Proie
Description de l'image La Proie (film, 2011).png.
Réalisation Éric Valette
Scénario Laurent Turner
Luc Bossi
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Thriller
Durée 102 minutes
Sortie 2011

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Proie est un film français réalisé par Éric Valette en 2011.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Franck Adrien, emprisonné pour le braquage de la caisse d'épargne d'Aix en Provence, partage sa cellule avec Jean-Louis Maurel, accusé de viol sur mineure. Maurel clame son innocence et refuse de quitter la cellule, par crainte d'être violenté par les autres détenus. Quand Jean-Louis est pris à partie par trois hommes au milieu de la nuit, grâce à la complicité d'un gardien, Franck s'interpose à ses risques et périls. Le départ de Maurel, finalement innocenté après que sa victime s'est rétractée, isole Franck, d'autant plus que son ancien complice l'agresse lors d'un concert donné dans la prison. Agressé par les hommes s'en étant pris à Maurel, Franck parvient à s'échapper. Commence alors une vaste chasse à l'homme, dirigée par Claire Linné.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

L'actrice principale Alice Taglioni au Festival du cinéma américain de Deauville 2012.

Production[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage a eu lieu à Toulon, Paris, dans les Alpes-Maritimes à Sospel, village qui est nommé Chassaignes dans le film (en réalité, Chassaignes est une commune située dans le département de la Dordogne) ainsi que quelques scènes à L'Escarène, Luceram et à Prague. La scène de fuite au début du film a été tournée dans la capitale tchèque, notamment dans la gare Praha Masarykovo nádraží, qui pour l'occasion a été renommée « Plaine de Seine ». On n'y voit aucun train de la SNCF mais bien ceux des Chemins de fer tchèques, reconnaissables à leur logo « ČD ». Dans un plan, on peut même apercevoir la tour poudrière, tour emblématique de la ville de Prague.

Albert Dupontel a effectué les cascades du film sans doublures ni trucages.

Rappel de l'affaire Fourniret[modifier | modifier le code]

Le film rappelle volontairement l'affaire Fourniret, une affaire criminelle française réelle impliquant Michel Fourniret, un pervers sexuel et tueur en série français. Ainsi des faits de cette affaire inspirent certaines scènes du film[1],[2] :

  • Michel Fourniret était devenu ami en prison avec son co-détenu, Jean-Pierre Hellegouarch, un braqueur qui savait où se trouvait caché le magot du gang des postiches. Il avait fait confiance à Fourniret, qui sortait d'une de ses premières incarcérations, pour aider sa compagne à récupérer le magot de ses casses, caché dans un cimetière. Fourniret tuera la compagne d'Hellegouarch et prendra le magot.
  • Pour enlever une des leurs victimes et la faire monter dans sa voiture, Michel Fourniret et sa compagne avait utilisé comme subterfuge de dire qu'il cherchait un médecin pour leur enfant malade. Il demandèrent donc à la jeune fille si elle pouvait monter dans la voiture pour les guider, la compagne lui laissant la place à côté du conducteur, prétendument pour mieux pouvoir voir la route à suivre.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Dupontel traque Fourniret », sur Le Parisien,
  2. « Il court, il court, Fourniret », sur Critikat,

Liens externes[modifier | modifier le code]