Joseph Pelloux

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Joseph Pelloux (italianisé en Giuseppe Pelloux), né le à La Roche dans le duché de Savoie et mort le dans cette même ville, devenue française et appartenant au département de la Haute-Savoie, est un médecin et homme politique savoyard.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

François-Joseph est le fils de Thomas Pelloux (1770-1846), médecin et chirurgien à La Roche[1].

François-Joseph Pelloux fait des études de médecine et devient chirurgien.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Il participe aux événements de 1821 (conjuration pour renverser la monarchie de Turin) puis s'exile en France et en Espagne[2], avant de revenir dans sa patrie.

En 1841, il devient syndic de La Roche jusqu'en 1860[3], il sera aussi conseiller provincial pour la province du Faucigny.

Il se présente en 1857 comme candidat pour représenter la Savoie au Parlement du royaume de Sardaigne pour le collège de Bonneville, puis à nouveau en . Favorable à l'Annexion de la Savoie à la France, il remporte ces élections contre des candidats favorable à un rattachement à la Suisse, notamment en 1860 contre Pierre Blanc[4].

Lors des débats sur l'avenir du duché en 1860, favorable à la réunion à la France, il fait partie des 15 députés savoyards, élus en mars, qui envoient une lettre au Président de la Chambre, indiquant qu'ils ne se rendront pas à l'ouverture de celle-ci le [5].

Au lendemain de l'Annexion de la Savoie à la France, il est nommé maire de La Roche jusqu'en 1865. Il est également conseiller général du canton de La Roche de 1861 à 1864.

Famille[modifier | modifier le code]

Joseph Pelloux épouse en 1835, Jeanne Virginie Laffin (1806-1841), originaire de la commune d'Alex[6], d'une famille d'industriels verriers[7].

De cette union, il a notamment trois fils :

Ses deux derniers fils choisissent de rester vivre en Italie au lendemain de l'Annexion de la Savoie par la France, en 1860.

Son petit-fils, Auguste Pelloux, devient également maire de La Roche (1945 à 1959) et conseiller général du canton de 1949 à 1961[7].

Décorations[modifier | modifier le code]

Il est fait chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare.

Du fait de son militantisme pro-français, il est fait chevalier de la Légion d'honneur[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, Mémoires et documents (Volume 27), 1888, p. 212.
  2. Guy Gavard (préf. Paul Guichonnet), Histoire d'Annemasse et des communes voisines : les relations avec Genève de l'époque romaine à l'an 2000, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 439 p. (ISBN 978-2-84206-342-9, présentation en ligne), p. 199.
  3. Narcisse Perrin (préf. Paul Guichonnet), L'horlogerie savoisienne et l'École nationale d'horlogerie de Cluses, Éditions Cheminements, (réimpr. 2004) (1re éd. 1902), 171 p. (ISBN 978-2-84478-032-4, lire en ligne), p. 39.
  4. Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 210.
  5. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne).
  6. Luigi Pelloux, Quelques souvenirs de ma vie, 1967, p. 9.
  7. a et b Académie florimontane, Revue savoisienne, Volumes 64 à 66, 1923, p. 80.
  8. Michel Germain et Gilbert Jond, Le Faucigny autrefois, La Fontaine de Siloé, coll. « Chroniques de l'autrefois », , 203 p. (ISBN 978-2-84206-017-6, lire en ligne), p. 40.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]